L'existence des
peptides
trifoliés comme preuve de la toxicité
des amalgames dentaires
Réponse
phyto-active à
l'intoxication
Abandon des
amalgames dentaires comme
solution de restauration coronaire
|
Docteur Christophe
Girardin Andréani
[diplômé
de la faculté de chirurgie dentaire de Nancy et de la
faculté de médecine de Lyon, chirurgien dentiste
en invalidité professionnelle, enseignant
bénévole à la faculté de
médecine de Paris XIII et de Rabat (Maroc) dans le cadre du
DUMENAT de phytothérapie, enseignant à l'Institut
Européen de Santé Naturelle, chercheur
indépendant en phytothérapie et en
médecine énergétique,
hygiéniste et nutritionniste]
Première
partie :
Hypothèse
nouvelle sur l'étiopathogénie du syndrome
alimentaire d'intoxication et implication des métaux
dentaires dans les mécanismes pathologiques liés
à la perte de l'intégrité de la
muqueuse de l'intestin grêle (troubles du comportement chez
l'enfant et l'adulte, troubles nutritionnels, troubles digestifs,
maladies auto-immunes et
neuro-dégénératives)
Deuxième
partie :
Pour une
méthode phyto-active de détoxication,
alimentation raisonnée et supplémentation,
éthiopathogénie du syndrome alimentaire dans son
implication thérapeutique quant à l'utilisation
des actifs végétaux, de la spiruline, de la
chlorelle, du MSM et du silicium organique dans les traitements
détoxiquants
Troisème
partie :
Mise
à l'index des amalgames dentaires au mercure,
dépose de ceux-ci (C.A.T. et protocole de dépose)
TABLE
DES MATIERES
I/
L'amalgame dentaire, principal responsable du syndrome digestif
1/
introduction - 2/ anatomo-physiologie de la muqueuse du grêle
- 3/ la contamination par les métaux lourds,
cinétique dans l'organisme - 4/ le mécanisme du
syndrome digestif - 5/ les manifestations pathologiques du syndrome
digestif -6/ conséquences thérapeutiques - 7/
conclusions
II/
Une méthode phyto-active de détoxication,
protocole simplifié de mise en place
1/
les
principes de base - 2/ la détection - 3/ le
régime alimentaire hypotoxique - 4/ la consultation et la
prescription - 5/ protocole de détoxication - 6/ fiche de
suivi
III/
Mise à l'index des amalgames au mercure et protocole de
dépose
I/
L'amalgame dentaire, principal responsable du syndrome digestif
1/
Introduction
Le
développement de multiples pathologies autrefois inconnues
ou peu représentées sur le plan
épidémiologique, tant en termes d'incidence que
de prévalence, a forcé les chercheurs
à imaginer de nouveaux mécanismes
étiopathogéniques.
L'étude des
maladies auto-immunes ou de l'autisme notamment a
révélé l'importance primordiale du
facteur alimentaire dans maints processus pathologiques. D'autres
recherches ont souligné l'importance du facteur
toxicologique lié à l'omniprésence
dans l'environnement de substances toxiques (du grec toxicos signifiant
à peu près " bon pour les flèches ")
surtout représentées par les métaux
lourds, ceux-ci agissant soit directement en se fixant sur les
cellules, soit indirectement en se fixant sur les enzymes digestives,
aggravant de ce fait le problème lié à
l'alimentation moderne inadaptée.
Ces deux facteurs,
alimentaire et toxicologique, s'interpénètrent
vraisemblablement dans un schéma polyéthiologique
qui passe obligatoirement par la perte de
l'intégrité de la muqueuse intestinale,
première étape a priori inattendue de pathologies
aussi variées que l'autisme de l'enfant, la
schizophrénie de l'adulte, toute une gamme de troubles
comportementaux variés, toutes ou presque toutes les
pathologies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde,
sclérose en plaques, certaines maladies
thyroïdiennes…), et peut-être des
maladies neuro-dégénératives comme
Parkinson ou Alzheimer.
Une
découverte récente (1996) concernant des
éléments majeurs du métabolisme
intestinal, les peptides trifoliés, nous amène
à penser que peut-être le facteur primordial et
initial de ce que Jean Seignalet avait choisi d'appeler le " syndrome
digestif " n'est pas le facteur alimentaire mais plutôt le
facteur toxique représenté par l'ingestion de
métaux lourds.
Cette
hypothèse, si elle se vérifie, confirmera
l'implication des amalgames et métaux dentaires dans une
grande majorité de troubles pathologiques divers, nous
forcera à revoir nos stratégies
thérapeutiques, de façon radicale et drastique,
et nous obligera à insister lourdement sur la phase
intestinale de la détoxication. Mais surtout, dans ce cas
précis du syndrome digestif plus que dans toute autre
pathologie, la prévention prendra une place majeure et
passera par l'abandon pur et simple de l'amalgame
dentaire en tant que technique de restauration coronaire
de l'organe dentaire, une technique obsolète et dangereuse
qui déjà, lors de son invention il y a plus de
cent cinquante ans, avait fait l'objet des plus âpres
controverses.
2/
Anatomo-physiologie de la muqueuse de l'intestin grêle
La muqueuse de
l'intestin grêle est un organe clef dont l'importance
fondamentale est méconnue. Parce qu'elle constitue la
principale interface entre le monde extérieur et l'organisme
vivant, elle subit en direct l'impact des troubles psychosomatiques
dépendant du relationnel.
En effet, c'est au
niveau de cette mince membrane que s'opère une
mystérieuse alchimie que les psychologues
décrivent comme la transformation de l'avoir en
être. Les aliments que nous absorbons ne font pas partie de
nous-mêmes - pas encore. Quand nous ingérons un
fruit ou un morceau de viande, nous intégrons à
notre organisme un fragment d'un monde qui, parce qu'il nous est
extérieur nous est aussi étranger.
Après avoir
subi les étapes de la digestion, mastication et
dégradation chimico-physique par les enzymes digestives, ces
morceaux du monde extérieur, arrivés au niveau de
l'intestin grêle, passent sous forme
d'éléments simples dans la circulation
générale jusqu'aux cellules qui les agenceront en
nouvelles molécules, de fonction ou de structure et qui sont
des parties intégrantes de notre organisme. La transmutation
de l'avoir (le monde extérieur) en être (notre
corps) s'est opérée.
La muqueuse intestinale
du grêle est donc un filtre sélectif qui laisse
passer dans la circulation générale des
nutriments simples non toxiques, acides aminés, acides gras,
sucres simples, oligo-éléments et sels
minéraux, vitamines. Par ailleurs elle bloque les substances
toxiques ou antigéniques de poids moléculaire
important ou moyen, formant ainsi quand elle est intègre une
efficace ligne de défense contre les agresseurs venus de
l'extérieur. Les recherches physiologiques ont
démontré que chez un sujet sain, quelques rares
peptides pouvaient franchir la barrière intestinale, mais en
quantité insuffisante pour provoquer une quelconque
pathologie (moins de 1 pour mille).
La muqueuse du
grêle est un élément clef du syndrome
digestif, puisque l'essentiel des nutriments qui nous permettent de
nous construire, de nous reconstruire en permanence et de fonctionner
doit d'abord la franchir avant d'atteindre nos cellules. Mais la
muqueuse du grêle est une barrière
sélective qui doit trier le bon grain de
l'ivraie, laisser passer les nutriments indispensables et stopper les
substances toxiques ou antigéniques.
L'épithélium
tapissant la lumière de
l'intestin grêle, organisé en une alternance de
villosités et de cryptes dont la surface totale
dépasse chez un sujet adulte les cent mètres
carrés (600 mètres carrés si on tient
compte de la bordure en brosse des entérocytes, soit la
surface d'un terrain de foot-ball) est composé d'une
muqueuse formée d'une seule couche de cellules surtout
représentées par les entérocytes parmi
lesquels se trouvent disséminées les cellules
à mucus. Ces dernières fabriquent des mucines en
grand nombre et des molécules protéiques
protectrices et réparatrices, les peptides
trifoliés. Composés de six
molécules de cystéine réunies par des
ponts disulfures, ces peptides présentent une forme spatiale
complexe qui les fait ressembler à un trèfle
à trois feuilles (d'où leur
dénomination) structure compacte leur permettant de
résister aux attaques des enzymes protéolytiques.
La fonction majeure des
peptides trifoliés est double, elle consiste d'une part
à protéger la muqueuse intestinale et d'autre
part à accélérer sa
réparation, en cas de lésions souvent multiples
et conséquences d'une alimentation agressive parce
qu'inadaptée et/ou toxique.
L'existence de ces
peptides trifoliés est connue depuis peu et à
notre connaissance n'est dans la littérature scientifique
citée que par quelques rares auteurs :
- Sands
et Podolsky en 1996 (the trefoil peptide family in
Annual revue of Physiology)
- Amiranof
également en 1996 (le peptide " en feuille de
trèfle ", protecteur de l'intestin agressé,
Médecines/Sciences)
- Seignalet
en 2001 (l'alimentation ou la troisième médecine,
François-Xavier de Joubert éditeur).
L'absence de consensus
entre les diverses disciplines scientifiques et l'excès de
spécialisation ont empêché que soit
fait le rapprochement entre l'importante teneur en soufre de ces
peptides et un mécanisme pathologique possible en relation
avec l'affinité des métaux lourds pour cet
élément simple, affinité telle qu'elle
permet la fixation de ceux-ci tant au niveau des groupements thiols
libres qu'au niveau des ponts disulfures (après rupture de
ceux-ci).
