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Première
conférence du Dr Klinghardt
Les métaux lourds et leurs effets sur la
santé
Les métaux lourds et leurs effets sur la santé
(Cette conférence à eu lieu à
l'école polytechnique de Zurich, le 14 mai 1998)
Le Dr méd. Dietrich Klinghardt de Seattle est directeur
d'une
clinique spécialisée dans le traitement de la
douleur
à Santa Fe.
Il travaille également dans un cabinet
spécialisé
dans les maladies neurologiques graves. Il a ainsi découvert
les
effets dévastateurs des métaux lourds. Il est
l'un des
pionniers dans le traitement des maladies dues à ces
métaux. Il a profité des découvertes
géniales du professeur méd. Y. Omura de New York.
Il nous propose aujourd'hui un traitement de désintoxication
étonnamment simple, à l'aide des trois substances
naturelles que sont la chlorella, l'ail des ours et la coriandre. Ces
trois substances, combinées à une acupressure de
la main,
servent à améliorer l'efficacité des
médicaments chélateurs. La mise en application de
ce
traitement l'a conduit à des succès percutants.
La conférence parlera donc des métaux lourds et
de leurs
effets sur la santé. Le mercure vient en première
position parmi ces métaux. La part de l’argent,
qui est un
des constituants de l’amalgame, joue un rôle
important,
j’en parlerai plus tard. Les métaux lourds ont
toujours
joué un rôle important dans le
développement de
l’humanité.
Nous avons presque tous étudié à
l’école comment les premiers hommes ont appris
à
couler le bronze pour en faire des armes qui étaient plus
rigides que celles des adversaires. Les premiers peuples à
maîtriser la coulée du bronze ont
été les
premiers à gagner la guerre. Ces peuples victorieux se sont
dispersés dans le monde et ont transmis leur savoir. Les
autres
peuples ont été exterminés. Puis
arriva
l’époque des Romains. Ces derniers apprirent
à
travailler le plomb. Dans les cercles aristocratiques romains, il
était noble de boire dans des tasses de plomb. Bien
sûr
ces personnes sont tombées malades.
Les Romains n’étaient pas décadents de
nature, ils
étaient simplement empoisonnés par le plomb de
génération en génération.
Plus tard un changement radical est survenu lorsque le peuple des Huns
envahit l’Europe. Les Huns venaient de Mongolie. Ils avaient
développé une méthode pour couler le
fer. Les
armes des Huns avaient des pointes en fer qui traversaient sans peine
les uniformes des Romains, d’où leur avantage.
Ainsi les
Huns conquirent une grande partie de l’Europe en quelques
années. Ils massacrèrent un tiers des habitants
de ce
continent.
Durant les deux siècles passés, on a
fouillé la
terre un peu partout. On en a extrait des métaux, dont le
mercure, qui sinon seraient restés enfouis. Cependant, le
mercure est aussi apparu en surface par le volcanisme. La nature est
souvent morte dans l’environnement immédiat des
volcans.
Certains oiseaux, vivant dans ces contrées, ne peuvent pas
gagner de combats contre d’autres oiseaux, de la
même
espèce, venant d’ailleurs.
Au début du siècle passé, des
Français
découvrirent qu’il était possible de
créer
des alliages contenant du mercure. Ils découvrirent un
alliage
qui se travaille à température ambiante, et
durcit
à température ambiante.
Ainsi naquirent les premiers plombages. Un nouveau problème
apparut : l’empoisonnement des gens, empoisonnement
dû aux
métaux lourds utilisés en dentisterie.
Il est intéressant de savoir qu’aux Etats-Unis,
déjà vers 1830, eurent lieu les
premières
polémiques au sujet des amalgames. Cette façon de
faire
fut introduite aux Etats-Unis par des hommes d’affaires
européens. Un groupe de médecins-dentistes
américains se forma. Ils étudièrent,
sur leurs
patients, les conséquences de l’utilisation des
amalgames.
Ils en déduisirent que cela représentait un
danger pour
la santé. Les patients, en effet, pouvaient être
atteints
de maladies touchant le système nerveux.
Chaque dentiste ayant utilisé de l’amalgame perdit
sa licence.
Vers 1850, les dentistes ayant perdu leur licence se
regroupèrent et formèrent une association :
l’American Dental Association. Cette association existe
encore
aujourd’hui et elle représente le seul groupe
organisé chez les dentistes américains. Les
dentistes
membres de cette association menèrent une guerre sans fin
contre
ceux qui leur avaient enlevé leur licence. En fait, il ne
s’agissait pas d’arguments scientifiques, mais
uniquement
de puissance politique. L’utilisation de l’amalgame
s’est développée en raison de son bas
prix.
Certains dentistes travaillèrent avec le ciment et
l’or.
Le ciment ne tenait pas longtemps et l’or était
cher.
Notons au passage que les obturations en or actuelles ne sont pas
différentes de celles qu’on posait il y a 150 ans.
Elles
étaient posées avec la même
dextérité
qu’aujourd’hui. Cependant le commun des mortels
désirait des obturations bon marché. En fait,
pour les
dentistes de l’American Dental Association, ce fut une
victoire
politique, mais pas scientifique.
Le problème des amalgames est apparu réellement
au grand
jour il y a 12 à 15 ans avec l’apparition
d’une
littérature scientifique massive affirmant que
l’utilisation de l’amalgame est nuisible, et ce pas
seulement chez les patients sensibles. Les gens ici présents
savent tous que l’amalgame est nocif. Qui d’entre
vous doit
être convaincu que l’amalgame est nuisible ? (Une
personne
lève la main dans la salle)
Je ne sais pas quelles sont vos connaissances dans ce domaine, mais je
vais vous présenter la littérature mondiale des
dix
à douze dernières années.
D’abord
qu’est-ce qu’un amalgame. C’est un
alliage
composé de 50 % de mercure, 30 % d’argent, 9 %
d’étain, 6 % de cuivre et un peu de zinc, selon la
fabrication.
Il est à noter que l’argent est aussi nocif que le
mercure
car il est plus responsable de maladies auto-immunes que le mercure.
Le premier mythe fut que le mercure était fortement
fixé
dans l’alliage formé par l’amalgame; il
ne pouvait
donc s’en séparer.
Un de mes amis a été le premier à
utiliser un
détecteur de vapeurs de mercure. Il a mesuré les
émanations sortant de la bouche des patients porteurs
d’amalgames. J’ai moi-même
procédé
à ces mesures et le résultat, chez mon premier
patient,
dépassait de 480 fois la valeur admise par les normes de
l’industrie. Chaque fois qu’il mâchait,
il inhalait
480 fois plus de vapeurs nocives que la norme industrielle
américaine ne le permet. Remarquons que, même
s’il
respirait par le nez, il inhalait une dose non négligeable
de
vapeurs nocives.
Cela m’a stupéfait. Je me suis dit
qu’avec une
valeur si haute, les effets sur la santé ne pouvaient pas
être négligeables. J’ai
cherché un maximum
d’articles sur le sujet dans la littérature
existante.
J’ai été étonné
d’en trouver
autant.
(Le conférencier se déplace vers une table)
Si je mets un peu de mercure ici, sur cette table, que vais-je trouver
dans une semaine ?
Plus rien, le mercure se sera évaporé
à
température ambiante. Les vapeurs sont inodores mais pas
inoffensives, car elles n’ont rien perdu de leur
toxicité.
Chez mes patients chroniquement malades, j’ai pu mesurer une
émanation de mercure plus forte que chez d’autres
patients.
Les patients qui ont enlevé leurs amalgames depuis bien
longtemps exhalent encore des vapeurs de mercure. J’ai pu
constater cela et je tiens à préciser
qu’il
n’y avait pas d’amalgames dans le cabinet
où
j’ai effectué ces mesures.
C’était la
première fois que je constatais une relation entre maladies
chroniques et empoisonnement à l’amalgame. Ce fut
le
début de longues recherches.
Je vais à présent vous donner un
aperçu de ce que
l’on trouve à ce sujet dans la
littérature parue
ces dernières années.
(Le conférencier utilise un rétroprojecteur)
Voici une liste, publiée par un chercheur de Floride. Il a
rassemblé un maximum d’articles et a mis en
évidence tous les symptômes de maladie chronique
directement liés aux empoisonnements au mercure.
Tous les métaux sont neurotoxiques. L’effet
premier de ces
métaux est donc d’endommager le système
nerveux.
Par exemple les insecticides et les pesticides sont des substances
cancérigènes de premier ordre, elles ont un effet
dévastateur sur les gènes, alors qu’au
départ ce ne sont pas des neurotoxiques.
Lors d’autopsies faites sur des défunts morts du
cancer,
on a pu trouver une quantité trop
élevée de
mercure au cœur des tumeurs, comparativement aux
quantités
mesurées dans le reste du corps. Nous soupçonnons
le fait
que bien des tumeurs s’organisent autour d’un
dépôt de métaux lourds. Ils sont
cofacteurs de
développement de tumeurs. Il existe quelques articles dans
la
littérature spécialisée qui vont dans
ce sens.
Maintenant nous allons énumérer les effets des
métaux lourds sur le système nerveux central.
Leurs symptômes sont :
irritabilité
peur
nervosité
inquiétude
instabilité émotionnelle
perte de confiance
timidité (symptôme principal chez les adolescents)
indécision
perte de la mémoire immédiate
toutes les sortes d’insomnies
dépression
Passons aux symptômes neurologiques :
fourmillement des mains
sentiment de brûlure constante avec endormissement des
membres
inférieurs (symptôme caractéristique
des
perturbations dues au mercure)
léger tremblement des mains.
Les trois symptômes ci-dessus nous indiquent que
l’état du malade va bientôt
s’aggraver.
Dans la région de la tête :
saignement des gencives
gencives qui se retirent mettant l’os du maxillaire
à nu
dents qui bougent
mauvaise haleine
sentiment de brûlure sur les lèvres, la langue et
le visage
abcès buccaux
vertiges
sifflement dans les oreilles
troubles de l’audition
difficultés oculaires (baisse de la vision des contrastes et
des
couleurs dues à des dépôts de
métaux lourds
dans le cervelet)
Dans le secteur digestif :
allergies alimentaires, particulièrement aux oeufs et au lait
coliques
Les symptômes cardiaques :
arythmie (due aux dépôts de métaux
lourds dans les nerfs commandant l’activité
cardiaque)
problèmes de pression (à ce sujet une
étude
à long terme effectuée sur 10.000 patients
démontre qu’après six mois de
traitement au DMPS,
c’est un chélateur, les problèmes de
pression
avaient disparu et que le taux de cholestérol
s’était normalisé).
(L’orateur passe à la suite de son document)
Il faut relever que des maladies telles que des infections virales, des
mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques,
les
maladies auto-immunes, les dérèglements de la
glande
thyroïde, certains maux de tête, certaines
allergies,
certains problèmes dermatologiques, pieds et mains froids
(symptôme important), suées nocturnes, sont dues
à
la présence de mercure.
D’autre part, on peut citer les maladies provoquant des
douleurs
chroniques telles que migraines, douleurs dorsales, aux
épaules,
au visage, lumbago, sciatique (il faut cependant dire que toutes ces
maladies ne sont pas obligatoirement dues au mercure).
La différence entre des douleurs subites, qui peuvent durer
six
semaines mais finissent par s’arrêter, et des
douleurs
persistantes qui durent plus de six mois voire six ans, est la
présence de métaux lourds dans le
système nerveux.
J’ai essayé de publier cette
vérité,
malheureusement sans trouver personne qui soit d’accord de le
faire. Il s’agit d’un sujet brûlant.
Trop de gens gagnent bien leur vie en vendant des "drogues"
qu’il
faut prendre à vie. Les anti-douleur et les
médicament
anti-rhumatismaux sont également à prendre
à vie.
Cependant le traitement de désintoxication des
métaux
lourds ne dure que de six mois à deux ans. Ainsi peu de gens
auraient encore la possibilité de bien gagner leur vie dans
la
vente des médicaments.
Remarquons qu’il y a un fort
déséquilibre entre la
mise à disposition des moyens financiers pour la recherche
clinique des anti-douleurs en général
d’une part,
et pour la recherche clinique de la désintoxication des
métaux lourds d’autre part.
Nous avons aussi les maladies rénales chroniques, la fatigue
générale, le manque
d’appétit, les
problèmes d’obésité ou au
contraire de perte
de poids (autant l’une que l’autre),
l’hypoglycémie pour n’en citer que les
principales.
(Le conférencier change de document)
Le livre le plus important au monde traitant du sujet qui nous
intéresse est, sans conteste, celui-ci : "Mercury and its
effects on environnement and biology" écrit par A. Et H.
