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COMMENT CES PRODUITS
CHIMIQUES ALTERENT NOTRE MENTAL ?
LES
DEFAUTS DE
LA PERMEABILITE INTESTINALE DANS LES
DYSFONCTIONNEMENTS
DU COMPORTEMENT
Dans l’Autisme
Epilepsie
Hypo hyperactivité
Difficulté d’apprentissage dyslexie dysphasie
Retard du langage
Retard psycho – moteur
Parmi les hypothèses étiopatogéniques
les plus
fréquemment accréditées dans la
littérature internationale, nous retrouvons les
métaux toxiques tels, le Mercure (Hg) et
l’Aluminium (Al) ainsi que les virus
atténués ou lents. Ceux-ci agissent sur les
fonctions biochimiques des cellules nerveuses comme les neurones ou les
cellules appartenant à la Glia.
Ces métaux lourds, principalement le Mercure
présent dans les additifs, vaccins, amalgames dentaires ou
sous forme de vapeurs tout comme les produits industriels peuvent
causer des dommages enzymatiques dans le cycle de la respiration
cellulaire, ou des dommages irréversibles sur
l’ADN nucléaire et mitochondrial.
Il est donc important de ne pas négliger l’action
de ces
métaux lourds, responsables de l’insurgence de
l’hypo hyperactivité, des difficultés
d’apprentissage, de la dyslexie, de la dysphasie, de la
perturbation
et du retard de langage, des retards psycho –moteurs, des
troubles du comportement allant jusqu’à divers
syndromes autistiques, de l’épilepsie, et autres
diagnostiques similaires comme la schizophrénie.
La sévérité de ces symptômes
n’est pas
en relation proportionnelle avec les doses « toxiques
»;
même de faibles quantités peuvent être
directement capable d’agir sur la biochimie des cellules
nerveuses.
L’expérience acquise et les études
fournies par des
chercheurs très attentionnés, ont permis
d’établir dans l’autisme et les
syndromes para autistiques, comme nous devrions plus
communément le définir,
une étroite corrélation entre le
système nerveux central, en particulier les cellules qui
composent la Glia, le système immunitaire, dans lequel se
déroule le rôle important des antigènes
d’histocompatibilité, l’appareil
digestif et le système endocrinien.
Les fonctions biochimiques des mitochondries peuvent
également être affectés de
façon importante, et en particulier le cycle de creps: Ce
véritable moteur énergétique
cellulaire pourrait présenter, notamment sous une
éventuelle carence enzymatique, une accumulation de radicaux
libres avec en conséquence, un blocage des fonctions de nos
cellules.
Il faut fondamentalement tenir compte du phénotype de chaque
patient. D’ailleurs, des réactions adverses du
Système Nerveux Central sont en stricte
corrélation avec des aplotypes particuliers.
Les cellules lymphocytes T, première défense
immunitaire de l’organisme, présentes
dès les premières années de vie dans
le thymus, subissent une véritable programmation immunitaire.
Mais, certaines de ces cellules, définies
d’«auto
agressives » et de dérivation thymique, peuvent
échapper au contrôle de
l’autorégulation pour
des causes en général iatrogène.
Celles-ci
parviennent dans le torrent hématique avec la
potentialité de déclencher des maladies auto
immunitaire (notamment chez les patients atteints du syndrome
autistique, de trouble de comportement, de retard de langage ou de
schizophrénie…)
Certains tissus par contre, bénéficient
d’une
protectio n naturelle contre l’action de ces cellules. Il
s’agit en particulier des tissus du cerveau et de la moelle
épinière qui, sous le contrôle
particulier de la Glia disposent d’un rapport
spécifique de prolongements entre les vaisseaux sanguins et
les tissus nerveux.
Cependant, une telle protection anatomique à
l’entrée des cellules T « auto
agressives »
reste moins
efficace lors de processus inflammatoires et allergo immunologique
affectant les tissus du Système Nerveux Central. Cette perte
d’efficacité est
généralement causée par des
métaux lourds,
des ADN virus, des virus vivants, atténués
(vaccin) ou iatrogènes (médicaments). Ces
cellules immunitaires, auto réactives vont ainsi
pénétrer la barrière hémato
encéphalique.
De telles observations ont été mises en
évidence par nos études publiées en
2002, (Massimo Montinari, Autismo – macro Ed) et
successivement validées par les études de Zoltan
Fehervani et Shimon Sakaguchi en Octobre 2006 (scientific american).
Une autre observation se référa aux
caractéristiques des cellules impliquées dans les
infiltrations au niveau intestinal et intervenant de façon
crucial dans la genèse du syndrome autistique.
Quatre années suite à notre observation et
description des mécanismes immunitaires, des auteurs
japonais ont démontré comment la cellule
immunitaire,
possédant un intérêt
inapproprié vers les tissus, puisse être la cible,
et en conséquence être
détruite par d’autres composants du
système immunitaire.