Nous devons en effet
garder en mémoire que le principal mécanisme de
toxicité des métaux lourds repose sur cette
affinité chimique, le soufre étant un
élément majeur de la matière vivante
au même titre que le carbone, l'hydrogène,
l'oxygène et l'azote. La présence de soufre dans
presque toutes les molécules organiques surtout les
protéines contenant des acides aminés
soufrés (méthionine, cystéine,
taurine) explique que l'impact toxique se fasse à de
multiples niveaux (matériel chromosomique, enzymes,
membranes cellulaires, glutathion et mécanismes de lutte
contre les radicaux libres, protéines de structure et de
fonction…).
Nous nous limiterons
ici à évoquer les conséquences de la
fixation du mercure dentaire sur les peptides trifoliés
intestinaux.
3/
la contamination par les métaux lourds, cinétique
dans l'organisme
3-1/
Soufre et métaux lourds :
Les chimistes utilisent
la grande affinité des métaux lourds (mercure,
plomb et cadmium) pour mettre en évidence la
présence d'acides aminés soufrés dans
une protéine. Celle-ci est mise en présence de
sels de métaux lourds en solution aqueuse, ce qui provoque
une fixation des atomes métalliques sur les atomes de soufre
et la formation d'un précipité par floculation.
En milieu biologique,
le soufre est aujourd'hui considéré comme un des
éléments constitutif de la matière
vivante, au même titre que le carbone,
l'hydrogène, l'oxygène et l'azote.
On le trouve dans de
nombreuses molécules organiques, particulièrement
les protéines contenant les acides aminés
méthionine, cystéine et taurine. Le soufre se
trouve principalement sous forme de groupements thiols -SH ou de ponts
disulfures RADICAL - S - S - RADICAL.
Les ponts disulfures se
forment par la réunion de deux groupements thiols, par perte
des atomes d'ohydrogène.
L'affinité
soufre et métaux lourds est telle que les atomes
métalliques se substituent facilement à l'atome
d'hydrogène des groupements thiols et peuvent même
briser les ponts disulfures comme le démontre
l'expérience citée plus haut et permettant de
mettre en évidence la présence de soufre dans une
protéine.
Parce que
le soufre est répandu dans tout l'organisme et dans de
nombreuses protéines et molécules, l'impact
pathologique des métaux lourd se manifeste partout, dans
tous les organes, dans toutes les cellules et à tous les
niveaux métaboliques et enzymatiques.
Les métaux
lourds vont donc agir de multiples façons et à
tous les niveaux, tant sur les protéines de fonction que sur
les molécules de structure :
- enzymes (les enzymes
sont des protéines souvent soufrées qui
contrôlent toutes les réactions chimiques d'un
organisme, soit environ dix mille par seconde chez l'homme)
- membranes cellulaires
(une cellule ne vit que parce qu'elle peut importer de
l'énergie et des matières premières de
l'extérieur, exporter les substances spécifiques
fabriquées selon sa fonction et éliminer les
déchets métaboliques. En se fixant sur la taurine
dont les membranes cellulaires sont riches, les échanges
membranaires peuvent être bloqués, avec pour
conséquences évidentes une altération
de la fonction cellulaire, que la cellule soit cardiaque, nerveuse,
musculaire, hépatique…)
- membranes des
organites intracellulaires (selon un même
mécanisme et avec des conséquences identiques
c'est-à-dire un dysfonctionnement cellulaire voire une
destruction)
- peptides
trifoliés (dont on sait qu'ils sont formés de six
atomes de cystéine et protègent la muqueuse du
grêle)
- glutathion (petit
peptide contenant trois acides aminés dont la
cystéine, impliqué comme cofacteur dans de
nombreuses réactions enzymatiques et surtout
l'élément majeur de la lutte contre les radicaux
libres, donc contre le vieillissement cellulaire et la
cancérisation)
- mécanismes
de protection neuronale (là aussi le glutathion joue un
rôle majeur, notamment au niveau de la barrière
hémo-encéphalique)
- molécules
de structure (comme la kératine au niveau cutané,
le collagène du tissu conjonctif et osseux, la
chondroïtine sulfate des cartilages articulaires…).
3-2/
Les voies de contamination :
Les métaux
lourds et les autres métaux toxiques en
général, omniprésents dans
l'environnement, contaminent l'être humain par contact
cutané (cosmétiques aux sels
d'aluminium, certains désinfectants), par
injection directe par la voie sanguine ou transdermique
(vaccins), par inhalation
(poussières, fumées et vapeurs), par ingestion
(aliments solides et boissons contaminées, amalgames
dentaires, certains médicaments comme les pansements
gastriques, intoxications accidentelles ou empoisonnements, lait
maternel contaminé par le mercure dentaire), par
transmission materno-fœtale transplacentaire.
Les
conséquences toxicologiques de la contamination d'un
organisme par les métaux lourds diffèrent suivant
la voie d'entrée. On peut grosso modo distinguer deux cas de
figure concernant d'une part les métaux lourds qui se
retrouvent dans la circulation générale (contact
cutané, injection directe, inhalation, passage
transplacentaire), d'autre part ceux qui envahissent le tube digestif
(et dont une faible partie finira par rejoindre la circulation
générale).
Quand la contamination
passe dans la circulation générale sans passer
par le tube digestif, les métaux lourds rejoignent les
cellules où ils se fixent aux membranes, aux enzymes, au
matériel génétique. Le fonctionnement
de la cellule est perturbé voire stoppé par
blocage des échanges membranaires et des
réactions enzymatiques. Suivant le type de cellule
contaminée, les signes cliniques seront
différents, représentés par des
manifestations hépatiques, rénales,
neurologiques… Fixés au matériel
génétique, les métaux toxiques peuvent
provoquer des mutations cancérigènes ou la mort
cellulaire par apoptose.
Quand la voie
d'entrée de la contamination est le tube digestif
(contamination par voie orale), ce qui est le cas notamment avec les
eaux riches en plomb venant d'anciennes canalisations ou avec les
quinze à vingt microgrammes (estimation basse) de mercure
ingérés en moyenne chaque jour par les porteurs
d'amalgames dentaires (chiffres de l'OMS), les peptides
trifoliés et les enzymes digestives sont les
premières molécules soufrées
à entrer en contact avec ces polluants et à les
fixer.
Les
conséquences sont immédiates et expliquent
l'impact considérable des intoxications par les
métaux lourds sur le syndrome digestif :
- en ce
qui concerne les enzymes digestives, celles-ci
déjà inefficientes par rapport aux
molécules inconnues de l'alimentation moderne sont
modifiées dans leur structure
stéréochimique et physique par les
métaux lourds, ce qui augmente d'autant leur
inefficacité
- en ce
qui concerne les peptides trifoliés, ceux-ci
sont également modifiés dans leur structure
spatiale sur laquelle repose leur résistance aux enzymes
protéolytiques. Non seulement ils perdent leur
efficacité protectrice et réparatrice sur la
muqueuse du grêle, mais on peut aussi supposer qu'en ayant
subi une modification de leur structure protectrice, ils deviennent
largement vulnérables à l'action destructrice des
protéases.
Le résultat
immédiat est une muqueuse intestinale fragilisée
parce que non protégée et non
réparée en cas de lésion, bloquant le
passage de nutriments indispensables et laissant passer de nombreuses
substances toxiques comme les peptides opioïdes issus du
métabolisme du gluten et de la caséine, ou comme
des substances antigéniques comme Proteus mirabilis ou des
fragments de peptides microbiens responsables de multiples pathologies
auto-immunes.
Et parce que la
principale source orale de contamination mercurielle est d'origine
iatrogène, liée à la pose, la
dépose et la présence en bouche d'amalgames
dentaires au mercure, comme nous allons le démontrer
maintenant, il est urgent pour les praticiens en odontologie de mettre
définitivement au rebus cette méthode
archaïque de restauration coronaire, tant pour leur
santé propre que pour celle de leurs patients.
3-3/
La contamination par le mercure dentaire :
Libération
buccale du mercure dentaire :
L'étude
épidémiologique de Tûbingen,
réalisée en 1996 sur 20 000 porteurs d'amalgames,
et l'étude in vivo de Vimy (réalisée
en 1990 par un expert de l'OMS et portant sur cinq brebis gestantes)
démontrent sans contestation possible que les amalgames
dentaires sont la principale source de mercure
ingéré.
Outre les vapeurs
libérées par les amalgames dentaires et dont la
réalité est attestée par une
étude de la commission européenne
(réalisée de 1981 à 1995, voir le
rapport au Sénat déposé en 2001 par
Gérard Micquel), les porteurs de ce type de restauration
ingèrent quotidiennement des doses de mercure difficilement
quantifiables.
Par ailleurs les normes
fixées par l'OMS et la commission européenne et
concernant les doses maximales de métaux lourds pouvant
être ingérées statuent pour le mercure
à une DHT ou dose hebdomadaire tolérable de 5
microgrammes par kilogramme de masse corporelle.
Soit 26 microgrammes
par jour pour un sujet de 50 kg et 13 microgrammes par jour pour un
enfant de 25 kg. L'étude de Tübingen
présente des résultats chiffrés
alarmants, proportionnels au nombre d'amalgames présents en
bouche et allant de 54 à 173 microgrammes de mercure par
litre de salive après mastication.