Ziegel
de Bâle. Les deux auteurs sont des scientifiques, ils ne sont
pas
dentistes.
Dans le domaine scientifique, on compte plus de 9000 publications par
mois. Elles sont classées selon leur degré de
qualité par l’OMS entre autre. Dans les 1000
premières, on ne trouve aucune parution liée
à la
dentisterie. Par contre, parmi les 20 premières, on en
trouve
parlant du mercure. Tout ce que l’on peut trouver
d’écrit, publié par des associations de
dentistes,
affirme que les amalgames ne sont pas dangereux. Ces écrits
n’ont pas de valeur clinique mais sont des affirmations
professorales. Il y a deux méthodes scientifiques de
procéder :
la première étudie le comportement de deux
groupes, un
groupe témoin et un groupe testant le médicament.
On en
tire des conclusions.
la seconde, appliquée seulement encore en Europe, consiste
en un
congrès d’experts qui aboutissent à une
conclusion.
(Le conférencier plaisante) : d’après
une
conclusion d’experts, d’après ma
conclusion, les
amalgames ne sont pas dangereux car ils sont utilisés depuis
160
ans et l’humanité existe toujours.
Il n’existe aucune publication mondiale démontrant
que les
amalgames ne sont pas dangereux. J’ai fait des recherches
coûteuses et je n’en ai trouvé aucune
allant dans ce
sens. Il n’y a que des opinions d’experts affirmant
que les
amalgames sont sans danger. Plus de 10’000 publications
scientifiques démontrent que les amalgames sont
très
nuisibles, et ceci pas seulement pour des gens sensibles. Nous sommes
en présence de deux camps. Le premier est
constitué par
ce qu’on pourrait appeler la science. Le deuxième
par la
médecine traditionnelle ainsi que la médecine
dentaire.
Le deuxième camp s’est
développé
parallèlement à la science, utilisant cependant
certaines
conclusions de cette dernière. La médecine
traditionnelle
et la médecine dentaire ne se sont pas adaptées
à
ces découvertes scientifiques. Il y a toujours un
décalage de 40 - 60 ans entre les découvertes
scientifiques et leur application, à moins qu’il
n’y
ait la possibilité de gagner de l’argent.
C’est la
triste vérité ; je ne suis pas venu ici en tant
que
politicien, mais pour la bonne compréhension des gens ne
faisant
pas partie du monde scientifique, il était important
d’en
dire un mot.
Tirés de ce livre, quelques faits importants :
Avant de continuer, une précision : je prends le mercure
comme
exemple, mais l’étain et l’argent ont la
même
importance.
Voici quelques arguments : en moyenne, on compte 8 amalgames par
bouche, ce qui entraîne un dépôt
journalier de 15 -
17 µgrammes de mercure dans le corps,
particulièrement
dans le cerveau et les centres nerveux. Le corps reçoit
environ
2 µgrammes de métaux lourds par la pollution de
l’air d’une part, en mangeant du poisson
d’autre
part. On s’est demandé si les gens
empoisonnés ne
l’étaient pas à cause de la pollution
ou encore
parce qu’ils avaient mangé du poisson. On sait
aujourd’hui que 2 µgrammes viennent de
l’environnement et 15 - 17 µgrammes des amalgames
en
bouche. Cela nous permet de dire qu’en Europe, mis
à part
des catastrophes comparables à celle de Miamata, on peut
momentanément négliger la pollution de
l’environnement.
Il existe deux sources principales de pollution au mercure :
1° les plombages
2° la mère.
Je m’explique : le corps de la mère utilise le
fœtus
comme "poubelle" pour se débarrasser de ses propres
métaux lourds. Des quantités importantes de
mercure
passent du corps de la mère au fœtus. On trouve
aussi
beaucoup de mercure dans le lait maternel. Cet empoisonnement du jeune
enfant a pour conséquence une croissance
diminuée, un
plus petit cerveau, un système immunitaire et un poids
corporel
réduits. Ainsi nous sommes tous, ici présents,
à
quelques rares exceptions près, des victimes du mercure et
nous
n’avons jamais atteint notre potentiel. Cependant, une
meilleure
alimentation fait que la génération des enfants
actuelle
a plus de chances d’avoir de meilleures dents. De plus il
arrive
maintenant que des mères n’aient pas
d’amalgames. En
fait, deux générations sont principalement
touchées par ce problème. Il faut ajouter que les
amalgames du père ont génétiquement
aussi leur
importance.
Le mercure peut exister sous 3 formes dans le corps :
le Hg 0 , celui qu’on trouve dans les
thermomètres, qui est métallique
le Hg 1 , ou mercure organique, lié au poisson. Il nous
vient
aussi des plombages lors de la déglutition. En effet, ce
sont
certaines bactéries qui transforment le mercure
métallique en mercure organique. Notons que sous cette
deuxième forme, il est environ 50 fois plus toxique que sous
la
forme métallique
le Hg 2 qui est une forme inorganique du mercure. C’est sous
cette forme qu’il se dépose dans les dents.
Encore quelques remarques :
la pollution au mercure a été
provoquée par l’homme
les vapeurs de mercure sont facilement solubles dans les
matériaux hydrophobes tels que les lipides. Les membranes
cellulaires ne présentent pas de barrière contre
les
vapeurs de mercure. Le métal atteint ainsi le cerveau sans
problèmes
le Hg 2 se lie à différentes structures dans la
cellule
on a pu établir un lien entre le mercure et la maladie
d’Alzheimer. En effet, lorsque le mercure arrive dans les
cellules nerveuses, il provoque les mêmes
réactions que
celles provoquées par la maladie d’Alzheimer. Lors
d’autopsies du cerveau faites sur des personnes
décédées de la maladie
d’Alzheimer, on a
mesuré quatre fois plus de dépôts de
mercure et
deux fois plus de dépôts d’aluminium
dans leur
cerveau que dans celui de personnes mortes de mort naturelle.
Grâce à notre traitement de
désintoxication, nous
avons pour la première fois eu du succès dans
l’amélioration du traitement de la maladie
d’Alzheimer.
Brièvement, quelques faits tirés de la
littérature mondiale :
En 1990, on a testé les effets de l’amalgame sur
des
moutons. Pour ce faire, on leur a posé des amalgames. Sur
les
six moutons, après une demi-année, on a
constaté
une baisse de l’activité rhénale
d’environ 60
%.
Selon une étude allemande, les aides-dentaires ont une
baisse de
fertilité allant jusqu’à 60 %
comparée
à d’autres employées
occupées dans
d’autres métiers.
Continuons avec la célèbre étude sur
les singes.
L’ADA (American Dental Association), rappelez-vous pourquoi
elle
était née, a prétendu que la
comparaison entre les
moutons et l’homme était irréaliste. On
aurait
dû faire cette étude sur des rats. Voulant
être
reconnus, nous avons recommencé
l’expérimentation,
cette fois-ci sur des singes. Nous avons marqué le mercure
radioactivement pour savoir, de façon sûre,
où il
allait se déposer. Plusieurs choses importantes sont
à
relever dans cette étude :
après quatre semaines, on a trouvé des
dépôts de mercure dans les ganglions lymphatiques,
dans
les organes digestifs, dans les reins, particulièrement
beaucoup
dans la glande thyroïde, dans le cerveau,
l’hypothalamus et
l’hypophyse, dans le système lymphatique, dans les
ganglions spinaux.
un an plus tard, on a passé de nouveau les singes au scanner
et,
quelle surprise, malgré la théorie de la demi-vie
des
métaux lourds, les dépôts avaient
augmenté.
Une seconde étude, avec des singes auxquels on enleva les
amalgames, démontre que le facteur temps
n’améliorera rien. Cela me permet d'affirmer que
"une fois
empoisonné = toujours empoisonné".
Malheureusement, aucun
éditeur n’a voulu publier cette étude.
Cela
donnerait trop de matière à procès.
Passons à une autre étude, elle a
provoqué beaucoup de remous.
On compte environ 200 sortes de bactéries dans la bouche, et
d’innombrables dans le tube digestif. Ces
bactéries sont
résistantes au mercure. Notons que la médecine
utilise du
mercure pour tuer les bactéries dans le traitement du
tétanos (vaccins). Ces bactéries sont devenues
résistantes aux antibiotiques. Jusque vers 1990, on ne
connaissait qu’une chose qui les rendait
résistantes :
répéter plusieurs fois un traitement aux
antibiotiques.
Si un patient prenait plusieurs fois de la pénicilline, ses
bactéries devenaient résistantes à la
pénicilline.
On a constaté que les bactéries peuvent devenir
plus
résistantes en "s’entraînant" avec le
mercure. De
plus, par un procédé compliqué
à expliquer
ici, les bactéries résistantes sortant de la
bouche
d’un patient peuvent communiquer leur résistance
à
d’autres bactéries présentes dans
l’air
ambiant. Ceci a été une grande
révélation
qui a fait dire au gouvernement américain qu’il
fallait
informer le peuple. On risquait des épidémies qui
ne
seraient plus contrôlables, par manque
d’antibiotiques
efficaces.
Passons à un autre aspect du problème et
posons-nous la
question de savoir par quel procédé les
métaux
lourds sortent des plombages. De plusieurs façons :
le mercure s’évapore et
pénètre dans les tissus par la respiration
il passe des poumons dans le sang et se dépose ainsi
à plusieurs endroits du corps
à partir de la muqueuse buccale, il passe directement dans
les vaisseaux lymphatiques
les veines du maxillaire supérieur le conduisent directement
au cerveau et, à partir de là, dans le corps.
Maintenant un peu d’anatomie
(Le conférencier explique le fonctionnement d’une
cellule nerveuse à l’aide d’un
schéma)
Si on observe une cellule nerveuse, on peut voir d’un
côté le corps cellulaire, de l’autre la
synapse, les
deux étant reliés par un axone. Dans ce canal on
trouve
de petits tubes ressemblant à des câbles. Si le
mercure
entre de façon constante dans le système nerveux,
il a la
fâcheuse propriété de ne plus pouvoir
en sortir. La
synapse laisse passer toutes sortes de matières. Ces
dernières informent ou nourrissent la cellule. Le mercure
détruit les "ponts" d’entrée et de
sortie.
(Le conférencier change de document. Il projette un
schéma montrant la tête et les principaux nerfs
dans la
région de la cavité buccale)
Lors d’autopsies, on a pu constater que les nerfs principaux
desservant le maxillaire inférieur étaient
saturés
de métaux lourds. Ces métaux empruntent
également
le chemin des nerfs du maxillaire supérieur pour atteindre
le
cerveau. On a pu démontrer, grâce à
l’étude faite sur des singes, que
lorsqu’on pose un
amalgame dans le maxillaire supérieur, le mercure ne met que
24
heures pour arriver au cerveau.
Si on observe les tissus conjonctifs dans le corps, on voit
qu’un
embranchement du nerf va à la paroi de la cellule et
l’ouvre ou la ferme. Ces canaux ioniques sont soumis aux lois
électriques, ce qui signifie que, selon le voltage, le canal
ionique s’ouvre ou se ferme. Les canaux ioniques peuvent
être "pilotés" par les hormones et par
d’autres
substances.
(Le conférencier projette un schéma montrant les
canaux ioniques dans les parois cellulaires)
C’est par le canal ionique que le mercure entre dans la
cellule.
C’est également par ce chemin qu’il
devrait en
sortir lors de désintoxication. Mais le mercure entre dans
la
cellule par le canal ionique et le ferme.
Il peut donc se déposer dans les parois des vaisseaux, dans
les
tissus environnants, dans les parois de la cellule et dans la cellule.
Pour le faire sortir, lors d’une cure de
désintoxication,
on procède par étapes.
Lorsque qu'il arrive dans l’organisme, le mercure
s’y
disperse, privilégiant cependant certains endroits
précis
où on le trouve en plus grande concentration. Les sportifs
de
haut niveau ne peuvent pas avoir de mercure dans leurs muscles, ces
derniers étant trop utilisés. De ce fait, on
trouve un
haut pourcentage de sclérose en plaques chez ces personnes.
Ne
pouvant se fixer dans les muscles, le mercure migrera ainsi
essentiellement dans les cellules nerveuses. Notons que, chez les
autres personnes, le mercure est réparti de façon
plus ou
moins régulière dans le corps.