Les cellules régulatrices, plus communément
appelés T-Regs, parviennent à supprimer
l’activité auto immunitaire. Ces
mécanismes ne sont pas encore bien connus. Cependant, la
codification que celles-ci
peuvent avoir pour les molécules de classe II du
système
HLA, serait susceptiblement liée à la cassure des
ponts di-sulfures due au métaux et virus.
Par ailleurs, elles réussissent à supprimer la
multiplication de nombreuses cellules du système immunitaire
et la sécrétion de cytokines.
Ainsi, la perméabilité des parois intestinales
représente un fait pathologique imputable au syndrome
autiste et aux dérangements du comportement. Celle -ci est
essentiellement responsable d’un cortège
symptomatique de la maladie, généralement
corrélatif au cumul des radicaux libres au travers du cercle
entéro-hématique, dans la région de
l’encéphale, et en conséquence, un
cumul
cytoplasmique et
mitochondriale.
Les peptides opioïdes sont présents dans les urines
des sujets avec aplotype commun et, si uniquement, ces sujets
présentent une altération des
mécanismes enzymatiques, propres à la Glia, alors
ces opioïdes traversent la membrane hémato
encéphalique entraînant une accumulation neuronale
et en conséquence, une apparition de différents
cadres cliniques.
Ainsi, un défaut de la perméabilité de
la membrane
hémato encéphalique constituerait
l’événement pathologique qui
détermine le syndrome lui-même.
De telles observations ont été
validées par les chercheurs K. Reichelt et P.Shattock
ouvrant ainsi,de nouvelles frontières à
l’immunogénétique appliquée
dans les
pathologies du Système Nerveux Central et dans le traitement
du syndrome autistique, troubles du comportement,
difficultés scolaires…
De même, les études menées par le
professeur A.Pelliccia qui, en associant diverses formes
d’épilepsie pharmaco résistante aux
produits
laitiers, a démontré une amélioration
du cadre
clinique
(électroencéphalogramme) des patients,
après avoir
suspendu le lait et ses dérivés de leur
alimentation.
Il confirma également la présence de
mêmes antigènes
d’histocompatibilité.
Les premières études menées par Dohan
en 1980, ont
permis d’établir une relation entre
l’absorption du gluten et l’incidence de la
schizophrénie (96% des cas). Il démontra, par la
même occasion, une
absence de schizophrénie dans les populations où,
pour des raisons culturel, l’alimentation est pauvre ou
complètement absente en gluten.
Au cours de cette même année, K.Reichelt incrimina
la présence de peptides dans les urines de sujetsautistiques
et schizophrènes.
En 1986, il observa une hyperpeptidurie, incriminant la
présence de casomorphine bovine 1-8 relative dans les urines
d’enfants autistiques, démontrant ainsi une
hyperpeptidemie s’accompagnant d’une
hyperpeptinurie.
De telles observations ont permis d’établir le
rôle
du gluten et de la caséine sous la forme respective de
glutenmorphine et de la casomorphine sur le Système Nerveux
Central avec une inhibition de la
maturation normale des neurones.
En effet, l’accumulation de ces opioïdes inhibe le
développement normal du système nerveux central,
déterminant un disfonctionnement progressif. Ainsi, on
confirmerait notre hypothèse selon laquelle la
casomorphine serait le médiateur de
l’état de la psychose post partum.
Ces opioïdes seraient donc à la base de pathologies
tels la schizophrénie.
Enfin, selon les études de P.Shattock, les peptides
«
opioïdes », constitués de courtes
chaînes
d’acides aminés, seraient responsable de :
1. la réduction de la sensibilité à la
douleur,
2. l’altération des patters EEG potentiels
paroxystiques
3. l’altération des patters du sommeil
particulièrement au cours de stress
4. d’effets sur la mémoire et
l’apprentissage
5. la diminution de la sociabilité
6. la modification de la façon de se nourrir
7. l’implication du comportement
stéréotypé
8. la constipation et ralentissement péristaltique (selles)
9. la régulation de la température corporelle
10. d’effets sur le système immunitaire.
En conclusion, ces peptides, gluten et caséine,
dérivés de protéines alimentaires,
jouent un
rôle
prépondérant dans les pathologies du
système
nerveux central, contribuant ainsi à la genèse de
nombreuses pathologies tels l’hypo hyperactivité,
les difficultés d’apprentissage, la dyslexie, la
dysphasie, le retard de langage, les retards psycho –moteurs,
les troubles du comportement ou encore les syndromes autistiques,
l’épilepsie, la
schizophrénie…
Massimo Montinari MD FRSH
Président du comité scientifique STELIOR
Genève (CH) – directeur du centre de
recherches scientifiques de ASIAS d’Afragola.
– responsable de la recherche médicale S.r.l
–
responsable du bureau sanitaire de la IXème
division mobile de la police de l’Etat Italienne.
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