Sachant que les glandes
salivaires produisent environ 1 litre de salive par jour (et la
pratique du crachat se raréfiant), on peut extrapoler ces
chiffres à la quantité totale de mercure
d'origine exclusivement dentaire ingérée par
jour, soit beaucoup plus que la norme OMS.
Ainsi il est plus que
probable que l'ingestion de ce mercure, d'origine exclusivement
dentaire, suffise à dépasser, et parfois
largement, le seuil officiellement admis, sans que soit pris en compte
l'apport nutritionnel.
Sans
entrer dans une polémique qui réjouirait des
collèges d'experts toujours ravis de se renvoyer
à la figure chiffres et statistiques contradictoires, nous
retiendrons que le mécanisme de fixation des
métaux lourds sur les peptides trifoliés est de
nature à relancer le débat sur la
réelle toxicité des métaux
employés en dentisterie, toxicité encore trop
souvent contestée par les instances scientifiques
officielles.
Transmission
materno-fœtale :
L'étude
réalisée en 1990 par Vimy et collaborateurs
(chercheur canadien expert auprès de l'OMS sur les
problèmes liés à la contamination
mercurielle) et publiée dans l'American Journal of
Physiology (voir le rapport au Sénat, Gérard
Micquel 2001) démontre de façon
péremptoire la réalité de la
transmission materno-fœtale des toxiques
métalliques.
Cette étude
ayant porté sur des brebis gestantes sur lesquelles ont
été posés des amalgames dentaires
prouve que le mercure de ceux-ci passe très rapidement dans
l'organisme du fœtus. En effet les pics sériques
sont enregistrés quarante-huit heures seulement
après la pose de l'obturation coronaire.
Le mercure se retrouve
également dans tous les organes, foie, reins, cerveau,
thymus, et dans le lait maternel.
La rapidité
de cette transmission s'explique par un processus lié
à la préservation des espèces et qui
se réfère au fait qu'en valeur absolue, une
reproductrice a plus d'importance que sa progéniture
à tel point qu'en cas de manque de nourriture, les femelles
rattes, chattes, blaireaudes ou louves peuvent aller jusqu'à
dévorer leurs petits.
Cette
prépondérance féminine qu'on retrouve
dans les sociétés humaines occidentales sous
forme de galanterie - mais elle se perd - peut suffire à
expliquer que toute grossesse soit une occasion de
détoxication massive de la mère au
détriment du fœtus.
Ainsi Klinghart,
thérapeute américain
spécialisé dans la détoxication,
n'hésite pas à affirmer que " chez une femme
enceinte, le fœtus est une poubelle ". Il est malheureusement
certain que derrière l'indélicatesse de la
formule lapidaire se cache une vérité biologique.
3-4/ Que deviennent
les
métaux lourds dans l'organisme :
L'organisme
dispose de
moyens de défense adaptés aux agressions venant
de l'extérieur, qu'elles soient microbiennes ou toxiques.
Les
molécules toxiques comme de nombreux médicaments
allopathiques, les engrais et pesticides, les " phytosanitaires ", les
agents polluants comme les dioxines, les nitrosamines, les
benzopyrènes, les éthers de glycol (la liste est
infinie) sont métabolisées au niveau du foie
jusqu'à devenir inoffensives. Cette détoxication
se fait en deux étapes, la phase I,
oxydative et qui repose sur un groupe d'enzymes appelé
cytochrome P450, la phase II qui rend les
métabolites toxiques hydrosolubles et en permet
l'élimination par voie rénale ou intestinale.
Il
semblerait que les
métaux suivent d'autres voies d'élimination,
directement par voie digestive (intestinale), salivaire,
rénale parce que déjà sous forme de
sels hydrosolubles.
Une
partie des atomes
métalliques se fixera sur les ponts disulfures ou les
groupements thiols où ils provoqueront diverses pathologies
en fonction de leur localisation.
Une
autre partie des
métaux lourds se fixera au cœur des cellules,
où ils seront piégés de par la
fermeture des puits ioniques membranaires.
Ce
mécanisme de blocage des échanges membranaires
d'une cellule ayant capté des atomes de métaux
lourds constitue très vraisemblablement un moyen de
protection contre l'intoxication.
On
peut comparer ce
système consistant à isoler une substance toxique
du milieu organique, en la piégeant au cœur d'une
cellule sacrifiée, à un système
carcéral qui, pour protéger une
société et garantir la
sécurité de ses citoyens, procède
à l'isolement des dangereux malfrats dans des quartiers de
haute sécurité ou QHS.
En
fait, si on
considère les métaux toxiques présents
à un instant t dans la circulation
générale, il faut se souvenir qu'ils proviennent
soit d'une contamination extérieure active, soit d'une
contamination interne par destruction de cellules ayant
piégé les atomes de métaux lourds et
détruites parce qu'arrivant en fin de vie (selon le
mécanisme physiologique, donc non pathologique, du
renouvellement cellulaire ou turn-over).
3-5/
Conséquences thérapeutiques
Sur le plan
thérapeutique, cette conception des mécanismes de
l'intoxication nous amène à conclure que la
détoxication, pour être efficace et surtout pour
ne pas créer plus de problèmes qu'elle n'en
résoud, devra respecter certains principes
teintés de prudence et s'intégrer à
une stratégie globale :
- éviter les
chélateurs chimiques type EDTA, DMSA, DMPS qui violent les
moyens de défenses naturels et libèrent dans la
circulation générale des toxiques actifs en
quantité incontrôlable, et de plus ces
chélateurs sont délétères
pour le foie et les reins et chélatent non seulement
métaux lourds mais aussi calcium et
oligo-éléments
- s'attaquer
exclusivement aux métaux lourds " circulants " dans le
milieu extra-cellulaire, qu'ils soient sous forme libre (sels solubles)
ou fixée (liés aux atomes de soufre
présents dans de nombreuses structures organiques)
- et parce que toute
détoxication, même à base de
phyto-actifs, libère des métaux lourds toxiques
et qu'il faut protéger l'organisme jusqu'à leur
élimination, il faut recourir à une
stratégie globale axée sur la
chélation, la protection des émonctoires et des
organes sensibles, le renforcement du système immunitaire et
des systèmes de lutte contre les radicaux libres, la
protection du tube digestif et particulièrement de la flore
intestinale.
Et en toute logique, la
lutte contre les intoxications par les métaux lourds sera
à la fois préventive (éviter
l'exposition) et curative (éliminer les métaux
toxiques en circulation). Dans cette logique alliant prudence et
efficacité, la phytothérapie sera d'une aide
précieuse.
4/
Le mécanisme du syndrome digestif
4-1/
Le syndrome digestif, entité polyfactorielle :
Le syndrome digestif
est une entité nosologique complexe, à trois
facettes représentées par :
- un
facteur psychologique, soit un terrain
fragilisé par une atteinte chronique et ancienne, soit un
état ponctuellement déficient,
conséquence d'un traumatisme ponctuel ou d'un stress
récent
- un
facteur nutritionnel, lié à une
alimentation toxique parce que riche en substances chimiques de
synthèse (il existe en effet plus de dix mille additifs
alimentaires autorisés au monde, exhausteurs de
goût, colorants, agents de texture, phosphates, glutamate,
aspartam…), ou contenant des molécules "
nouvelles " comme le gluten et la caséine, non reconnues par
nos enzymes digestives et incomplètement
métabolisées, ou encore contenant des
molécules toxiques parce que résultat d'une
cuisson à température excessive
- un
facteur environnemental, conséquence d'une
pollution omniprésente par les métaux lourds.
4-2/
Alimentation ancestrale et alimentation moderne :
Depuis
quelques
décennies des chercheurs précurseurs ont
relié de multiples pathologies jusqu'alors mal connues
à une origine d'abord alimentaire et compliquée
par l'intoxication.
L'homme
étant apparu sur terre il y a quatre ou cinq millions
d'années a d'abord vécu selon une
économie basée sur la chasse et la cueillette.
Cet ancêtre nomade s'est donc alimenté de
substances naturelles essentiellement crues,
végétaux, viande animale et sans doute humaine
à l'occasion, poissons.
Bien
qu'ayant
découvert le feu il y a quatre cent mille ans, ce n'est
qu'il y a environ dix mille ans qu'il a commencé
à cuire ses aliments, à la fin du
paléolithique et en devenant sédentaire,
cultivateur et éleveur.
Mais
c'est surtout il y
a deux siècles, au début de la
révolution industrielle, que l'alimentation fut
bouleversée par les sélections à
outrance des espèces végétales et
animales, l'apparition de procédés industriels de
culture, récolte, conservation, et le nombre croissant
d'additifs chimiques dans nos aliments. L'irradiation et l'utilisation
des hautes températures, pour la cuisson et la conservation,
n'ont fait qu'aggraver les choses, sans parler du danger
émergent que présentent les OGM.
4-3/
Lésions intestinales initiales :
Notre
alimentation
moderne, toxique, carencée, oxydée, est donc
inadaptée à notre tube digestif, tant au niveau
anatomo-physiologique qu'enzymatique.
Il
est acquis
aujourd'hui que l'alimentation moderne, inadaptée et
toxique, provoque directement de nombreuses lésions
intestinales qui se surinfectent par la candidose, la colibacillose et
diverses parasitoses.
4-4/
Troubles enzymatiques :
Notre
alimentation
moderne contient des molécules complexes comme le gluten et
la caséine qui ne peuvent être correctement
métabolisées faute d'enzymes adaptées.