A présent, je vais vous parler des différentes
erreurs
que l’on peut commettre en essayant de
désintoxiquer un
malade. Prenons le cas d’un patient dont le
système
nerveux est encore assez peu atteint, mais dont les autres tissus
contiennent déjà des métaux lourds. Il
peut
être très dangereux d’utiliser un
chélateur
dans ce cas. En effet le mercure, lié au
chélateur
risquerait, transporté par ce dernier, d’entrer
dans les
cellules nerveuses du cerveau. Si les étapes de la
chélation ne sont pas suivies consciencieusement, on met la
vie
du patient en jeu. D’où l’importance
d’une
bonne compréhension du fonctionnement de la
chélation.
Lorsque l’on commence un traitement par chélation,
il faut
d’abord créer un gradient osmotique (gradient =
variation
progressivement décroissante à partir du point
maximal
d’une substance ou d’une
propriété
physiologique dans une cellule ou un organisme). Ceci afin
d’enlever un maximum de mercure avant qu’il ne
parvienne au
cerveau.
Ainsi, une fois administré, le chélateur, ne
trouvant
rien à nettoyer dans les tissus, ira agir dans les cellules
du
cerveau. Il ouvrira ainsi, à l’aide
d’autres
substances, la barrière au mercure lui permettant, par
osmose,
de se répandre à nouveau dans les autres tissus
qui eux,
sont beaucoup plus faciles à nettoyer. Ainsi, il est
important
de respecter l’ordre suivant dans les étapes :
nous
administrons d’abord des substances qui nettoient les
vaisseaux
sanguins, sortant ainsi les métaux lourds du corps. Pour ce
faire, nous utiliserons deux substances :
L’ail, qui se lie facilement au mercure et fait sortir ce
métal des reins et du sang. Mes expérimentations
m’ont conduit à découvrir que
l’ail des ours
est mieux supporté par l’organisme, ne provoquant
quasiment pas d’effets secondaires.
La chlorella qui est la championne mondiale pour nettoyer
l’organisme.
Tirée d’un livre, voici une liste des principaux
métaux emportés par la chlorella :
Cuivre, plomb, zinc, mercure, cadmium, nickel, cobalt, arsenic, chrome,
calcium, métaux radioactifs, plutonium, polonium et autres
métaux précieux.
Dans ce livre, les substances ayant une grande affinité avec
le mercure sont classées dans l’ordre suivant :
La chlorella
Les candidoses (maladies provoquées par des champignons du
genre Candida)
Les streptocoques et les staphylocoques
Certains vers, le ver solitaire par exemple
Tout ce qui précède m’a permis
d’établir la thèse, elle se discute
actuellement
dans le monde médical, que les maladies infectieuses sont
très souvent une tentative du corps pour se
défendre
contre le mercure, particulièrement dans le cas des
candidoses.
Le système immunitaire conduit le corps à
produire des
microchampignons ayant pour fonction de se lier au mercure. Le corps se
débrouille mieux avec ces microchampignons qu’avec
des
dépôts intra ou extracellulaires. Ainsi les
maladies dues
à ces microchampignons se présentent sous un jour
nouveau.
Un chercheur japonais vivant à New York, le docteur Yoshiaki
Omura, a trouvé une relation entre les maladies virales et
bactériennes et les dépôts de mercure.
Il n’y
a pas d’herpès sans dépôts de
mercure. Cette
constatation est aussi valable pour d’autres maladies
infectieuses, la mononucléose par exemple. Tout ceci nous
permet
d’appréhender le problème des maladies
infectieuses
d’une toute nouvelle façon.
Voici maintenant une étude qui m’a fortement
impressionné. Elle montre que l’utilisation
conjointe de
la chlorella et de la coriandre, lors de tumeurs au cerveau, permet au
patient de vivre plus longtemps ou de guérir et en tout cas
d’avoir une mort beaucoup plus douce. J’ai connu
des
succès inespérés lors de
l’utilisation
associée de ces deux substances dans le traitement des
tumeurs
du cerveau, traitement durant lequel mes patients ne souffraient pas
davantage que lors d’un rhume.
Certains confrères, qui avaient prescrit la chlorella et la
coriandre à leurs patients furent
étonnés de ne
pas trouver de traces de mercure dans l’urine. Certains
prétendirent alors que le traitement ne fonctionnait pas.
Pourtant chaque étude faite à ce sujet montre
que,
lorsqu’un chélateur est administré, peu
importe
d’ailleurs lequel, on trouve vingt fois plus de
métaux
lourds dans les selles que dans l’urine. Lors
d’empoisonnement aux métaux lourds, les reins sont
endommagés. Les métaux lourds ne sont plus
filtrés
correctement. On ne peut donc prouver l’efficacité
d’un chélateur en analysant l’urine, on
doit
analyser les selles. (Malheureusement très peu de
laboratoire
font ces analyses, il n’y en a pas encore en Suisse).
Chez les patients prenant de la chlorella et ayant, en moyenne, 12
amalgames, on trouve environ 50 µgrammes de mercure par kilo
de
selles.
Le fils d’un ami, hyperactif, âgé de six
ans,
n’avait aucun amalgame. Je lui prescrivis de la chlorella,
à raison de six comprimés par jour. Lors des
analyses des
selles, on a trouvé 50 µgrammes de mercure par
kilo de
selles. Le mercure venait de sa mère. Il faut relever que,
parallèlement à la chlorella, il prenait de la
coriandre.
Il fut guéri de son hyperactivité
après six mois.
On a découvert que la chlorella et l’ail nettoient
les
vaisseaux sanguins. Le mercure, ainsi mobilisé, est
emmené dans les intestins. Là, il se lie
à la
membrane de la chlorella qui est en "attente" dans
l’intestin. Ce
sont les polysaccharides qui se lient fortement au mercure. La
chlorella a aussi la propriété de mobiliser le
mercure
dans les tissus non nerveux. Ainsi, la chélation se
déroule comme suit :
La chlorella mobilise le mercure dans les cellules non nerveuses. Le
métal passe ensuite dans le sang qui le conduit à
l’intestin. Il est ensuite évacué du
corps.
Cela signifie qu’avec seulement deux substances, nous avons
fait
un pas décisif dans le processus de
désintoxication.
Une étude, faite en Chine, montre la chose suivante :
lorsqu’une personne prend tous les jours de la chlorella en
quantité moyenne, on ne décèle plus de
trace de
métaux lourds dans ses cellules.
Malheureusement, certains malades sont si gravement
intoxiqués,
que ce procédé n’est pas assez puissant
pour les
guérir. Cela durerait environ vingt ans.
(Le conférencier projette un document)
Voici le cas d’une célèbre chanteuse
rock. Elle
était malade depuis deux ans lorsqu’elle me
contacta la
première fois par téléphone. Je lui
conseillai
alors un traitement avec les trois substances
déjà
énumérées : chlorella, coriandre et
ail des ours.
Cinq mois plus tard, je lui fis une injection de DMPS. Le DMPS est un
chélateur créé en URSS pour soigner
les mineurs
intoxiqués par les métaux lourds. Lors de la
catastrophe
de Tschernobyl, les patients reçurent du DMPS à
raison de
deux injections hebdomadaires. Les personnes ainsi traitées
ont
eu la chance d’éviter une
dégénérescence de la moelle
épinière. Le DMPS a en effet la
propriété
d’évacuer rapidement plusieurs sortes de
métaux.
Nous savons maintenant que, à chaque injection, le DMPS fait
sortir des quantités impressionnantes de métaux
lourds.
(Le conférencier s’adresse à ses
auditeurs)
Qui, parmi vous, a déjà travaillé avec
le DMPS ?
Quelle serait une quantité réjouissante
d’évacuation de métaux lourds ? 500
µgrammes
seraient déjà un bon résultat.
(Il montre les résultats du traitement effectué
sur la chanteuse rock)
2700 µgrammes. Jusqu’ici, on n’avait
jamais
noté une telle valeur. Pour arriver à ce
résultat,
Il est impératif de commencer avec une cure de chlorella et
de
coriandre. Des valeurs gigantesques peuvent être
mobilisées chez les personnes gravement
intoxiquées. Deux
semaine plus tard, on a mesuré 2900 µgrammes.
La patiente était très
éprouvée. Alors,
impressionné par de telles quantités, je me suis
demandé comment j’allais continuer. Je me suis
alors
rappelé qu’a Tschernobyl, on avait fait deux
injections
par semaine aux patients. C’est ce traitement que
j’ai
appliqué à ma patiente.
Le traitement au DMPS avait débuté le 6
février.
Le 3 avril, nous sommes descendus à 1500 µgrammes.
Nous
avions donc évacué environ 30-40 mg de son corps.
Lorsque
la valeur tomba à 370 µgrammes, elle arriva pour
la
première fois en souriant à la consultation.
Pour cette patiente, ce fut un combat, un combat entre la vie et la
mort. Lors de notre premier contact téléphonique,
elle
m’avait annoncé avoir plusieurs tumeurs mammaires.
De
plus, on soupçonnait la présence
d’autres tumeurs
dans son bassin. Après quatre mois de traitement au DMPS,
tout
avait disparu.
Encore une chose : les patients fortement intoxiqués sont
des
personnes désagréables pour le
thérapeute. Ces
patients sont peu reconnaissants, ne veulent plus partir lors des
consultations, on doit presque les pousser dehors. Il faut savoir que
le mercure affecte fortement la personnalité psychique du
malade. Je devais vous le dire, si vous pensez appliquer mon
traitement. J’ai pu faire l’observation suivante :
moins on
peut supporter l’attitude d’un patient, plus il est
atteint
par la maladie.
Quand plus rien ne sort de l’urine, on sait que les tissus
conjonctifs sont désintoxiqués. Il
s’agit alors de
s’occuper du cerveau. Il existe une substance, le DMSA,
originaire de Chine, qui est un chélateur oral. Cette
substance
désintoxique presque aussi bien que le DMPS. Elle
s’attaque aussi aux métaux lourds
présents dans le
cerveau. On doit l’utiliser seulement en fin de traitement.
Cependant elle ne fonctionne de loin pas aussi bien que la coriandre.
A présent quelques mots à propos de cette fameuse
coriandre.
Mon ami japonais de New York, le docteur Yoshiaki Omura qui, dans
certains cercles secrets, compte pour être l’un des
plus
grands génies actuels, a fait une étude sur
lui-même et sur des volontaires. Ils se sont
injecté du
thallium radioactif. Cela permit de voir où le thallium se
déposait dans le cerveau. Le thallium a une demi-vie de
quelques
jours, il devrait avoir quitté le corps après
quelques
semaines. Yoshiaki Omura découvrit que, seulement sur sa
personne, le thallium disparaissait dans les 24 heures. Chez les autres
volontaires, on en trouvait encore après six semaines. Il
s’est alors demandé pourquoi le thallium avait
été mobilisé seulement chez lui. Il
mit deux ans
à trouver la réponse.
C’était grâce
à sa soupe de poulet à la coriandre. La coriandre
est
souvent utilisée en cuisine japonaise. Il avait
passé en
revue tous les éléments de sa nourriture pour
arriver
à ce résultat. Ce que nous savons à ce
jour, est
que les substances aromatiques de la coriandre ont la
propriété d’ouvrir les canaux ioniques,
permettant
ainsi aux métaux lourds de sortir.
On venait de franchir une étape très importante,
car on
n’avait pas encore trouvé de substance ayant de
telles
propriétés. On ne doit utiliser la coriandre
qu’en
fin de traitement, quand on a déjà
évacué
une certaine quantité de métaux lourds. A ce
stade du
traitement, le mercure est sensiblement plus concentré dans
le
cerveau que dans le reste du corps. Les symptômes
neurologiques
du patient nous permettent de déceler cet état.
Certains de mes collègues crurent, à tort,
qu’en
administrant de la coriandre à leurs patients, ils
trouveraient
des traces de métaux lourds dans l’urine. La
coriandre ne
provoque qu’un déplacement du mercure dans les
tissus
conjonctifs. Aucune autre substance ne provoque ce
déplacement.
Beaucoup de thérapeutes cherchent des traces de mercure dans
l’urine après une prescription de coriandre,
c’est
une erreur. Si nous ajoutons des substances telles que la chlorella,
l’ail des ours et le DMPS, les métaux lourds se
déplaceront dans les vaisseaux sanguins. C’est
seulement
à ce stade qu’on peut les détecter dans
le sang.
Quelqu’un aimerait poser une question ?
(Un participant lève la main)
L’utilisation du DMPS est-elle toujours indispensable ?
Je suis certain que, dans le cas de la chanteuse rock, il n’y
avait aucune autre méthode pour la guérir. On ne
peut pas
renoncer au DMPS dans les cas graves. Dans le cas d’une
intoxication légère à moyenne, on
parvient
à la guérison avec l’utilisation
conjointe de la
chlorella, de l’ail des ours et de la coriandre.
