|
Le rêve prémonitoire.
Il était une fois deux amis trés proches.
Un soir, alors que Patrick s'attardait à son bureau à rédiger un
article, que le journal pour lequel il travaillait, lui avait
commandé, François, qui comme à son habitude se couchait de bonne
heure, fit un rêve terriblement effrayant. Dans son rêve il venait de
voir son ami Patrick, concentré sur son ouvrage, tandis que sa maison
était en flamme. Ce dernier ne se rendait compte de rien et la maison
ravagée par les flammes finissait par s'effondrer sur lui, le tuant sur
le coup. François, bouleversé par
cette vision, se précipita sur le téléphone pour alerter son ami
Patrick, car la scéne de son rêve était tellement vivante qu'il voulait
s'assurer que tout allait bien. Mais malheureusement, le téléphone ne
fonctionnait pas. Peut être était il en dérangement, ou alors Patrick
l'avait il, comme il lui arrivait parfois, débranché pour pouvoir
travailler tranquille. Comme la
maison de Patrick n'était pas très loin, François se précipita chez
lui, en prenant juste le temps d'enfiler une robe de chambre et une
paire de basket. Arrivé sur le seuil il prit à peine le temps de
sonner, s'introduisit dans l'appartement et fonça dans le bureau ou il
trouva son ami affairé sur le clavier de son ordinateur.
Patrick ne l'avait pas entendu sonner, ni ouvrir la porte, il était
éberlué de voir son ami François, d'ordinaire si calme, tout excité,
bafouillant, ne trouvant pas ses mots. Finalement il comprit que celui
ci avait fait un mauvais rêve qu'il pensait être prémonitoire, et qu'il
voulait le faire sortir de sa demeure ou il le croyait en grand danger
de mort. Patrick était un homme cartésien et il ne croyait pas le moins
du monde à ces sornettes comme les rêves prémonitoires ... le futur
n'existait pas avant que d'être devenu présent, on ne pouvait donc le
voir avant . Et surtout le déterminisme l'exaspérait au plus haut point
car c'était une grave atteinte à la liberté et au libre choix des
individus. Malgré tout, Patrick qui avait
une grande affection pour son ami François et qui faute de pouvoir le
raisonner, accepta pour l'apaiser, de sortir de la maison quelques
instants. C'est alors qu'ils constatérent
que la maison était en flamme, et quelques secondes plus tard, l'étage
ou se trouvait le bureau de Patrick s'éffondra.
Tu vois, dit alors François, c'était vrai.
Non, dit Patrick, je ne suis pas mort enseveli sous les décombres,
comme tu l'avais vu dans ton rêve ...
oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
Ou est le vrai, quand on fonctionne sur le mode des croyances ??
|
|