Le résultat est la fabrication de métabolites
appelés peptides opioïdes qui passent dans la
circulation générale et provoquent des troubles
neurologiques comme l'autisme, l'hyperagressivité,
l'hyperactivité… Les métaux lourds
interviennent indirectement dans ces perturbations enzymatiques -
surtout ceux provenant de la contamination orale par les aliments ou
les amalgames dentaires - en se fixant sur les enzymes digestives,
protéines soufrées, ce qui les rend encore plus
inefficientes par rapport aux " nouvelles molécules ".
4-5/
Conséquences pathologiques :
La
muqueuse ainsi
lésée perd son efficacité de filtre
sélectif, ce qui se manifeste de diverses façons
:
-
blocage
de l'assimilation des nutriments, d'où
carences et anorexies
-
passage
de " grosses structures " antigéniques comme
des fragments de protéines microbiennes voire des
bactéries entières responsables dans la
circulation générale de nombreux
mécanismes auto-immuns. L'exemple de la polyarthrite
rhumatoïde nous permettra de mieux saisir ce
phénomène : le tube digestif contient
naturellement une flore variée qui se développe
en principe sans aucune manifestation pathologique. Parmi ces
bactéries se trouve Proteus mirabilis qui, en passant dans
la circulation générale à travers une
muqueuse lésée, va déclencher un
mécanisme de défense immunitaire. Or, la
structure antigénique de ce micro-organisme est
très proche de celle de certaines cellules articulaires, qui
vont être détruites par notre système
immunitaire en même temps que Proteus mirabilis.
-
passage
de substances toxiques comme les peptides
opioïdes issus du mécanisme incomplet du gluten et
de la caséine.
De
multiples
pathologies découlent de ce mécanisme, comme les
troubles neurologiques et nerveux, immunitaires et allergiques,
cutanés, digestifs, hormonaux, métaboliques,
tumoraux, hépatiques, rénaux,
cardio-vasculaires… A priori on est en droit de suspecter,
dans tout symptôme quel qu'il soit, une possible origine
alimentaire et toxique, par lésion intestinale sous-jacente.
4-6/
Mécanisme traditionnellement admis :
En
fait, le
mécanisme pathologique traditionnellement admis repose sur
une cause alimentaire majeure et initiale
(inadaptation de nos enzymes aux " nouvelles molécules ", ce
qui provoque irritation intestinale chronique, dysbiose, et passage
dans le sang de substances opioïdes ou
antigéniques), aggravée
secondairement par l'action des métaux lourds toxiques.
Nous
pensons au
contraire que soit le facteur initial est d'origine environnementale
(contamination par les métaux lourds selon la voie digestive
et action sur les peptides trifoliés), soit les deux
facteurs, environnemental et alimentaire, sont contemporains, et qu'en
tout état de cause il n'y a pas
antériorité du facteur alimentaire sur le facteur
environnemental.
Si
cette
précision peut sembler n'être à
première vue qu'une simple argutie sémantique, en
fait les conséquences en sont importantes sur le plan
thérapeutique notamment, puisque dans le cas de l'autisme,
de la schizophrénie et des maladies auto-immunes, l'aspect
toxicologique est encore trop souvent négligé au
profit des traitements psychotropes, anti-inflammatoires, antalgiques
conventionnels.
4-6/
Rôle des métaux lourds, une nouvelle
hypothèse :
Jusqu'à
maintenant a donc prévalu l'hypothèse selon
laquelle l'origine alimentaire était le facteur initial du
syndrome digestif, simplement compliquée et
confirmée par l'exposition aux métaux lourds,
selon le schéma suivant :
Alimentation
inadaptée >>>>
lésions intestinales >>>>
passage de substances toxiques >>>>
pathologies auto-immunes ou toxiques (antigènes et peptides
opioïdes).
Ce
schéma
serait compliqué secondairement par les métaux
lourds qui dénaturent les enzymes digestives.
La
découverte des peptides trifoliés remet en cause
cette prépondérance chronologique du facteur
alimentaire sur le facteur toxique.
Nous
supposons que
suite à une intoxication, par voie alimentaire, par les
métaux lourds toxiques, les peptides trifoliés
dont on sait qu'ils sont formés de six molécules
de cystéine reliées par des ponts disulfures,
donc riches en soufre, fixent ces métaux lourds ce qui
provoque un changement de leur composition chimique et une
altération de leur structure spatiale
stéréochimique.
Le
résultat
immédiat de ce phénomène est une plus
grande fragilité des peptides trifoliés face aux
protéases et à leur destruction par celles-ci, de
même qu'une perte majeure de leur fonctionnalité.
Ce
qui revient
à dire que la muqueuse intestinale du grêle n'est
plus ni protégée ni réparée
en cas de lésion, ce qui constitue peut-être
l'événement initial de tout syndrome alimentaire
d'intoxication, avant l'impact des substances alimentaires
inadaptées et toxiques.
Le
schéma
serait alors le suivant :
Ingestion
de métaux lourds >>>> fixation
sur les peptides trifoliés >>>>
lésions intestinales dues à la mauvaise
alimentation et permises par la perte de la protection par les peptides
trifoliés >>>> passage de
substances toxiques ou antigéniques.
Bien
entendu les deux
mécanismes co-existent et
s'interpénètrent en permanence.
Il
serait sans doute
très intéressant de réaliser des
études cliniques portant sur des sujets sains et d'observer
si apparaissent sur la muqueuse du grêle des
lésions simplement provoquées par une
alimentation inadaptée, en l'absence de toute contamination
métallique.
Le
fait que des
nourrissons alimentés par le lait maternel
développent des maladies coeliaques
diagnostiquées au moment du sevrage nous fait supposer que
le facteur causal des lésions est bien l'intoxication par
les métaux lourds, venant dans le cas des
nouveaux-nés d'une transmission materno-fœtale.
4-7/
Régimes alimentaires, groupes sanguins et métaux
lourds :
La
théorie
selon laquelle les régimes alimentaires sont
différemment perçus comme toxiques selon les
groupe sanguins n'est pas à proprement parlé
nouvelle, mais c'est quand même au naturopathe
américain Adamo que revient le mérite de l'avoir
développée.
Selon
cette
théorie, les aliments, qu'ils soient d'origine animale ou
végétale, contiennent des substances
protéiques appelées lectines et qui
présentent des caractéristiques
antigéniques proches des éléments
caractérisant les groupes sanguins.
Pour
mémoire
nous rappellerons quelles sont les principales
caractéristiques des groupes sanguins, sur le plan des
affinités et des dysharmonies alimentaires :
-
goupe 0
:
le
plus ancien et le
plus représenté, corrrespondant au "
chasseur-cueilleur " paléolithique,
pariculièrement bien adapté à une
alimentation à base de protéines maigres (viandes
et poissons, du fait de la présence de phosphatase
alacaline, enzyme intestinale) et aux glucides à basse
densité (fruits et légumes)
-
groupe
A :
apparu
au moment de la
sédentarisation, correspondant à " l'agriculteur
", surtout adapté à la consommation de glucides
(FTG ou facteur de tolérance aux glucides
élevé)
-
groupe
B :
apparu
à
l'époque des changements climatiques et des grandes
migrations, c'est le groupe du " nomade " adapté
à un grand nombre d'aliments, tolérant
même assez bien les produits laitiers mais pas le gluten et
la gliadine du blé, le maïs, le poulet et le
sarrasin.
-
groupe
AB :
le
plus
récent, apparu il y a moins de 1000 ans, correspondant
à " l'homme moderne ", cumulant les
caractéristiques des autres groupes donc pouvant consommer "
de tout mais avec modération ", y compris les produits
laitiers, à l'exclusion du gluten, du poulet, du
maïs et du sarrasin.
Les
lectines
étant des protéines sont en principe
métabolisées au niveau intestinal par les
protéases en acides aminés,
éléments simples qui se retrouvent dans la
circulation générale et sont
redistribués aux cellules où ils participeront
à la synthèse protéique.
Malheureusement
ces
lectines, à proportion approximative de cinq pour cent,
franchissent telles quelles la muqueuse intestinale, provoquant une
réaction antigène/ anticorps avec agglutination
des protéines sur les cellules, en fonction des similitudes
avec les groupes sanguins. Il est bien évident que cette
réaction pathologique sera minimale si la muqueuse
intestinale est intègre et qu'elle augmentera
proportionnellement à la taille et au nombre des
lésions muqueuses.
Ainsi
les lectines du
lait présentant des similitudes avec les
antigènes du groupe B, quand un sujet 0 ou A consommera des
produits laitiers, son organisme provoquera une agglutination des
lectines passées dans la circulation
générale pour les éliminer.
Là
encore le
rôle des métaux lourds d'origine digestive, par
l'impact qu'ils auront sur les peptides trifoliés, sera
prépondérant dans ce mécanisme
morbide.
5/
Les manifestations pathologiques du syndrôme digestif
5-1/
L'autisme
L'autisme est une
pathologie mentale entrant dans la catégorie des troubles du
développement, d'apparition précoce.
L'autisme a
été décrit pour la première
fois en 1943 par Léo Kanner, thérapeute
américain, et présente un certain nombre de
symptômes dont l'association permet d'asseoir le diagnostic :
-
indifférence aux autres
- absence de langage ou
langage inhabituel, avec répétition de mots ou de
phrases
-
désintérêt pour les objets de
l'entourage
- activités
corporelles répétitives.
Par une curieuse
coïncidence, la même année (1943) un
autre psychiatre, autrichien celui-là, le Docteur Hans
Asperger décrivait sous le nom de autistischen Psychopathen
un syndrome de type autistique portant aujourd'hui le nom de syndrome
d'Asperger.