Je dois encore ajouter que le système nerveux autonome, qui
commande l’ouverture et la fermeture des canaux ioniques,
peut
fonctionner ou ne pas fonctionner.
Des cicatrices, des dents mortes ou des infections dans les os du
maxillaire peuvent paralyser le système. Dans ce cas, les
cellules ne peuvent pas s’ouvrir.
Ce qui nous conduit à combiner la thérapie
neurale avec
le traitement de désintoxication. Les systèmes
psychiques
et limbiques sont, si nous établissons une
hiérarchie,
situés au-dessus du système nerveux autonome. Il
arrive
que des problèmes personnels psychiques non
résolus
bloquent l’ouverture des cellules, empêchant ainsi
la
désintoxication.
Nous travaillons aussi avec des psycho-kinésiologues. Je me
suis
personnellement spécialisé en
kinésiologie.
Nous avons besoin d’un traitement
psycho-kinésiologique
bien ciblé sur le conflit qui bloque le système
nerveux
autonome.
Il faut trouver quels sont les problèmes du patient afin de
pouvoir rapidement les résoudre. Ceci va nous permettre de
débloquer les membranes cellulaires qui retiennent le
mercure.
Souvent, après une séance d’une heure
environ, on
arrive à résoudre le conflit.
J’ai fait appel à ces trois thérapies,
désintoxication au DMPS, thérapie neurale et
kinésiologie, pour parvenir à guérir
cette
patiente.
Il y a, parmi vous, certaines personnes qui pensent pouvoir arriver aux
mêmes résultats avec
l’homéopathie. Je ne dis
pas que c’est impossible, mais seuls des
homéopathes
hautement qualifiés pourraient y arriver.
On peut, en effet, mobiliser le mercure avec du Mercurius Solubilis,
mais pas l’évacuer.
Lors de l’administration du Mercurius Solubilis, on
amène
une partie du mercure dans l’urine, une autre dans les selles
et
une troisième dans le cerveau.
J’ai pu observer plus de cas de sclérose
après des
traitements homéopathiques qu’après
n’importe
quelle autre sorte de thérapie, aussi après des
traitements par biorésonnance. Notre traitement est plus
sûr que l’homéopathie. J’ai
cependant eu
connaissance de bons résultats avec
l’homéopathie
classique. Si le thérapeute se base sur les
symptômes du
patient empoisonné au mercure, qu’il lui
administre du
Pulsatilla ou du Sulfur ou encore des médicaments
constitutionnels exactement dosés, il peut parvenir
à ses
fins. J’en ai vu personnellement quelques-uns, mais seulement
trois ou quatre à travers le monde. C’est
possible, mais
ce n’est pas simple. Si les malades moyennement
intoxiqués
combinent le traitement homéopathique avec la chlorella et
la
coriandre, ils augmentent le degré de
sécurité du
traitement homéopathique.
Quelles méthodes sont à notre disposition pour
détecter une intoxication aux métaux lourds ?
Une première méthode consiste à
observer les
symptômes cliniques et les soupçons cliniques dans
les
examens neurologiques. Certains indices peuvent nous indiquer que le
patient souffre d’intoxication.
La deuxième, qui me fait sourire, se base sur
l’analyse des cheveux.
Nous savons que si nous trouvons du mercure dans les cheveux, le
mercure a dû d’abord passer dans le sang.
C’est le
seul chemin possible. Les malades qui ont du mercure dans les cheveux
en ont obligatoirement dans le sang.
Ce sont des patients qu’il est relativement facile
à
guérir. Il leur suffit de prendre de la chlorella pour que
le
mercure soit évacué par les intestins. On ne peut
pas
trouver de mercure dans le sang des personnes gravement
intoxiquées, le mercure est fortement fixé dans
les
cellules nerveuses. Ce qui n’apparaît pas dans le
sang
n’apparaîtra pas dans les cheveux, pas plus que
dans
l’urine ou les selles. Ce qui signifie que si on ne trouve
pas de
mercure dans les cheveux, le sang, l’urine et les selles,
nous
avons affaire à de vrais malades intoxiqués par
les
métaux lourds.
La plupart des scientifiques, pourtant sérieux, ne le
comprennent pas.
la troisième consiste à essayer de mobiliser le
mercure
avec le DMPS, puis d’analyser l’urine. Par
ailleurs, il
serait utile de savoir ce qui se trouvait dans l’urine avant
le
traitement au DMPS. Et la plupart du temps que trouvons-nous alors dans
l’urine ? Rien ! Pas plus non plus dans le sang et les
selles.
Dans ce cas, le mercure est concentré soit dans des tumeurs,
soit dans les tissus nerveux, soit dans les deux. La mobilisation du
mercure se fait avec la chlorella. Le patient prend entre vingt et
quarante comprimés de chlorella et, seulement
après, nous
analysons les selles. Malheureusement, on ne trouve
généralement qu’un laboratoire par pays
capable de
faire cette sorte d’analyse, et encore. C’est
dû au
fait que ces laboratoires appartiennent en
général
à l’Etat. Les scientifiques, pas plus que le
peuple,
n’ont accès à ces laboratoires. Si vous
voulez en
trouver un en Suisse, je vous souhaite bonne chance !
Du côté du diagnostic il nous reste une seule
possibilité, elle consiste à essayer de mobiliser
le
mercure soit avec le DMPS ou le DMSA. Ensuite on recueille
l’urine durant 6 heures. On n’a aucune substance
naturelle
permettant au mercure de passer dans l’urine. Ceci pour une
bonne
raison. Les reins sont les organes les plus stressés lors
d’une intoxication au mercure. Il n’existe aucune
substance
naturelle, dans l’état actuel de nos
connaissances, qui
fasse passer les métaux lourds dans l’urine. Tous
les
produits naturels les font passer dans les intestins. Si nous n'avons
que des laboratoires capables d’analyser l’urine,
nous
devons passer par les produits chimiques tels que le DMPS ou le DMSA.
Cela signifie que l’on restreint les possibilités
de
diagnostic.
Il existe aussi des possibilités de détection
à
l’aide d’appareils coûteux et
compliqués, le
scanner à résonance magnétique
nucléaire en
est un. Avec de tels appareils, on peut trouver du mercure dans le
cerveau et dans le corps. Le fonctionnement de ces appareils se base
sur l’émission de certains rayons spectraux. Le Dr
Omura
et moi-même avons collaboré
étroitement. En ce qui
me concerne, je m’étais formé dans
l’électro-acuponcture. Le Dr Omura est un
scientifique.
Nous avons tous les deux découvert que la méthode
des
tests musculaires (kinésiologie) est le moyen le plus
sûr,
le plus rapide et le moins coûteux de déceler la
présence de métaux lourds dans le corps. Cette
méthode nous permet aussi de déterminer une bonne
façon de l’évacuer. Nous
possédons assez de
connaissances scientifiques pour affirmer que la
kinésiologie,
allant dans la même direction que la science, atteint des
résultats reproductibles.
Une femme, âgée de 65 ans, vint me consulter. Elle
souffrait d’une artérite temporale et
d’une
dystrophie musculaire. Depuis trente ans, elle ne pouvait se
déplacer autrement qu’en chaise roulante. En fait,
elle
était venue me consulter pour tenter de soigner son
artérite temporale, très douloureuse.
J’ai pu
détecter une présence massive de mercure. A la
suite de
mon traitement, elle pouvait marcher seule sur une distance de deux
cents mètres. Elle avait beaucoup rajeuni. Ce fut
miraculeux,
scientifiquement parlant. En effet, cette patiente souffrait
d’une maladie génétique et,
théoriquement,
il n’y avait rien à faire. Nous avions
démontré qu’avec une
désintoxication bien
menée, secondée par la kinésiologie,
les patients
faisaient des progrès étonnants.
Nous avons aussi connu des résultats étonnants
avec des
patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Chez ces
patients-là, il est très important de commencer
le
traitement le plus tôt possible.
(Le docteur Klinghardt fait venir une volontaire. Cette
dernière
se couche sur une table. Le docteur a encore besoin d’une
assistante. Il prépare plusieurs flacons contenant divers
produits qu’il testera sur la personne couchée)
La présence d’une assistante me permettra
d’effectuer ce que je pourrais appeler la méthode
du test
indirect. Je sais que, pour certains, la kinésiologie peut
paraître comme quelque chose de magique. Le docteur Omura a
pu
détecter, en utilisant cette méthode, et avec une
très grande précision, la présence de
tumeurs,
leur dimension, leur emplacement, leur degré
d’avancement.
La kinésiologie permet aussi de détecter avec
précision où se trouvent les reins,
l’intestin
grêle, le colon, où se trouve
l’appendice avant une
opération. Le Dr Omura a fait une centaine
d’études
qui toutes démontrent que ce test est absolument fiable.
(Il demande à la patiente couchée de remonter sa
blouse
afin de mettre son nombril à nu. L’assistante
prend
d’une part la main de la patiente dans la sienne,
d’autre
part elle tend l’autre bras afin que le Dr Klinghardt puisse
effectuer ses tests musculaires)
Nous allons à présent travailler avec ce
qu’on appelle le phénomène de
résonance.
(Il teste le bras de l’assistante)
Je peux constater une régulation bloquée.
Maintenant, je
vais tester certaines substances, en les posant sur son nombril, afin
d’en trouver une qui "débloque" ma patiente.
Grâce
au bras de mon assistante, je pourrai immédiatement
déterminer quels produits la perturbent. Je pose du DMPS.
Cela
ne la débloque pas. Maintenant de la chlorella. Cette
substance
"débloque" ma patiente. Essayons de poser un
thermomètre
médical au mercure sur son nombril. Le bras de mon
assistante
fléchit, cela signifie que ma patiente entre en
résonance
avec le mercure. Le seul point commun entre le mercure et la chlorella
est que l’un est un poison, l’autre un
contrepoison. Je
pose de nouveau le flacon de chlorella sur le ventre de ma patiente et
j’effectue quelques prétests.
(Il teste le bras de l’assistante de la main droite. Il
déplace la main gauche sur différents endroits du
corps
de la patiente)
En déplaçant ma main sur différents
endroits du
corps, je teste quels organes envoient un signal de stress.
J’ai
une réponse de la rate et du rein droit. Je pose
à
présent le thermomètre sur la patiente et je
regarde
s’il y a une présence de mercure dans le rein
droit. Le
bras de mon assistante répond par l’affirmative.
Je le
montre encore une fois.
(Il enlève le thermomètre du ventre de la
patiente)
On peut observer que lorsque je pose ma main sur le rein droit, ce
dernier envoie un signal de stress. En effet, le bras de mon assistante
n’oppose plus de résistance. Cela
m’indique que
quelque chose ne fonctionne pas bien dans cet organe.
(Un autre test montre que la patiente devrait boire de l’eau,
cela aiderait son rein)
Je teste à présent un produit bon pour le rein,
il
s’agit de l’ail des ours. Si je pose le
thermomètre,
le test change. Cela m’indique que le rein est
affecté par
le mercure. Les résultats que j’ai obtenus sont
comparables à ceux que j’aurais pu obtenir avec
l’acuponcture et les tests de kinésiologie
classique. Le
Dr Omura a trouvé un autre phénomène
de
résonance en faisant des travaux de recherche
très
pointus. Il a découvert l’existence d’un
phénomène de résonance directe, que
l’on
peut tester. La loi de résonance directe dit la chose
suivante :
lorsqu’on pose une substance sur la peau du patient et que
cette
même substance est déposée dans un de
ses organes,
le tonus du muscle change. De fort, il devient faible. Je vais vous le
démontrer. Je soupçonne la présence de
mercure
dans le cerveau de cette patiente. Je vous rappelle que
l’organe
le plus difficile à "nettoyer" est le cerveau.
Si je pose ma main sur son crâne, je ne
décèle pas
de stress. Cette façon de tester le muscle du bras de mon
assistante, l’électro-acuponcture aussi, ne
testent que ce
qui est en contact avec le système nerveux autonome.
Souvenez-vous du schéma des tissus conjonctifs et des
vaisseaux
sanguins, il montrait que le système nerveux autonome est
situé hors des cellules nerveuses. Il est en contact avec
elles,
mais il n’y pénètre pas. Cela signifie
qu’avec ces tests, nous ne détectons que des
stress
extracellulaires. Je peux affirmer avec certitude qu’il
n’y
a pas de mercure, en tout cas pas hors des cellules nerveuses.