Les principales
perturbations liées au syndrome d'Asperger concernent la vie
sociale, la communication et la compréhension. En fait, le
sujet atteint de cette pathologie s'isole de son entourage en se
focalisant sur lui-même ou sur un comportement routinier,
voire obsessionnel, parce qu'il n'arrive pas à
décoder les informations qu'il reçoit ni
à transmettre ce qu'il ressent.
Aujourd'hui les
pathologies mentales de l'enfance font l'objet d'une classification
internationale calquée sur les observations de l'association
psychiatrique américaine et publiée sous le nom
de DSM IV ( Diagnostic and Statistical Manuel of mental disorders -
IVème édition 1994.
Selon cette
classification, il existe cinq Troubles Envahissants du
Développement ou TED :
- le trouble autistique
(Kanner)
- le syndrome
d'Asperger
- le syndrome de Rett
- le trouble
désintégratif de l'enfance
- le TED non
spécifié.
Le traitement des
troubles autistiques repose sur l'utilisation de médicaments
psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs, stimulants de
l'attention), sur une supplémentation nutritionnelle
(vitamine C, B6, magnésium), sur un suivi psychologique.
Certains auteurs, une
minorité en fait, font reposer leur traitement sur le
régime alimentaire d'exclusion du gluten et de la
caséine (régime SGSC ou régime sans
gluten sans caséine) et sur la détoxication par
chélation des métaux lourds.
En effet, comme nous
l'avons déjà exposé, le
mécanisme pathologique de l'autisme et peut-être
d'autres troubles du comportement repose sur l'existence de
lésions de la muqueuse intestinale, celle-ci laissant passer
dans la circulation générale des substances
toxiques appelées peptides opioïdes. Ces peptides,
qui agissent sur le SNC comme les dérivés
opiacés, proviennent de la dégradation
incomplète du gluten (protéinedu blé)
et de la caséine (protéine du lait), substances
non naturelles pour le tube digestif humain qui ne dispose pas des
enzymes adaptées à leur métabolisme.
Le fait que la
sécrétine en injection intra-veineuse (la
sécrétine est une hormone digestive qui favorise
la dégradation des protéines en acides
aminés) améliore rapidement les troubles
autistiques, tend à prouver la validité de la
théorie attribuant l'origine de l'autisme à une
toxicité alimentaire et environnementale (lésions
intestinales dues à l'action des métaux lourds et
laissant passer dans la circulation générale des
substances opiacées toxiques venant du gluten et de la
caséine).
5-2/
Les maladies auto-immunes
Les maladies
auto-immunes sont extrêmement nombreuses et il est
vraisemblable que bien des pathologies non encore
identifiées comme telles participent en fait du
même mécanisme.
Là aussi les
lésions intestinales de la muqueuse du grêle
semblent être les facteurs
étiopathogéniques initiateurs.
En fait la muqueuse
intestinale doit jouer son rôle physiologique de filtre
sélectif ne laissant passer que les
éléments nutritifs simples et bloquer les
substances toxiques ou microbiennes.
Quand ce filtre n'est
plus intègre, des peptides microbiens voire des
bactéries entières passent dans la circulation
générale où ils déclenchent
une réponse immunitaire. Si ces agresseurs
présentent des analogies antigéniques avec une
structure corporelle, alors le système immunitaire
détruira non seulement l'agresseur mais aussi les structures
corporelles concernées.
C'est le cas de la
polyarthrite rhumatoïde où l'agent agresseur -
Proteus mirabilis - présente une identité
antigénique similaire à celle de certaines
cellules articulaires.
D'autres pathologies
auto-immunes comme la sclérose en plaques, la fibromyalgie,
le syndrome de fatigue chronique, certaines maladies
thyroïdiennes (Basedow) et bien d'autres non encore
identifiées comme telles reposent sur le même
mécanisme, avec des agents agresseurs différents.
5-3/
Les troubles digestifs
Les métaux
lourds inhibant ou détruisant les peptides
trifoliés provoquent des lésions intestinales aux
conséquences multiples, sur le plan
général.
Il est bien
évident que les causes locales sont également
multiples, primaires comme les lésions intiales, la
destruction des villosités intestinales, la maladie de Crohn
ou maladie coeliaque, ou secondaires comme la dysbiose (candidose,
colibacillose), les carences alimentaires par défaut
d'absorbtion.
5-4/
Schéma
la place des
métaux lourds, et en particulier du mercure dentaire, dans
les troubles du comportement (autisme et schizophrénie), les
maladies auto-immunes et les troubles digestifs
Pronostic
des traitements du syndrome digestif
Les troubles du
comportement et des maladies auto-immunes sont dans 80% des cas
fortement améliorés par le régime
SGSC, du fait de la disparition des métabolites
opiacés (peptides opioïdes).
L'élimination
des métaux lourds (détoxication phyto-active)
s'accompagne également d'une amélioration
sensible, à la condition que l'intoxication n'ait pas
causé de lésions neurologiques
irréversibles.
Le danger de la
chélation chimique (EDTA, DMPS, DMSA) est de
libérer dans la circulation générale
des doses incontrôlables de toxiques pouvant à
nouveau provoquer des lésions définitives du SNC.
|
6/ Conséquences thérapeutiques :
6-1/
Détection :
Si l'intoxication orale
par les métaux lourds est l'événement
causal du syndrome digestif, par perte de l'efficacité
protectrice des peptides trifoliés, alors nous en concluons
que la détection des toxiques devra d'abord se faire au
niveau du tube digestif (analyse de salive), et par la mise en
évidence aisée de la dysbiose (analyse
coprologique). Quant à l'action thérapeutique
principale, elle devra s'exercer d'abord au niveau intestinal, de
façon à la fois préventive et
curative.
Cette
détection pourra être
complétée par un dosage des peptides urinaires,
qui permettent de souligner le passage dans la circulation
générale de métabolites toxiques,
appelés peptides opioïdes, issus de la digestion
imparfaite du gluten et de la caséine. La
fréquence de résultats positifs à ce
test simple devrait orienter les spécialistes de
l'alimentation à réviser radicalement leurs
positions sur la consommation de produits laitiers (caséine)
et de dérivés du blé (gluten).
Malgré les
multiples études épidémiologiques et
cliniques qui établissent un taux de guérison ou
en tout cas d'amélioration sensible proche de 80 % dans les
cas d'autisme, de schizophrénie et de diverses maladies
auto-immunes, simplement par la mise en place d'un régime
d'exclusion du gluten et de la caséine,
diététiciens et nutritionnistes continuent
à prôner la consommation de lait, pain et
fromages, surtout pour nos enfants, dans des campagnes de
désinformation criminelles, souvent financées il
est vrai par les industries laitières et les grandes
minoteries. Qui dans ces démarches absurdes fera la part des
choses entre incompétence, stupidité et
cupidité ?
6-2/
Traitement :
Nous
établirons également comme conséquence
de ce mécanisme toxique que la détoxication
à base d'actifs végétaux, qu'ils
soient administrés sous forme de compléments ou
d'aliments soigneusement choisis et préparés,
sera toujours préférable à toute
action par chélation chimique, surtout si celle-ci est
administrée par voie intraveineuse.
Parmi les actifs
végétaux que nous privilégions, il
convient de citer :
- spiruline
- chlorelle (riche en
chlorophylle et en cellulose, elle exerce son action
détoxiquante au cœur du tube digestif, et pendant
toute la durée du transit)
- extrait de feuille
d'olivier et de lentisque (par leur action régulatrice de la
flore intestinale, et par leur action antifongique et antiparasitaire)
- coriandre
- ail et ail des ours
et toutes les plantes de la même famille (parce que riches en
soufre).
On associera avec
profit à ces actifs végétaux silicium
organique (pour l'ouverture des membranes cellulaires et l'activation
des mécanismes anti-oxydants) et soufre organique sous forme
de MSM (pour la restauration de toutes les protéines
soufrées). Ces deux compléments organiques sont
prépondérants dans une cure de
détoxication, car administrés par voie orale ils
ont l'immense avantage d'agir in situ avec une extrême
rapidité.
La
détoxication pouvant provoquer une libération
importante de toxique, il sera fondamental d'associer à ces
divers compléments d'autres phyto-actifs capables de
protéger les organes sensibles et les
émonctoires, comme le foie, les reins, le cerveau, les
poumons :
- chrysanthellum
americanum
- gingko biloba
- desmodium
- chardon marie.
Un moyen efficace de
diminuer les doses toxiques est d'augmenter l'apport hydrique qui d'une
part provoquera une potentialisation du drainage donc de
l'élimination, et d'autre part permettra de diluer les
toxiques dans un plus grand volume acqueux. Certaines tisanes sont
particulièrement indiquées dans cette
démarche comme le thé vert (à laisser
infuser longuement) ou le " remède indien " à
base de graines d'anis, fenouil, carvi, cumin, coriandre (AFCCC).
Les
mécanismes que nous avons évoqués et
non encore étudiés en détail
permettent par ailleurs d'expliquer le rôle de la spiruline
et de la chlorelle dans les mécanismes de
détoxication. Ce rôle fondamental rend ces deux
substances incontournables, parce que leur action s'effectue
à la source même du problème de la
contamination et de la fixation des métaux lourds au
cœur du tube digestif, au moment exact de la phase initiale
de combinaison chimique avec les enzymes et les peptides
trifoliés.
Non seulement l'action
détoxiquante se fera de façon curative, mais elle
pourra se faire également de façon
préventive en cas de cures régulières
et pour ainsi dire continues, surtout pour la chlorelle dont la
richesse en cellulose non digérable par nos enzymes
digestives humaines et en chlorophylle sera conséquence
d'une présence persistante dans le tube digestif, tout au
long du transit et jusqu'à l'élimination par voie
rectale.
Pratiquer des cures
régulières à base de chlorelle et de
spiruline permettra donc de piéger les métaux
lourds avant même qu'ils n'aient commencé
à jouer leur rôle pernicieux sur notre organisme
(dans le cas d'une contamination par voie orale).
L'existence des
peptides trifoliés est également un argument
majeur plaidant pour l'emploi systématique du soufre
organique, sous forme de MSM, en tant qu'adjuvant des cures de
détoxication. De plus, l'efficacité des actifs
végétaux au niveau intestinal n'exclut pas une
efficacité non moins grande sur la détoxication
des métaux ayant contaminé l'organisme par la
voie générale.
7/
conclusions :
Si
notre
hypothèse est exacte, selon laquelle
l'événement majeur du syndrome digestif est
représenté par la perte d'efficience des peptides
trifoliés, alors nous devons réviser nos
conceptions notamment concernant la conduite à tenir sur le
plan clinique :
-
pratiquer au stade de
la détection et de la confirmation du diagnostic des
analyses simples de salive et de matières fécales
-
privilégier un traitement à base d'actifs
végétaux administrés par voie orale
par rapport à une chélation chimique par voie
veineuse
-
faire reposer le
traitement sur l'utilisation principale de spiruline, chlorelle, MSM,
silicium organique
-
après la
fin de la cure de détoxication, continuer
régulièrement une prévention
basée sur les mêmes ressources
thérapeutiques
-
considérer
le traitement et la protection de la muqueuse du grêle comme
des éléments fondamentaux de la
stratégie, en utilisant dans cet objectif les ressources
végétales particulièrement efficaces
dont nous disposons (feuille d'olivier, pistachier lentisque, ail).
Et
parce que, nous
l'avons déjà souligné plus haut, la
principale source digestive de métaux lourds, en dehors des
cas de plus en plus rares de saturnisme lié à la
vétusté de l'habitat (anciennes peintures au
plomb, canalisations d'eau), est d'origine dentaire, il faut admettre
que la pose des amalgames au mercure est un facteur
étiopathogénique majeur dans le
déclenchement du syndrome digestif, syndrome qui
s'accompagne de troubles comportementaux majeurs (autisme,
schizophrénie) et auto-immuns gravissimes
(sclérose en plaque, polyarthrite rhumatoïde,
polynévrites et fibromyalgies).
La
première
étape préventive doit bien évidemment
être la fin de l'utilisation des restaurations à
base de mercure, avant qu'un problème de santé
publique si simple à résoudre ne se transforme en
un nouveau scandale politico-financier comme les brûlants
dossiers " amiante ", " éthers de glycol " ou " sang
contaminé ".
Quant
aux amalgames
déjà en bouche, le mal est fait et bien fait, et
le thérapeute ne peut plus que conseiller à ses
patients de devenir, à vie, adeptes et consommateurs
réguliers d'actifs végétaux
détoxiquants, tant par la mise en place d'un
régime alimentaire raisonné que par le recours
régulier en une supplémentation phyto-active de
qualité (compléments nutritionnels).
II/ Une
méthode phyto-active de détoxication, protocole
simplifié de mise en place
1/
Principes de base :
La méthode
phytocorsa repose sur :
1-1/
La détection :
La
réalité de l'intoxication sera établie
par divers tests de laboratoire, certains particulièrement
fiables faisant appel aux techniques les plus innovantes en
matière d'analyse biologique.
1-2/
la détoxication :
Celle-ci fait appel
à :
- l'alimentation
(régime hypotoxique avec ou sans exclusion du gluten et de
la caséine)
- la
supplémentation en spiruline, chlorelle et en principes
phyto-actifs synergiques agissant dans le cadre d'une
stratégie globale (action chélatrice, drainante,
protectrice des organes sensibles et des émonctoires,
anti-oxydante, immuno-stimulante, protectrice de la microcirculation)
- l'apport hydrique
à base du " remède indien ", Anis, Fenouil,
Carvi, Coriandre, Cumin (sous forme de tisane par infusion).
1-3/
Le contrôle des acquis :
Là aussi
interviennent des analyses de laboratoire de haute technologie.
1-4/
Le maintien des acquis :
Par l'adoption de
nouvelles habitudes alimentaires, et la pratique d'une cure de
détoxication, un ou deux trimestres par an, à
vie, voire en continu suis l'environnement et son état de
pollution.
1-5/
Base du traitement :
Le syndrome digestif,
c'est-à-dire les troubles du comportement, les maladies
auto-immunes, les troubles digestifs et nutritionnels liés
à la contamination par les métaux lourds, par les
peptides opioïdes issus du métabolisme incomplet du
gluten et de la caséine et à la
toxicité de l'alimentation industrielle riche en additifs
toxiques (aspartam, glutamate) doit être traité
selon deux axes principaux :
- régime
d'exclusion du gluten et de la caséine
-
détoxication phyto-active " douce " (par opposition
à la chélation dite chimique avec EDTA, DMPS,
DMSA)
- soutien psychologique
- prévention
par l'alimentation raisonnée et la
supplémentation (régime alimentaire hypotoxique
renforcé par la supplémentation phyto-active).
2/
La détection
2-1/
Le bilan clinique :
Il mettra en avant
certaines pathologies liées aux intoxications par les
métaux et autres toxiques : problèmes
dermatologiques (eczéma, psoriasis), pathologies
auto-immunes (sclérose en plaques, thyroïdite,
maladie de Sjögren, polyarthrite rhumatoïde),
pathologies gastro-intestinales (maladie de Crohn ou maladie coeliaque,
irritation chronique, intolérances digestives notamment au
gluten et à la caséine, dysbiose, candidose,
colibacillose), syndrome de fatigue chronique, encéphalite
myalgique, sensibilités et allergies chimiques multiples,
autisme et troubles du comportement chez l'enfant et l'adulte
(hyperactivité, hyperagressivité, retard
scolaire, dépression, schizophrénie), retard du
développement.
2-2/
Principaux tests et analyses :
L'utilité
des analyses biologiques, dans le cas des intoxications aux
métaux lourds, est double : d'une part elles permettent
d'objectiver et de quantifier l'intoxication (par identification de
l'agent causal et mesure de l'impact toxicologique), d'autre part elles
permettent de contrôler l'efficacité de la cure de
détoxication.
analyse
de salive :
Particulièrement
indiquée chez les porteurs d'amalgames dentaires, elle met
en évidence une intoxication chronique et
régulière. A pratiquer avant la cure de
détoxication, elle a également l'avantage de
faire prendre conscience du problème par le patient, et de
le motiver pour une cure pouvant être longue.
Laboratoire
Schuh, 1 quai des bateliers 67000 Strasbourg. Tél. 03 88 14
44 50. Coût environ 25 €.
analyse
de matières fécales (coprologique) :
Mêmes
indications que les analyses d'urine. Elle est d'ailleurs
préférable à celle-ci, surtout si on
utilise la chlorelle. Elle permet également de mettre en
évidence dysbiose, candidose, colibacillose.
Laboratoire
Schuh.
le
test MELISA :
Test immunologique
basé sur la réaction des lymphocytes en
présence d'allergènes. Test scientifiquement
valable, précis et d'un coût abordable.
Laboratoire
ATEGIS, 18 avenue des mésanges 1300 WAVRE (Belgique).
Tél. 00 32 10 849 849. Coût environ 50 €.
le
dosage des porphyrines urinaires :
Les porphyrines sont
des composés biologiques synthétisés
par toutes les cellules d'un organisme. Elles se combinent aux pigments
respiratoires (hémoglobine et myoglobine), aux cytochromes
de la chaîne respiratoire, aux cytochromes de la
détoxication cellulaire (phase I).
La chaîne
métabolique des porphyrines étant très
sensible à de nombreux toxiques, le dosage des
différentes porphyrines dans les urines permet de :
- poser le diagnostic
d'une intoxication
- mettre en
évidence la toxicité des métaux
dentaires
- contrôler
l'efficacité de la détoxication (par mesure de la
diminution de l'effet toxique)
- mettre en
évidence le rôle de l'intoxication dans le
syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie,
d'hypersensibilié chimique, des affections
neuro-psychiatriques, des déficits immunitaires.
Laboratoire
Nataf, avenue Philippe Auguste, 75011 Paris.
le
dosage des peptides urinaires :
La muqueuse digestive
lésée laisse passer dans la circulation
générale des peptides opioïdes
(exorphines) résultant du métabolisme incomplet
du gluten et de la caséine, par manque des enzymes
digestives adaptées à ce métabolisme.
Cette inefficience enzymatique est augmentée quand ces
enzymes sont chargées de métaux lourds, ceux-ci
se fixant aux atomes de soufre présents dans les acides
aminés soufrés, méthionine,
cystéine, taurine.
Les peptides
opioïdes agissent sur le SNC et provoquent des retards de
développement cérébral, des troubles
de comportement chez l'enfant (autisme, hyperactivité) et
chez l'adulte (schizophrénie).
Les peptides
trifoliés, protecteurs et réparateurs de la
muqueuse du grêle, fixent aussi les métaux lourds
car formés de six molécules de
cystéine réunies par des ponts disulfures.