S’il y en avait, je le ressentirais au travers du bras de mon
assistante. Par contre, si je fais un test en posant ma main sur le
rein droit, le muscle du bras de mon assistante devient faible. Cela
signifie qu’il y a du mercure dans cette région,
mais de
façon extracellulaire. A présent, je vais
regarder si
cette patiente a du mercure dans le cerveau, plus exactement dans les
cellules du cerveau. Pour ce faire, je pose mon thermomètre
directement sur le crâne de la patiente. Si une substance est
en
contact avec la peau, et que cette substance se trouve aussi
à
cet endroit dans le corps, il y aura un changement du test musculaire.
(Le Dr Klinghardt pose le thermomètre sur
différents endroits du crâne de la patiente)
Je vois que la partie émotionnelle de son cerveau, le lobe
frontal, est sans mercure. En effet, le bras de mon assistante
résiste. Par contre, lorsque je pose le
thermomètre sur
le lobe pariétal gauche, le bras de mon assistante
fléchit. Je peux maintenant vous affirmer que des
dépôts de mercure se trouvent dans cet endroit.
(Il n’en détecte pas dans le lobe
pariétal droit)
J’en trouve aussi, relativement beaucoup, dans la
région
du cervelet ainsi que dans le lobe occipital. Que pouvons-nous faire ?
Quelle substance peut faire sortir le mercure des cellules ? La
coriandre. Je vais vous expliquer, le Dr Omura l’a
également fait, pourquoi beaucoup de gens croient que cela
ne
fonctionne pas.
(La patiente avale quelques gouttes de coriandre)
Normalement, on devrait attendre quelques minutes.
(Il pose le thermomètre sur le lobe occipital de la
patiente. Le test n’est pas différent)
Le système nerveux autonome fonctionne comme une "porte"
électrique. Les parois des cellules sont comparables
à
des portes électriques. Le système nerveux
autonome tient
le verrou de la porte fermé. Il ne veut pas laisser sortir
le
mercure. La coriandre aurait tendance à ouvrir quelques
portes
et à emporter un peu de mercure. Mais le mercure ne peut pas
vraiment sortir des cellules tant que le système nerveux
autonome ne lui en a pas donné l’ordre.
Il a fallu quatre ans de travail au Dr Omura pour trouver une
manière toute simple d’ouvrir ces " portes ". Il
suffit
d’activer les zones réflexes correspondant aux
organes
concernés. Et nous savons où se trouvent ces
zones.
(Il projette un schéma des zones réflexes de la
main)
Nous pouvons voir que la zone correspondant au lobe occipital se situe
sur l’extrémité du doigt
médian.
Je renouvelle mon test kinésiologique. Je constate que le
mercure n’est toujours pas sorti des cellules. Massons
maintenant
les zones réflexes durant deux minutes. Nous avons, le Dr
Omura
et moi-même, fait ce test avec des matériaux
radioactifs
et, à l’aide du scanner, nous avons pu voir le
déplacement du métal. Je vous rends attentifs au
fait que
la carte actuellement projetée n’est pas la
même que
celle utilisée par votre thérapeute habituel. En
effet,
la carte originale date d’environ 6000 ans, et elle a
été tellement copiée et
recopiée, sans
véritable vérification, que certaines
d’entre elles
sont inexactes. Je suis en mesure de vous affirmer que la carte
projetée ce soir a été
vérifiée de
multiples façons et qu’elle est exacte.
On a constaté qu’avec l’activation,
à
l’aide de médicaments, des zones
réflexes des
organes que l’on veut traiter, on en augmente très
nettement l’efficacité.
(Il teste, avec le thermomètre, le lobe occipital de la
patiente. Cette fois le test indique la présence de mercure)
Qu’avons-nous fait ? Nous avons déplacé
de petites
quantités de mercure hors des cellules. Où se
trouve-t-il
à cet instant ? Vraisemblablement dans les tissus
environnants
ou dans le sang. Cherchons où il se trouve exactement.
(Il pose la main sur la tête de la patiente. Le bras de
l’assistante lui indique que les tissus situés au
haut de
la tête sont stressés. Du mercure a
été
relâché par les cellules du cerveau)
Que pouvons-nous faire à présent ? Nous allons
tester
l’effet d’une substance susceptible de nettoyer les
tissus
environnants afin de faire passer le mercure dans le sang. Cette
substance est l’ail des ours.
(Il pose un flacon contenant de l’ail des ours sur le ventre
de la patiente)
Nous avons une très belle résonance avec cette
substance.
(La patiente en avale quelques gouttes. Lui-même en avale
aussi)
Quand on en connaît l’effet
bénéfique pour la
santé, il serait idiot de rater une occasion d’en
avaler.
(Il teste de nouveau le crâne de la patiente)
Cette fois-ci, nous pouvons voir que le mercure a
été
évacué des tissus de la zone crânienne.
Et
maintenant, où peut-il se trouver ?
(Le public répond)
Dans le colon, le foie, les reins.
(L’orateur continue)
Je proposerais de regarder les reins, les poumons, les intestins. Il
arrive souvent que les gens se mettent à tousser dans les
trente
secondes après la prise de coriandre. Avec un
détecteur
de vapeurs de mercure, on a pu mesurer jusqu’à
1000
µgrammes dans l’air expiré. Si le
patient se met
à tousser, le thérapeute devrait
s’éloigner.
Contrôlons les poumons. Je décèle la
présence de mercure dans le poumon droit. Ce n’est
jamais
grave si du mercure se trouve dans cet organe. Il sera
exhalé en
trente minutes environ. Il n’y a rien à signaler
dans
l’intestin. Pourquoi ? Parce que de la chlorella est en son
contact. Passons aux reins. Rien à signaler, ceci
grâce
à l’ail des ours.
Si j’effectue le test avec le thermomètre au
mercure, je
peux confirmer que les intestins et les reins ne donnent pas de
réponse. Par contre, si je teste le foie, là
j’ai
une réponse. Il y a du mercure dans les cellules du foie. On
pourra le sortir assez facilement avec la chlorella, lan coriandre et
l’ail des ours.
(La patiente se plaint d’avoir une pression dans la
tête)
C’est normal, cela vient du fait que nous avons
déplacé du mercure dans les cellules du cerveau.
(La patiente se lève et rejoint le public)
Malheureusement ce genre de tests n’est pas très
répandu, pas non plus dans
l’électro-acuponcture.
Cela provient du fait que les thérapeutes cherchent du
mercure
de façon extracellulaire. Il arrive souvent, surtout en
électro-acuponcture, que, même si le patient a
pris un
médicament, les tests se révèlent
négatifs.
Contrairement à ce que pense le thérapeute, le
mercure
n’a pas été
évacué du corps, il est
entré dans les cellules. Il n’est donc plus
décelable au moyen de
l’électro-acuponcture. A
cause de ce phénomène, beaucoup
d’erreurs ont
été commises, de mauvais traitements de
désintoxication appliqués. Les
thérapeutes avaient
fait bouger le mercure dans le mauvais sens.
Maintenant, quelques directives simples à appliquer :
Le traitement de fond se fait toujours avec la prise de chlorella. La
quantité que je recommande en général
est de trois
fois cinq comprimés par jour pendant les repas. Certains
patients ne le supportent pas. L’explication est la suivante
:
des petites quantités de chlorella mobilisent plus de
mercure
qu’elles ne peuvent en évacuer. Cela signifie que
lorsque
l’on prend de la chlorella en petites quantités,
on agite
le mercure dans tout le corps. Dans ce cas, la chlorella se trouve en
trop petites quantités pour pouvoir évacuer le
métal lourd. Les dépôts se font agiter
et le
mercure circule dans tout le corps. C’est pourquoi je
recommande
d’ingérer, environ tous les dix jours, une dose de
quarante à cinquante comprimés. J’ai
souvent
constaté que les patients qui ne supportent pas trois
à
quatre comprimés par repas sont beaucoup plus
intoxiqués
que ceux qui en supportent dix à douze. Nous avons aussi
constaté que ces personnes, qui ne supportent pas trois
à
quatre comprimés, se sentent extrêmement bien
s’ils
en prennent soixante. Précisons que soixante
comprimés
évacuent d’avantage de mercure qu’ils
n’en
mobilisent. En fait, la règle est simple : si
quelqu’un ne
supporte pas la chlorella, on lui en donne davantage.
Passons à l’ail des ours. La quantité
que je
recommande est de trois fois dix gouttes par jour. Notons au passage
que l’ail spagirique, tout comme la coriandre spagirique,
sont
moins efficaces sous cette forme. Ils ne deviennent bons
qu’en
fin de traitement.
En ce qui concerne la coriandre, je recommande la dose prudente de
trois fois cinq gouttes par jour, toujours immédiatement
suivie
d’acupressure dans les zones réflexes qui
concernent le ou
les organes que l’on veut détoxiquer. Pour les
patients
souffrant de sclérose en plaques, nous cherchons
à sortir
le mercure du cerveau, de la moelle épinière et
aussi du
système immunitaire.
Notons au passage que nous avons fait de bonnes expériences
dans
le traitement des troubles du rythme cardiaque. Nous avons
administré de la coriandre trois fois cinq gouttes par jour,
immédiatement suivies d’un massage des zones
réflexes concernées. Quarante-huit heures
après,
la patiente n’avait plus de troubles.
Nous avons aussi eu du succès dans le traitement des tumeurs
du
cerveau. Après quelques semaines de traitement, les tumeurs
avaient rétréci de moitié.
Le minimum que je vous conseille de retenir de cette
conférence
est que chaque individu devrait prendre de la chlorella et de la
coriandre tous les jours.
Je dois encore signaler ceci : si on est courageux, on peut
entreprendre une détoxication qui sera rapide. Dans ce cas,
je
prescris des doses élevées de coriandre, trois
fois
quinze gouttes par jour. Le patient doit alors accepter le fait
d’être beaucoup plus malade.
Cependant il arrive souvent qu’en prenant 30 - 40
comprimés de chlorella, ils aillent tout de suite mieux. Au
lieu
de subir un traitement de quelques mois, ces patients vont beaucoup
mieux en deux semaines seulement. Il est important de relever que si on
augmente la dose de coriandre, il faut aussi augmenter le prise de
chlorella et d’ail.
Encore une chose : durant cette phase, les patients ont besoin de
beaucoup plus de protéines.
(Le conférencier va continuer en répondant aux
questions du public)
Quel traitement choisit-on pour les femmes enceintes ?
Dans ce cas, nous nous trouvons en présence d’un
dilemme.
Faut-il ôter les amalgames de la mère ou les
laisser? Mon
conseil est le suivant : ne pas les enlever. Par contre, prendre 8-12
comprimés de chlorella par jour, ceci afin
d’attraper un
peu de mercure qui circule dans le corps de la mère. Il faut
aussi accepter le fait que le fœtus aura un
développement
retardé. Sitôt l’enfant né,
(il plaisante),
je l’attends avec mon injection de DMPS.
La mère ne devrait pas ôter ses amalgames durant
l’allaitement. Je dis ceci avec une restriction cependant :
si
votre dentiste sait comment procéder,
c’est-à-dire
sans projection d’amalgame dans la bouche, et qu’il
dispose
d’un puissant appareil d’aspiration, vous pouvez le
faire
durant la grossesse ou durant l’allaitement.
En général, vous pouvez être
sûr que si vous
allez chez votre dentiste habituel et que vous lui demandez
d’ôter vos amalgames, ce ne sera pas fait dans les
règles de l’art. C’est dangereux de le
faire lorsque
vous êtes enceinte, lorsque vous allaitez ou encore lorsque
vous
ne vous sentez pas bien.
Cependant, si je dois malgré tout désintoxiquer
une
patiente enceinte, je lui donne des doses massives de DMPS, de
coriandre et de chlorella. Et le résultat a très
souvent
été le suivant : les bébés
étaient
plus grands et en meilleure santé.
Les bébés dont la mère est porteuse
d’amalgames naissent avec un système nerveux
retardé, un plus petit cerveau et un système
immunitaire
moins efficace.
Que faut-il faire si la mère est enceinte depuis huit mois ?
Je conseillerais de prendre vingt comprimés de chlorella par
jour. De toute façon, le système nerveux de
l’enfant se forme durant les trois premiers mois.
S’il
devait y avoir des dommages, il serait déjà trop
tard. Il
ne vaut pas la peine de prendre le risque d’une
désintoxication à ce stade. Une fois
l’enfant
né, je recommande de commencer immédiatement le
traitement. Après une année, l’enfant
sera
comparable aux enfants nés sans contamination.
D’autre
part, je conseille encore de lui donner des acides gras, ceux que
l’on trouve dans l’huile de poissons.
Quelle sorte de chlorella conseillez-vous ?
Il existe plusieurs sortes de chlorella. Leur valeur
thérapeutique dépend de l’endroit
où elles
ont été récoltées. Je vous
conseille
d'utiliser celle-ci. (Voir à la dernière page).
Pour les
bébés, je conseille de mettre de la chlorella
sous forme
de poudre dans leur alimentation. Différentes analyses
démontrent qu’il peut y avoir de grandes
différences d’une marque à
l’autre.
Que se passe-t-il si on enlève plusieurs amalgames en
même temps ?
Si on en enlève quatre à cinq le même
jour, je
conseille au patient d’avaler vingt comprimés
juste avant
la consultation. Juste après, quand les amalgames sont
enlevés mais que le dentiste n’a pas encore
posé
les nouvelles obturations, je conseille de faire un bain de bouche
d’une dizaine de minutes avec de la chlorella
diluée dans
de l’eau. Ensuite, le patient doit soigneusement recracher ce
liquide et bien se rincer la bouche. Lorsque le patient sort de chez
son dentiste, il devrait prendre vingt comprimés de
chlorella.
Il fera de même encore le soir de l’intervention et
le
lendemain matin.
Le Dr Omura et moi-même conseillons donc, lors de
l’extraction d’un amalgame, de faire ce bain de
bouche
durant quelques minutes. Ceci pour extraire un maximum de
métaux
lourds des petits canaux de la dentine. Cette façon de faire
est
formidable car nous n’assistons plus à
l’effondrement du patient comme c’était
souvent le
cas.
Nous avons encore découvert que la chlorella est
à
même de traiter rapidement les tatouages, dus aux amalgames,
souvent situés sur les gencives. Il suffit au patient de
mettre
de la poudre de chlorella sur des bâtonnets
ouatés, ceux
que votre dentiste utilise, et de les poser sur les gencives une
dizaine de minutes. Si on applique ce traitement deux fois par jour,
les tatouages disparaissent rapidement, souvent en deux à
trois
jours.
Encore une chose : plus un patient est malade, plus il faut
être
prudent avec le traitement de désintoxication. En effet, le
fait
de sortir le mercure du corps crée un stress pour ce
dernier,
augmentant momentanément les symptômes
d’intoxication. Ce traitement est à
déconseiller
lorsque le patient est au stade terminal d’une maladie grave.
Cependant, si l’intoxication est si aiguë que la vie
du
patient est en danger, nous n’avons plus le choix,
rappelez-vous
de la star de rock.
En Europe, la plupart des traitements ne sont pas assez agressifs, ce
qui leur donne malheureusement une image faussée.
Malgré
qu’ils aient enlevé leur amalgames, les patients
ne vont
pas mieux, donc ces traitements ne fonctionnent pas. La science en a
profité pour dire que ces intoxications ne pouvaient pas
être si graves, puisque les patients n’allaient pas
mieux
après avoir ôté leurs plombages. Et
toute la
science regarde dans la mauvaise direction : mycoses, virus,
bactéries, stress électromagnétique et
autres.
Elle se détourne du sujet car on n’a pas bien
désintoxiqué les malades. Ma tâche est
de vous en
faire prendre conscience.
A propos du stress électromagnétique, je peux
expliquer
ce phénomène comme suit : les multiples
dépôts de métaux lourds dans le cerveau
agissent
comme des micro-antennes. Il nous reste deux possibilités :
soit
d’arrêter tous les émetteurs
d’ondes
électromagnétiques,
c’est-à-dire de couper
l’électricité, les lampes, les
téléphones mobiles, la
télévision etc.,
soit nous détruisons les dépôts.
Comment faites-vous avec le DMPS pour ne pas enlever les
métaux utiles à notre corps ?
Avant la première injection, nous analysons le sang afin de
détecter les éléments-traces
bénéfiques (fer, magnésium, calcium,
cuivre,
sélénium, etc). L’analyse du sang
après
l’injection nous indique quels métaux doivent
être
administrés au patient.
|
Deuxième
conférence du Dr
Klinghardt
Les
métaux lourds et leurs effets sur la santé
Dr méd. Dietrich Klinghardt M.D., PH.D, Seattle, WA
Dr Patricia Kane PH. D., Milville, NJ
Conférence du 31 octobre 2001,
à l’ETH de Zürich
Vidéo B
Dans cette seconde conférence sur les métaux
lourds et
leurs effets sur la santé, le Dr Klinghardt
confirme sa
méthode de désintoxication par la Chlorella,
l’ail
des ours et la coriandre, présentée dans la
vidéo
A.
Cette fois-ci, il a invité le Dr Kane, LA
spécialiste en
biochimie de la nutrition. Dans le cadre de ses recherches sur la
régulation des acides gras et sur le traitement des
personnes
souffrant de lésions cérébrales, en
particulier
des enfants autistes, le Dr Kane s’est elle aussi
penchée
sur la problématique des métaux lourds. Elle nous
présente ici les interactions moléculaires
d’une
intoxication aux métaux lourds.
Le Dr Klinghardt propose, en coopération avec le Dr Kane,
d’autres compléments naturels à son
traitement de
base, qu’il utilise en fonction des besoins. Ainsi il
complète sa thérapie de manière
idéale au
profit de tous ceux qui sont concernés par les
métaux
lourds.
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Albert Kälin, Pharmacien diplômé
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J’aimerais tout d’abord vous donner une vue
d’ensemble.
Nous sommes tous réunis ici autour de la question des
métaux lourds et je suis heureux de constater que
l’intérêt accordé
à la toxicité
des métaux lourds a considérablement
augmenté au
cours des quatre dernières années dans le monde
entier.
Lorsque j’ai commencé à m’en
préoccuper, il y a quinze ans, je me sentais vraiment
très isolé. Il y avait Max Baldinger (ou
Bersinger?) en
Allemagne, une personne en Russie, une autre en Chine et Hal Huggins
aux USA.
Je connaissais donc quatre personnes dans le domaine médical
qui
s’intéressaient à cette question
d’un point
de vue clinique. Aujourd’hui, on trouve un
spécialiste
dans chaque village, même ici en Suisse. Beaucoup sont des
spécialistes autoproclamés, certains sont bons
d’autres moins. Je ne prétends donc pas ce soir
faire le
tour de la question. Je voudrais plutôt vous faire part de
l’état actuel de nos connaissances. Pour vous
donner une
vue d’ensemble, disons que j’ai quelques
idées. Un
proverbe dit que chacun a en moyenne sept grandes idées dans
sa
vie, qu’il met en pratique petit à petit. Voici
quelques-unes de mes sept idées.
La première était que les métaux
lourds
présents dans notre corps jouent un rôle central
dans
toutes les maladies chroniques. Ceux qui parmi vous aimeraient savoir
si les métaux lourds jouent aussi un rôle dans la
maladie
chronique de Crohn, maintenant vous connaissez la réponse.
Ou si
quelqu’un vous demande : est-ce possible que les
métaux lourds jouent un rôle dans le mal de dos
chronique ? Maintenant, vous connaissez la réponse.
Ou si
vous entendez : est-ce que les métaux lourds jouent
un
rôle dans la leucémie lymphocytaire
chronique ?
Maintenant, vous connaissez la réponse.
La deuxième grande idée, c’est que les
intoxications aux métaux lourds conduisent à des
infections chroniques. C’est-à-dire que
dès
qu’il y a présence de métaux lourds,
les infections
se logent là où se trouvent les
dépôts de
métaux lourds. Cela inclut les mycoses, les infections
bactériennes, à mycoplasmes et virales.
Mais la plus grande erreur que commet la médecine,
c’est
de traiter l’infection sans modifier le milieu par
une
élimination des métaux lourds.
La troisième, qui entre-temps a été
confirmée par la médecine académique,
c’est
que nous avons tous dans notre corps une accumulation de neurotoxines
qui provoquent ensemble un effet de synergie.
Pour expliquer ce phénomène de synergie, voici
l’exemple que j’ai déjà
utilisé :
premièrement, un chat est enfermé la nuit dans un
magasin
de porcelaine. Le matin, vous ouvrez et constatez l’ampleur
des
dégâts. Ça, c’est le mercure.
Deuxièmement, on enferme la nuit un chien dans un magasin de
porcelaine. Ça, c’est l’accumulation
dans notre
corps des résidus de produits pétroliers
provenant des
gaz d’échappement. Et la synergie, c’est
lorsque
j’enferme le chat et le chien la nuit dans le magasin de
porcelaine. En synergie, le rapport 1/1 correspond à environ
1000 en toxicologie. C’est un principe extrêmement
important.
La télévision américaine a
diffusé
récemment une émission sur une recherche de
l’industrie chimique, réalisée par
Scott Moyer (?),
l’un de nos plus grands penseurs aux États-Unis.
Dans
cette expérience, lui-même et dix de ses amis ont
pu,
grâce à un procédé
très
onéreux, déceler la présence de
produits chimiques
dans le sang. Le sang de tous les sujets, sans exception, toutes des
personnes en bonne santé, contenait en grande
quantité
plus de 70 produits chimiques toxiques différents.
Et voici maintenant la grande idée :
étant
donné que le mercure a une importance significative dans
l’accumulation des toxines, lorsque ce mercure est
évacué, les autres toxines
s’échappent alors
d’elles-mêmes. Par contre, si le mercure
n’est pas
éliminé et que l’on se
préoccupe
d’abord des autres toxines, alors celles-ci doivent
être
sorties une par une. C’est une grande découverte
qui
mériterait de remporter le prix Nobel et qui doit encore
être confirmée par beaucoup. Ce qui veut dire que
c’est quelqu’un d’autre qui
décrochera le prix
Nobel … comme d’habitude.
On parle aujourd’hui de « neurotoxin
mediated chronic invest » (invest?).
Une expression dont vous devriez vous souvenir et qui est
d’ailleurs reprise comme point de repaire sur la cassette
vidéo. Cela veut dire que beaucoup de maladies chroniques
sont
induites, aggravées ou causées par les
neurotoxines. Les
neurotoxines sont des métaux lourds. Les métaux
lourds ne
sont pas des carcinogènes mais des neurotoxines
c’est-à-dire des poisons du système
nerveux.
Nombreuses substances chimiques que nous connaissons sont aussi des
neurotoxines.
La quatrième idée, c’est que les
neurotoxines sont
filtrées en permanence par le foie et
transportées dans
l’intestin par la bile. 100% d’entre elles sont
réabsorbées lors de ce parcours formant ainsi
dans le
corps un cycle sans fin et le maintenant dans un état de
maladie
chronique. Si on parvient à interrompre ce cycle chronique,
par
l’adjonction dans l’intestin de produits qui
captent les
neurotoxines, leur quantité est réduite de
façon
massive et on peut assister à une guérison
très
rapide de maladies chroniques très sérieuses.
Nous utilisons pour cela une algue, la Chlorella, dont je parle dans la
première vidéo. Aujourd’hui nous savons
qu’il
faut en consommer 4x/jour. En cas de maladies chroniques
sérieuses, les doses sont plus élevées
que ce que
nous avions cru au départ. On commence en
général
avec 5-6 gr 4x/jour pendant 6 semaines. Au cours de ces 6 semaines, la
quantité de neurotoxines qui circulent est
diminuée de
90%. On observe des améliorations incroyables sur un temps
court
lorsque les doses sont importantes. Et nous reviendrons sur ce point un
peu plus tard.
Les principes de la désintoxication sont toujours
d’actualité.
Le premier : éloigner le patient de la source
d’empoisonnement ou bien, éloigner cette source du
patient. C’est l’étape n° 1 en
toxicologie, le
premier chapitre de n’importe quel bon manuel de toxicologie.
Dans le cas d’un empoisonnement au mercure, en
général, il faut enlever les amalgames car ils
contiennent 50% de mercure qui s’évapore lentement
et est
absorbé par le cerveau. C’est une
vérité qui
ne se discute plus désormais, en tout cas plus dans les
milieux
scientifiques.
Aujourd’hui, on ne trouve même plus un poisson qui
ne
contienne du mercure. Cette pollution du poisson a très
fortement augmenté ces 3 – 4 dernières
années. En ce qui nous concerne, nous conseillons aux femmes
enceintes de ne pas manger de poisson. Ou bien, si vous voulez vraiment
en manger, alors faites-le systématiquement en prenant de la
Chlorella c’est-à-dire qu’il faudrait
paner
n’importe quel poisson avec de la Chlorella. Et
c’est
très possible qu’il puisse avoir bon
goût… ! Il n’existe plus aucune
sorte de
poisson qui ne soit chargée de mercure ou d’autres
substances toxiques. C’est très triste,
c’est
même un signe que la civilisation telle que nous la
connaissons
touche à sa fin. C’est quelque chose de
très,
très sérieux.