La muqueuse intestinale
lésée laisse également passer des
substances antigéniques, bactéries et peptides
bactériens, responsables de nombreux mécanismes
auto-immuns.
Le dosage urinaire des
peptides permet de mettre en évidence l'existence de
lésions intestinales responsables de pathologies
nutritionnelles, digestives, neuro-psychiatriques, immunitaires.
Laboratoire
Nataf, avenue Philippe Auguste, 75011 Paris.
2-3/
Le choix des analyses en fonction de l'examen clinique :
Le dosage des peptides
urinaires sera préconisé quand les
symptômes évoquent une lésion de
l'intestin grêle, troubles du comportement (autisme,
schizophrénie, dépression,
hyperactivité), troubles digestifs et nutritionnels,
maladies auto-immunes. Dans tous les autres cas sera
pratiqué le dosage des porphyrines urinaires qui permet
d'identifier l'agent toxique et de contrôler
l'efficacité de la détoxication.
3/
Le régime alimentaire hypotoxique :
3-1/
L'alimentation raisonnée :
aliments
conseillés pour leur pouvoir anti-oxydant :
Fruits et
légumes, plantes sauvages, fruits rouges et baies, airelles,
myrtilles, oignons, aulx, tomates, herbes aromatiques, thym, romarin,
sarriette, thé vert, ortie…
aliments
" équilibrés " :
Huiles
végétales de première pression
à froid, olive, noix, noisette, macadamia, chanvre,
pépins de courge, poissons gras (attention à leur
provenance et au risque de contamination mercurielle), viandes rouges
et blanches de bonne qualité (pas d'élevage en
batterie, ni de viandes " dopées " aux hormones ou aux
antibiotiques), fromages de chèvre ou de brebis (au lait cru
!). Remplacer la farine de blé par la farine de
chataîgne ou de sarrasin, qui ne contiennent pas de gluten.
aliments
à éviter absolument :
Sucres
raffinés, farines raffinées, huiles
hydrogénées ou graisses saturées comme
l'huile de palme (on les reconnaît parce qu'elles sont
solides à température ambiante), huiles
peroxydées (par contact prolongé à
l'air, ou par chauffage excessif), les fritures, les
céréales non adaptées à
notre système enzymatique (blé, orge,
maïs, épeautre). L'huile de pépins de
raisin, qui était de mode à une certaine
époque dans le cadre des régimes minceurs, doit
être évitée car n'étant pas
assimilée par le tube digestif, elle bloque l'assimilation
des vitamines liposolubles (A, D, E, K) et de nombreux nutriments. Le
foie gras, organe malade, donc rempli de toxines accumulées
pendant la courte vie d'un animal torturé chaque jour, et
dont les caractéristiques bio-dynamiques sont pathologiques
(voir la bio-électronique de Vincent).
aliments
à restreindre fortement :
Tous les
dérivés des céréales, pain
même complet, pâtes, les
dérivés du lait de vache, surtout
pasteurisés.
3-2/
Bonnes pratiques culinaires :
Cuisson à
basse température, la meilleure cuisson étant la
vapeur sans pression (pas de cocottes minute où la
température peut atteindre 180°C), qui
préserve de l'oxydation par l'oxygène ambiant.
Eviter les fritures, les barbecues (éventuellement
à foyer vertical) qui dégagent de la dioxine, les
cuissons prolongées à la poêle
(toujours adjoindre oignon ou échalote à une
grillade, ou quelques feuilles d'ortie, qui préserveront de
l'oxydation).
Conserver à
basse température, ou par congélation,
protéger les viandes de l'oxydation par un film plastique
(bannir l'emploi de l'aluminium en barquettes, papier alu, papillotes,
ustensiles de cuisine…). Nettoyer
régulièrement les
réfrigérateurs (importante
prolifération microbienne, moisissures comme Aspergilus
flavus productrices d'aflatoxines hautement
cancérigènes).
Introduire
autant que faire se peut dans l'alimentation quotidienne plantes et
fruits sauvages - ou compléments alimentaires à
base d'extraits concentrés d'origine " sauvage " - riches en
anti-oxydants et particulièrement bien adaptés
à notre système enzymatique
paléolithique.
3-3/
Le problème des additifs alimentaires
Il y a dans le monde
plus de dix mille additifs alimentaires chimiques autorisés.
Parmi les plus dangereux nous citerons aspartam et glutamate.
L'
aspartam est formé de deux acides
aminés, l'acide aspartique et la phénylalanine
qui, quand ils ne sont pas associés aux autres acides
aminés, provoquent des lésions
cérébrales irréversibles. De
plus, l'aspartam contient du méthanol (l'ancien " alcool de
bois ", utilisé comme antigel et hautement toxique). Le
méthanol se transforme à 30°C en
formaldéhyde également toxique et peut provoquer
des cécités par atteinte de la rétine
et des lésions cérébrales
irréversibles.
Le
glutamate quant à lui provoque des
lésions cérébrales par destruction en
cascade des neurones. De nombreux additifs alimentaires comme le
glutamate et l'aspartam sont impliqués dans des pathologies
toxicologiques comme le lupus diffus, la sclérose en plaque,
les maladies d'Alzheimer et de Parkinson.
Il
convient de commencer toute cure de détoxication en limitant
fortement la consommation d'additifs alimentaires, et en
supprimant totalement glutamate et aspartam et les produits qui en
contiennent.
4/
La consultation et la prescription :
4-1/
L'examen clinique :
En présence
de certains signes cliniques fréquemment
répandus, le praticien devra systématiquement
évoquer une possible intoxication par les métaux
lourds, éventuellement compliquée d'un syndrome
alimentaire :
- troubles du
comportement chez l'enfant (autisme, hyperactivité,
agressivité, retard scolaire, troubles du
développement cérébral)
- troubles du
comportement chez l'adulte (dépression,
schizophrénie)
- problèmes
dermatologiques (eczéma, acné, psoriasis)
- troubles
nutritionnels (carences, anorexie)
- problèmes
digestifs (diarrhées, candidose, colibacillose)
- pathologies
auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, sclérose en
plaques, troubles thyroïdiens…)
- maladies
cardio-vasculaires
- dysfonctionnements
hormonaux
- syndrome de fatigue
chronique
- douleurs
articulaires
- fibromyalgie et
polynévrite
- pathologies
neurodégénératives (Parkinson,
Alzheimer, sénilité).
4-2/
Tests et analyses de laboratoire :
Une fois
évoquée la possibilité d'une origine
toxique et/ou alimentaire des troubles cliniques, il importe de
confirmer le diagnostic par des examens de laboratoire fiables.
l'analyse
de salive :
Elle permettra de
mettre en évidence la libération continue de
métaux dentaires, le mercure essentiellement, dans le tube
digestif du patient.
l'analyse
coprologique :
Elle confirme la
réalité de la dysbiose, de la candidose, de la
colibacillose.
le
dosage des peptides urinaires :
Il permet de mettre en
évidence une lésion intestinale responsable de
troubles neuropsychiâtriques comme l'autisme ou la
schizophrénie, liés à la
présence dans la circulation générale
de peptides opioïdes. En cours de traitement, il permet de
contrôler le respect du régime sans gluten ni
caséine. Il est indispensable en cas de
troubles du comportement, de pathologies auto-immunes, de troubles
nutritionnels, de troubles digestifs.
le
dosage des porphyrines urinaires :
Il permet d'objectiver
le facteur toxicologique, d'identifier l'agent causal, de monitorer la
détoxication en cours de traitement (mesure de la baisse de
l'état toxique et contrôle de
l'efficacité de la détoxicatiion).
le
test MELISA :
Il permet d'objectiver
la sensibilité d'un sujet à un agent toxique. Ce
test a l'inconvénient d'être cher quand il
s'adresse à une gamme complète de
métaux toxiques.
le
test d'intolérance au gluten :
S'il est positif, il
nécessite l'application d'une détoxication et
d'un régime d'exclusion du gluten et
éventuellement de la caséine,
particulièrement dans les cas d'autisme, de pathologies
auto-immunes, de schizophrénie.
l'adhésion
du patient :
Des tests aux
résultats positifs permettent de convaincre le patient de la
nécessité d'une cure de détoxication
qui peut s'avérer longue, de un à quatre ans.
En dehors des examens
de laboratoire nécessaires à
l'établissement d'un diagnostic précis et au
contrôle de l'efficacité du traitement, le
praticien prescrira à son patient :
Spiruline
Chlorelle
Cure
phytothérapique complète et synergique qui,
conçue dans une logique de stratégie globale,
associe agents végétaux détoxiquants
(ail, ail des ours, coriandre, silicium, MSM), anti-oxydants,
immunostimulants, drainants, protecteurs spécifiques des
organes sensibles comme le foie, les reins, le cerveau, protecteurs de
la flore intestinale (olivier, lentisque, chrysanthellum, desmodium,
queue de cerise, cassis, chiendent, ortie, salsepareille,
bruyère, gingko biloba).
AFCCC
(en herboristerie ou magasins spécialisés)
Supplémentation
en huile de chanvre pour l'apport des omegas 3 (en magasins
spécialisés)
Dilution
homéopathique de candida (en pharmacie)
Acérola
2 à 4 grammes de vitamine C par jour
Cette prescription se
fera par périodes de trois mois, renouvelable au minimum sur
une année.