Il en va de même pour toute l’industrie bovine
où
les pesticides et herbicides jouent désormais un
rôle
important. Aujourd’hui, on ne trouve plus de viande de
bœuf
qui ne soit pleine de produits chimiques. Alors vous pouvez choisir, le
bœuf et autres animaux qui contiennent tous des
carcinogènes ou les poissons pleins de neurotoxines. Vous
pouvez
choisir de mourir d’une sclérose en plaque ou
d’un
cancer du sein. Cela dépend de vous.
Devenir végétarien n’est pas une
alternative non
plus puisque toutes les plantes contiennent aussi des substances
toxiques en osmose avec leur environnement et dont on ne peut plus les
séparer. La meilleure solution pour l’instant, en
attendant qu’on puisse nettoyer la terre, c’est de
mettre
en place pour soi-même, un programme de
désintoxication
pour maintenir le corps le plus propre possible.
Il existe un effet de synergie entre les métaux lourds et
d’autres poisons. De la même manière, il
existe
aussi un effet de synergie entre les méthodes efficaces de
traitement. Très important à retenir.
On a souvent mal compris ce message. Les gens se penchent sur
l’ail des ours, en prescrivent et disent :
« le
mercure ne s’en va pas ». Ou bien, ils
donnent des
doses massives de Chlorella, surveillent le mercure et rien ne se
passe. Mais tous ceux qui ont étudié mon
programme
donnent en même temps de la coriandre, de la Chlorella et de
l’ail des ours. Là, le mercure sort et en grande
quantité. Il sort par la respiration, par la peau, dans les
selles et les urines. Si l’on omet l’un des trois
produits,
alors rien ne sort. C’est ça l’effet de
synergie
entre les méthodes efficaces et le traitement.
Très
important.
Pour le Dr Klinghardt, Dr Patricia Kane est LA spécialiste
en biochimie de la nutrition aux États-Unis.
Patricia a publié beaucoup d’articles sur le
traitement de
l’autisme et des maladies neurologiques chez les enfants.
Elle a
aussi constaté l’énorme importance de
l’empoisonnement aux métaux lourds chez les
enfants.
Les travaux de recherche de Patricia ces dernières
années
ont porté essentiellement sur les acides gras. Elle et son
mari
Ed ont découvert sur eux-mêmes
l’importance des
acides gras et les dommages causés par les métaux
lourds
sur le métabolisme des acides gras.
Il est possible de réparer le système nerveux par
la
consommation d’huiles et de graisses
particulières. Dans
le contexte présent, il est important d’expliquer
cette
nouvelle vision de l’intoxication aux métaux
lourds parce
que ceci ouvre sur des solutions que nous n’avions pas
jusqu’à présent.
Dr Klinghardt et Dr Kane se voient 2x/année pour discuter et
traitent ensemble les mêmes patients, malgré le
fait
qu’ils vivent de part et d’autre des
États-Unis.
Nous nous sommes un peu spécialisés dans le
traitement
des enfants atteints d’épilepsie ou
d’autisme et de
ceux qui présentent des difficultés
d’apprentissage. Quand on a de la
« chance » et qu’on
nous consulte pour un
cas d’hyperactivité, alors c’est
vraiment
tranquille. Mais en général, il s’agit
de cas
graves, de désordres précoces. Nous devons
vraiment
utiliser tous nos moyens pour aider ces enfants à
s’en
sortir.
En ce qui me concerne (Dr Klinghardt), je me suis également
spécialisé dans le traitement des maladies
neurologiques
chez les adultes : sclérose en plaque,
sclérose
atrophique latérale et maladie de Parkinson. Là,
on peut
faire beaucoup.
Il y a aussi tous les dysfonctionnements liés au
vieillissement
par exemple, la diminution de la fonction
cérébrale ; c’est vraiment un
empoisonnement.
Il est prouvé statistiquement que les maladies neurologiques
augmentent considérablement. Les cas d’autisme
chez les
enfants double régulièrement. La
guérison de ces
enfants se déroule toujours selon les mêmes
étapes.
Aujourd’hui, nous savons que l’autisme est
lié aux
bactéries intestinales. Ce qui se cache derrière,
c’est une lésion du système immunitaire
provoquée par des vaccins et des métaux lourds.
Le traitement est toujours le même : nous faisons
sortir les
métaux lourds du corps des enfants et nous
réajustons les
acides gras.
En ce qui concerne les séquelles des vaccins, nous avons
commencé avec l’homéopathie
mais c’est
une illusion de croire qu’on peut drainer les vaccins.
Beaucoup
d’entre vous utilisent cette expression en Europe.
Quelqu’un présente une séquelle
vaccinale, parlons
de la vaccination contre la rougeole par exemple, alors on donne
rougeole sous forme homéopathique. En
général, si
on ne fait que ça, il ne se passe pas grand chose parce que
le
dommage provoqué par la vaccination atteint les enzymes du
métabolisme et des acides gras. Ces enzymes sont
endommagés en profondeur. Lorsqu’on donne des
granules de
vaccin, on corrige peut-être 5 à 10% du dommage,
sans que
les atteintes durables soient vraiment corrigées.
Il faut agir sur le métabolisme et séparer les
enzymes
une par une. Pour cela on fait sortir le mercure, le plomb, le cuivre
et les métaux lourds qui se trouvent dans le corps. Il faut
alors administrer assez de substrat pour que les enzymes affaiblies
puissent emmagasiner les graisses indispensables au système
nerveux.
En ce qui concerne les maladies infantiles, en
général,
il est suffisant de déloger les métaux lourds,
d’administrer un peu d’homéopathie et de
changer
complètement l’alimentation.
La petite recette pour toutes les maladies neurologiques infantiles
c’est 6 gr de Chlorella 4x/jour. C’est une forte
dose, je
sais. 6 gr, c’est donc 24 comprimés 4x/jour. Ceci
a fait
ses preuves pour éliminer les neurotoxines circulantes. Ce
qui
se passe, c’est que la flore intestinale se
développe, se
normalise à nouveau et que tous les germes
anaérobies qui
sont toujours mis en cause dans l’autisme disparaissent de
l’intestin.
On peut donc soigner l’autisme,
l’épilepsie, les
problèmes de l’apprentissage chez les petits
enfants avec
une thérapie relativement simple
c’est-à-dire 6 gr
de Chlorella par jour et de l’ail des ours.
L’ail des ours a une fonction capitale.
Beaucoup d’entre vous connaissent mon exposé sur
l’ail et l’ail des ours. Je vais vous en reparler
peut-être un peu différemment.
Avant, on traitait la syphilis avec du mercure. La syphilis, ce sont
des spirochètes, des bactéries. On sait donc
depuis que
le mercure empêche le développement de certaines
infections.
Maintenant, à vous de vous creuser la tête.
Que se passe-t-il avec ses bactéries si
j’enlève le
mercure ? Elles vont se multiplier et le problème
majeur
auquel sont confrontés les gens lors d’une
désintoxication aux métaux lourds, quand ils se
désintoxiquent efficacement, c’est que soudain les
infections apparaissent. C’est un problème qui en
a fait
reculer beaucoup. Beaucoup de praticiens et beaucoup de patients, parce
qu’ils ne l’ont pas prévu et
qu’ils sont
surpris alors ils paniquent et ils commencent autre chose au lieu de
continuer à traiter de manière
résolue.
C’est important de prévoir.
Au cours de chaque désintoxication de métaux
lourds, on
assiste à une phase où toutes les infections
chroniques
que nous avons ressortent ; les virus, les
bactéries, les
mycoses, les mycoplasmes. Et il faut les traiter aussi ! On
utilise pour cela uniquement un processus biologique. On peut prendre
des antibiotiques ou des antiviraux ; ça marche
aussi. Dans
ce cas, j’applique la médecine
académique qui est
efficace.
Ceci est important : il n’y a pas de
désintoxication
de métaux lourds sans l’apparition
d’infections. La
plupart du temps, c’est la vue qui se trouble, les maux de
tête, les reins sont douloureux, on a la diarrhée,
une
fatigue chronique, des courbatures, tout d’un coup tout fait
mal.
Ou bien c’est la maladie dont on est
déjà atteint
qui semble s’aggraver. Ce qui est bien, c’est que
comme
ça, on sait qu’on évacue vraiment des
métaux
lourds.
L’étape suivante, c’est le traitement de
ses
infections ; c’est très, très
simple car en
l’absence des métaux lourds, les infections
répondent très facilement aux
thérapies
biologiques alors qu’en présence de
métaux lourds,
les traitements ne marchent pas ; les infections ne peuvent
pas
être traitées.
Maintenant, un peu de statistiques.
Une étude a été publiée, il
y a quelques
années, une étude
épidémiologique sur le
sujet suivant : des squelettes d’humains morts
depuis 4 ou
500 ans ont été analysés, de
même que ceux
de personnes mortes depuis 10 ans. Cette étude a
été réalisée à
peu près en
1997.
On s’est aperçu que le taux de plomb dans nos os
est 500
à 1000 fois plus, sans exception, sur chacun des squelettes.
Et
nous savons ce que provoque un empoisonnement au plomb : les
effets sur le cerveau sont très importants, en particulier
sur
le développement neurologique des enfants. C’est
surtout
le développement de l’intelligence qui est
considérablement entravé.
Dans les os, l’empoisonnement au plomb provoque un
désordre de la production sanguine. Il engendre donc
leucémies, anémies, lymphomes, toutes les tumeurs
du
système hématopoïétique.
Au cours des dix dernières années, j’ai
traité et guéri quatre patients atteints
d’un
lymphome uniquement grâce à des injections de
DMPS ;
c’était avant que je découvre toutes
les autres
possibilités juste par élimination des
métaux
lourds. Ils sont guéris tous les quatre.
Je suis toujours étonné de constater combien il
est
difficile de faire passer cela dans des congrès importants,
même internationaux.
Moi, je trouve ces chiffres effrayants : 500 à 1000
fois plus, c’est énorme !
Ce plomb vient certainement du temps où l’essence
était plombée ainsi que les peintures
à
l’huile, les peintures au latex aussi contenaient du plomb.
Aujourd’hui, ceci est réglementé par la
loi. Pour
réduire le problème, on a retiré le
plomb de
l’essence et pour éviter les nuisances sonores des
moteurs, on a rajouté une série de produits
chimiques
hautement carcinogènes.
On a donc pris Satan pour chasser le diable ou inversement. On a
remplacé une neurotoxine par un carcinogène. Ceci
est
prouvé. Aux États-Unis, il y a de très
jolies
courbes qui montrent la fréquence des quatre cancers.
Lorsqu’on a retiré le plomb de
l’essence, il y a eu
une incroyable augmentation.
Section Dr Patricia Kane
Nous avons donc essayé de traiter des patients atteints de
la
maladie de Parkinson, de sclérose en plaque, de
sclérose
atrophique latérale, d’épilepsie, de la
maladie
d’Alzheimer et nous avons fait un travail
considérable.
Quels que soient les essais et les méthodes de traitement,
nous
avons constaté qu’il était
impératif de
protéger le cerveau, le cerveau est très fragile
et
vulnérable.
Sur plusieurs années de résultats, on voit
à quel
point le programme de traitement de Klinghardt a
été
précieux. Nous avons vraiment des résultats
magnifiques
dans le traitement des enfants et des adultes atteints de maladies
neurologiques graves, souvent considérées comme
incurables. Quoique l’on fasse, on doit respecter le cerveau,
sa
fonction et tout ce qu’il constitue.
Si on regarde un neurone du cerveau, une cellule nerveuse, elle est
protégée en partie par la myéline. Le
cerveau est
constitué à 60% de lipides et d’acides
gras. Les
graisses et les huiles sont donc une composante importante du cerveau,
qui est très vulnérable.
Le mercure joue un rôle important dans les dommages
causés
car le mercure est soluble dans la graisse. Il a une
affinité
pour les corps gras, les graisses et les huiles ; il va se
loger
là où ils se trouvent.
Images du cerveau (coupes)
Est-il possible de réparer le cerveau ?
Pouvons-nous vraiment attendre une amélioration chez les
malades ?
Peut-être certains d’entre vous croient-ils encore
que le
cerveau est irréparable, que les cellules
cérébrales ne peuvent se
régénérer ; ceci
n’est plus vrai.
On peut réparer le cerveau, même dans le cas de
maladies
très sérieuses. Il faut respecter les composants
du
cerveau, les matériaux dont il a besoin, éliminer
ceux
qui lui sont étrangers alors il se passe quelque chose.