Examens
à prescrire systématiquement :
- avant le traitement,
test des porphyrines urinaires, et éventuellement analyse de
salive, analyse coprologique, test MELISA, intolérance au
gluten, peptides urinaires
- après
trois mois, porphyrines urinaires
- au terme de chaque
année, porphyrines urinaires.
5/
Protocole de détoxication :
1/
déterminer la présence d'une intoxication :
par l'analyse de
salive, le test Melisa, le dosage des peptides et porphyrines
urinaires, l'examen clinique et l'interrogatoire.
2/
adopter un régime alimentaire non toxique :
se
référer au régime
méditerranéen (le plus proche du
régime paléolithique) : beaucoup de fruits et
légumes frais crus ou peu cuits, poissons de bonne
qualité, plantes sauvages si possible (voir rubrique
alimentation). Eviter les plats préparés et
limiter au maximum l'apport en phosphates, colorants, conservateurs,
glutamate, aspartam. Majorer l'apport en omega 3, huile de lin,
chanvre, huiles de poisson riches en EPA, DHA.
3/
traiter la dysbiose :
par l'extrait de
feuilles d'olivier et de lentisque.
4/
détoxiquer :
Cure
mensuelle de base :
- Spiruline 6
à 10 comprimés par jour (détoxiquante
et riche en vitamines du groupe B)
- Apport hydrique par
tisanes anis, fenouil, carvi, coriandre, cumin, thym, romarin,
thé vert, queue de cerise, feuilles de cassis…
- Cure
phytothérapique à base d'actifs
détoxiquants, drainants, immuno-stimulants, protecteurs
digestifs et de la microcirculation
- Eviter les
expositions aux toxiques
- Chlorella 6
à 20 comprimés par jour (commencer
progressivement)
- Huile de lin ou de
chanvre (pour majorer l'apport en omega 3)
Après
trois mois :
faire une analyse de
matières fécales pour contrôler
l'élimination, ou test des porphyrines urinaires.
La cure doit continuer
de un à quatre ans pour éliminer un maximum de
métaux lourds (test des porphyrines urinaires)
Cure
d'entretien :
Pratiquer la cure
mensuelle de détoxication un mois sur deux ou sur trois,
pour le maintien des acquis, ou en continu si le terrain est
fragilisé et/ou l'environnement pollué.
6/ Fiche de suivi :
Avant
le début de la cure, faire une analyse de salive, une
analyse coprologique (pour déterminer une
éventuelle dysbiose), un test MELISA et/ou un dosage des
peptides urinaires et/ou des porphyrines |
MOIS
UN, DEUX ET TROIS :
Spiruline,
chlorelle, cure phyto-active (compléments nutritionnels),
huile de chanvre, tisane AFCCC, dilution homéopathique de
candida
|
A la fin du
troisième mois, on pourra faire une analyse de
matières fécales pour déterminer la
présence éventuelle de métaux lourds |
MOIS
QUATRE, CINQ, SIX :
Spiruline,
chlorelle, cure phytoactive (compléments nutritionnels),
huile de chanvre, tisane AFCCC
|
MOIS
SEPT, HUIT, NEUF :
Spiruline,
chlorelle, cure phytothérapique (compléments
nutritionnels), huile de chanvre, tisane AFCCC
|
MOIS
DIX, ONZE, DOUZE :
Spiruline,
chlorelle, cure phytoactive (compléments nutritionnels),
huile de chanvre, tisane AFCCC
|
Faire un dosage des
porphyrines urinaires au terme de la première
année, pour contrôler le niveau d'intoxication de
l'organisme
En fonction des
résultats, renouveler la cure ou pratiquer un autre type de
chélation (si résultats insuffisants)
|
III/ Mise à
l'index des amalgames dentaires au mercure et protocole de
dépose
1/
Etre ou ne pas être poseur d'amalgames au mercure, ou " il y
a quelque chose de pourri au royaume de la médecine " :
Les
archéologues ont découvert qu'en Chine, au
IVème siècle avant Jésus Christ, les
poudres métalliques amalgamées au mercure
étaient déjà utilisées
comme moyens de restauration coronaire de l'organe dentaire.
L'amalgame dentaire
sous sa forme moderne, ou presque, a été mis au
point en 1818 par un praticien français, Louis
Régnart.
Cette " pâte
d'argent " a tout de suite connu le succès, du fait de son
faible coût, de sa facilité d'emploi et de ses
indéniables qualités mécaniques, et
son usage en dentisterie s'est très vite
généralisé, en particulier aux USA.
Mais presque aussitôt, les instances officielles et
professionnelles de ce pays se sont émues - à
juste titre - de la mise en bouche d'un métal dont la
toxicité était avérée
depuis des siècles.
Des mesures ont
été prises dans les années 1850 pour
interdire l'exercice professionnel aux praticiens adeptes de cette
méthode jugée par trop dangereuse, tant pour les
patients que pour l'équipe soignante. Les praticiens "
interdits " pour cause d'usage du mercure ont réagi en se
réunissant en une puissante organisation, l'Association
Dentaire Américaine qui existe encore de nos jours et qui
présente des homologues dans différents pays,
dont l'ADF en France qui continue à nier purement et
simplement les dangers de l'amalgame dentaire au mercure !
Mais nous ne voulons
pas perdre notre temps en vaines polémiques ni engager un
Nième débat perdu d'avance puisqu'il oppose la
vérité scientifique aux
intérêts politico-financiers. De multiples
affaires comme les dossiers " amiante " ou " sang contaminé
" nous ont appris de quel côté penchait
systématiquement la balance.
Parce que les instances
officielles ne feront rien pour venir dans ce cas précis au
secours de la santé publique - et dans la logique " chair
à canon " il ne faut pas oublier que les chirurgiens
dentistes sont en l'occurrence en première ligne - c'est sur
une prise de conscience individuelle de chaque praticien qu'il faudra
compter pour venir à bout de l'institution " amalgame
dentaire au mercure ".
L'information
aujourd'hui circule et nul ne peut plus se retrancher
derrière l'ignorance pour justifier ses erreurs ou ses
fautes, et encore moins se draper dans les replis douteux d'une
plaidoirie sémantique axée sur la
différence entre culpabilité et
responsabilité
. La conclusion de
Monsieur Gérard Gicquel, rapporteur au Sénat
(2001), est que l'amalgame dentaire au mercure est une restauration de
choix compte tenu de ses qualités mécaniques et
économiques. Toutefois, il convient de prendre un certain
nombre de précautions, mises en avant par les instances
professionnelles, le conseil de l'ordre, le Conseil
Supérieur d' Hygiène Publique en France (CSHPF) :
- ne pas poser ni
déposer d'amalgames chez la femme enceinte
- éviter de
mâcher du chewing-gum quand on porte en bouche des amalgames
dentaires
- ne pas poser en
bouche d'amalgames dentaires à proximité d'autres
restaurations métalliques (il faudra expliquer aux
praticiens comment respecter ce principe de précaution
compte tenu de l'exiguité de la cavité buccale
!).
L'ADF sur son site
internet est encore plus catégorique en affirmant :
"Aucune
étude scientifique n'a à ce jour
établi de lien entre une quelconque maladie et les amalgames
dentaires".
Quant au rapporteur du
Sénat, s'il conclut à l'inocuité du
mercure dentaire présent dans les amalgames, la
toxicité de ce métal quand il n'est pas dentaire
ne lui échappe pas puisqu'il n'hésite pas
fustiger l'incivisme de ces inconscients porteurs d'amalgames qui
n'hésitent pas à choisir
l'incinération après leur
décès, au risque de polluer
l'atmosphère avec les vapeurs toxiques
échappées de leurs plombages volatisés
dans la chaleur du crématorium (rapport au sénat,
2001, page 84).
C'est au praticien de
faire un choix éthique et pour cela il lui suffira de se
demander par quel miracle le mercure, dont la haute toxicité
est connue depuis des siècles et décrite dans ses
effets pathologiques par plus de dix mille
références scientifiques
répertoriées à ce jour, perd sa
toxicité quand il devient " dentaire ". Là plus
que partout ailleurs il convient de se souvenir de la devise
d'Hippocrate, " primum non nocere ".
2/
protocole de dépose des amalgames dentaires :
1-
ne plus poser
d'amalgames dentaires
2-
ne pas
déposer systématiquement les amalgames dentaires,
les laisser en bouche s'ils ont plus de dix ans
3-
ne pas
déposer plus d'un amalgame dentaire par trimestre, voire par
semestre
4-
procéder
au fraisage sous irrigation importante, très lentement et
par touches brèves afin d'éviter la vaporisation
du mercure, par élévation de
température du fait de la haute vitesse de rotation des
turbines
5-
utiliser la digue,
autant que faire se peut
6-
utiliser une
aspiration chirurgicale
7-
porter un masque de
préférence au charbon actif
8-
prescrire au patient
la cure de détoxication phyto-active un mois avant et deux
mois après la dépose de l'amalgame (plus
spiruline)
9-
prescrire
éventuellement avant la dépose un test salivaire
et/ou un dosage des peptides urinaires
10-
ne pas
déposer (ni poser) d'amalgames dentaires chez les ados, les
enfants, les femmes enceintes, les sujets atteints de troubles du
comportement, de maladies auto-immunes, de pathologies digestives,
d'anorexie
11-
après la
dépose, faire pratiquer au patient un brossage avec une
brosse à dent imbibée de deux gouttes d'huile
essentielle de coriandre
12-
ne pas remplacer
l'amalgame déposé par un autre amalgame (mais
ça, j'espère que tout le monde avait compris !).
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