Aux États-Unis, le nombre de malades atteints de la maladie
de
Parkinson, de sclérose atrophique latérale, de
sclérose en plaque, d’autisme, de
lésions
cérébrales et d’autres maladies graves
contemporaines, ce nombre est en considérable augmentation.
Nous
traitons ces maladies de manière très audacieuse
et nous
constatons souvent de grandes améliorations chez les
patients.
Beaucoup de médecins, aux États-Unis, travaillent
selon les principes du Dr Klinghardt.
Dr Klinghardt : c’est étonnant, selon le
Dr Kane, mon
influence est désormais internationale. Chaque fois
qu’elle a étudié les données
biochimiques
que j’ai élaborées, elle n’a
pas
trouvé d’erreur.
Regardons maintenant comment est faite une cellule pour comprendre
où se loge le mercure et comment il agit. Vous connaissez
certainement tous les mitochondries. C’est
l’organelle
intracellulaire qui produit notre énergie. Mais ce
n’est
pas là que s’opèrent les fonctions de
la
désintoxication cellulaire. Alors que tous les chercheurs se
concentrent sur la mitochondrie, ce que Patricia nous a appris,
c’est qu’il s’agit là de la
mauvaise
organelle. Celui dont nous devons nous préoccuper,
c’est
le péroxysome. C’est dans les
péroxysomes que
s’effectuent toutes les opérations de
désintoxication, mais pratiquement personne n’en
parle.
Il existe une passerelle biochimique, le cytochrome P450
constitué d’environ 1000 enzymes. La fonction de
désintoxication s’opère dans le
péroxysome.
C’est là aussi, dans le péroxysome, que
les
graisses sont brûlées. Le génie de
Patricia,
c’est d’avoir découvert que dans les cas
d’empoisonnements au mercure, de longues chaînes
d’acides gras se forment dans les péroxysomes. Ces
chaînes ne peuvent plus être détruites,
ne peuvent
plus être brûlées. Au contraire, elles
s’allongent de plus en plus et s’agglutinent
à
l’intérieur de la cellule. Or c’est de
cette
même cellule que le corps a besoin pour éliminer
toutes
les toxines de l’environnement.
La membrane cellulaire est constituée de deux couches
lipidiques. La cellule est un morceau magnifique de
nous-mêmes ; elle vibre constamment comme de la
poussière d’étoile. Une cellule
n’est pas
seulement une biopsie sous notre microscope, c’est vraiment
quelque chose de vivant, de vibrant, une partie de nous… de
la
vie.
Le squelette de cette cellule – que vous voyez ici
–
s’appelle les microtubules. Les microtubules sont une
découverte assez récente car les
méthodes de
fixation utilisées jusqu’à
présent ne
permettaient pas de les observer. Ce qu’on voit ici, ce sont
les
noyaux des cellules et ses structures internes. Ce qui
n’apparaît pas, ce sont les parois cellulaires. Par
contre,
on voit l’intérieur de la cellule, la
façon dont
elle est construite, comme une ville avec ses rues.
Avant d’oublier, je voudrais ajouter quelque chose sur les
péroxysomes. Vous voyez, comme ils sont collés
par le
mercure et les longues chaînes d’acides gras, le
corps ne
peut plus se désintoxiquer.
Au lieu de chercher à évacuer toutes les autres
toxines
puisque de toute façon ceci ne fonctionne pas, il faut
d’abord se débarrasser du mercure. Ensuite, les
péroxysomes deviennent fonctionnels et peuvent identifier
les
autres poisons. Nous savions ceci déjà de
manière
empirique, il y a 15 ans, et Patricia en a eu la confirmation
grâce à la biochimie et à ses
recherches, mais nous
ne savions pas pourquoi.
Les aliments qui arrivent dans le noyau cellulaire, y parviennent par
les rues de la ville, les microtubules. Un chercheur nommé
Amro
(?) prétend que les émotions empruntent ces
canaux pour
arriver à l’intérieur de la cellule.
Voici une cellule nerveuse.
On voit le corps de la cellule et son prolongement : la
dendrite
jusqu’à la synapse. Tout le long, au centre, les
microtubules. C’est le long de celles-ci que les nutriments
sont
transportés vers la cellule ; ils doivent donc
emprunter ce
long chemin. Les neurotransmetteurs ainsi que les déchets
prennent eux l’autre direction et sont
éliminés par
la synapse. Lorsque le cerveau est intoxiqué au mercure, ce
dernier détruit les microtubules.
Il existe beaucoup de travaux, de recherches et d’articles
qui
démontrent que le mercure détruit le GTP (ou
GDP ?).
Le GTP (?) est une protéine, l’enzyme qui fabrique
cette
microtubule. Le mercure détruit donc cette enzyme et tout
l’intérieur de la cellule est alors incapable de
travailler.
Nous avions dit auparavant que le mercure est responsable des longues
chaînes d’acides gras dans les
péroxysomes et de la
destruction du système de régulation des
graisses. Le
mercure détruit aussi des protéines en se fixant
sur les
composants protéinés du corps.
L’endommagement des protéines est identique
à celui
que l’on trouve sur les protéines anormales dans
le
cerveau d’un patient atteint d’Alzheimer.
Roy Levis (ou Lewis?) a démontré dans une
étude,
que le taux de mercure dans le cerveau d’une personne
atteinte
d’Alzheimer est 4 fois plus élevé que
dans le
cerveau normal. Le taux d’aluminium n’est que 2
fois plus
élevé et pourtant, tout le monde se
précipite sur
l’aluminium. C’était juste un exemple
pour illustrer
la pertinence de la recherche.
Quand on observe la membrane cellulaire, on voit les bilipides
( ?) (couches lipidiques ou bicouche lipidique), les graisses
et
les canaux protéines-ions.
On voit aussi les protéines de transport dans la paroi de la
cellule.
Certains des acides gras stockés dans la cellule sont des
graisses saturées. Les acides gras essentiels,
indispensables
dans notre alimentation, sont des graisses insaturées. Ce
sont
celles que vous voyez ici (schéma) avec un coude. Les
graisses
saturées n’ont pas de coude, elles sont droites.
À
cet endroit, au niveau du coude, la cellule vibre des milliers de fois
par seconde. Les graisses insaturées ont une
fréquence de
vibration élevée, alors que les autres sont
immobiles.
Plus ces chaînes C sont longues, on dit C à cause
des
atomes de carbone, plus elles sont insaturées. Plus il y a
de
pliures, plus elles vibrent vite. Là où se trouve
l’articulation, où se trouve la vibration,
c’est le
point d’attache où se fixe le mercure pour
commencer sa
destruction ; l’acide gras se raidit et se paralyse.
C’est ce phénomène que les patients
décrivent comme une perte de leur
vitalité ; plus
rien ne vibre. Les personnes intoxiquées au mercure se
rigidifient de l’intérieur et en microbiologie,
les acides
gras en sont la représentation.
Nous voyons ici la paroi cellulaire avec ses différents
niveaux,
les phospholipides. Les acides gras essentiels sont contenus dans ces
phospholipides. Le cholestérol est un composant important
dans
la membrane cellulaire qui la stabilise.
Les Américains et les Allemands aussi ont
complètement
abandonné l’idée que nous devons
absolument
diminuer le taux de lipides sanguins. C’est ce que croyait le
corps médical depuis 30 ans ; une
stupidité. De
même que les médicaments sensés
diminuer le taux de
lipides sanguins. On sait très bien que si on diminue les
lipides, les patients meurent plus tôt et pourtant parmi
vous, il
y en a sûrement qui prennent encore des
hypolipidémients.
On peut tolérer une bonne quantité de lipides
dans le
sang sans pour autant en avoir suffisamment au niveau cellulaire. Il
peut y avoir trop de graisses en suspension dans le sérum et
pas
assez dans les cellules, là où il en faudrait. Ce
n’est donc pas trop important d’analyser la
composition
lipidique du sérum sanguin mais plutôt celle des
cellules ; les graisses sont-elles normales ou
altérées ?
N’oubliez pas, une intoxication aux métaux lourds
endommage les lipides de la membrane cellulaire. Si on ne
répare
pas cela, les patients ne peuvent pas guérir.
Les graisses animales comme le beurre et la crème ont un
taux
élevé d’acides gras saturés.
C’est
elles qui raidissent les cellules et leur donne cette forme (diapo).
Les cellules doivent avoir aussi une certaine
élasticité,
une certaine fluidité assurée par les graisses
insaturées c’est-à-dire les acides gras
essentiels
que l’on trouve par exemple dans l’huile de
tournesol,
l’huile de chardon, l’huile de poisson ou
l’huile de
lin. Ce sont ces huiles qui, lorsqu’elles sont
consommées
et absorbées par la paroi cellulaire, donnent de
l’élasticité à la cellule.
L’acide arachidonique a à tort une mauvaise
réputation en Europe ; on le trouve surtout dans
les
œufs, le fromage et le beurre. En fait, c’est le
plus
important de tous les acides gras car il contrôle tous les
autres.
C’est très bien ce que vous faites ici en Suisse,
de
manger beaucoup de crème, de beurre et de fromage. Aux
États-Unis, nous avons fait une grave erreur
nutritionnelle : le fast food (Mac Do, beignets, la margarine).
Dans le cas d’une intoxication aux métaux lourds,
le corps
brûle davantage d’acides gras omega-6
précurseurs de
l’acide arachidonique, ce qui entraîne une
pénurie
de cet acide gras.
Aujourd’hui, la médecine académique
publie de nombreuses études sur ce sujet.
Il y a 12 ans, je traitais les personnes intoxiquées aux
métaux lourds en leur conseillant de consommer 6
œufs/jour. C’était la
« méthode
aux œufs », c’était
avant la Chlorella.
Pendant longtemps Patricia ne m’a pas cru. Elle a donc
analysé la chose et a découvert que les
œufs
contiennent beaucoup de soufre, ce qui est important dans la
désintoxication. L’œuf est aussi
l’aliment qui
contient le plus d’acide arachidonique, un des grands
partenaires
de la désintoxication des métaux lourds.
Un peu de biochimie.
Il existe deux familles d’acides gras essentiels
(AGE) : les omega-6 et les omega-3.
Les omega-6 se divisent en deux sous-groupes :
Tout d’abord, ceux qui sont contenus par exemple, dans
l’huile de tournesol, de chardon et de primevère
et qui
seront transformés en prostaglandine-1. C’est un
point
important car ces prostaglandines vont permettre la communication
intercellulaire. Disons que c’est un peu comme un
système
de messagerie électronique, comme si les cellules
s’envoyaient des lettres ; l’information
est
transportée par l’acide arachidonique. Si vous ne
consommez pas suffisamment d’AGE ou si
l’empoisonnement par
les métaux lourds a appauvri votre taux d’AGE,
cette
communication intercellulaire n’est plus possible.
Ensuite, nous avons l’acide arachidonique contenu
principalement
dans la viande, les œufs et les aliments d’origine
animale.
Les omega-3, eux, sont présents dans l’huile de
lin.
L’huile de poisson contient en partie de l’EPA
(acide eicosapentaenoique) et du DHA (acide docosahexaenoique).
Également précurseurs de prostaglandine (1-2-3)
synthétisée dans les péroxysomes, ces
mêmes
péroxysomes endommagés par les métaux
lourds.
C’est donc le même organite qui est responsable de
la
désintoxication et de la communication intercellulaire par
l’intermédiaire de prostaglandines.
L’alimentation doit être
équilibrée en AGE,
acides gras essentiels, et nous devons les consommer dans une
proportion bien précise.
Omega-6 et omega-3 doivent être en équilibre.
(Diapo) Voici un extrait d’une des meilleures publications
(du Dr
Shlomo Yehuda) sur la relation entre les huiles alimentaires et la
fonction cérébrale.
http://www.amazon.com/exec/obidos/ISBN%3D0896033651/autonomypublishi/104-4642915-8323126
(adresse du site pas donnée lors de la
conférence).
Il n’y a pas de fonctionnement du cerveau sans consommation
de
corps gras (huiles). C’est un point sur lequel
j’insiste,
car tout le monde souligne de la nécessité
d’une
alimentation riche en protéines et en d’autres
nutriments,
tout en négligeant l’importance des huiles. Dans
le
traitement de patients intoxiqués au mercure, les huiles
sont
l’élément le plus important de la prise
en charge
nutritionnelle. Que vous soyez végétariens ou
non, rien
n’est plus important que les huiles.
Dr Yehuda conseille de respecter une proportion de 4 :1
(omega-6 /
omega-3) entre les deux catégories d’huiles. Nous
avons pu
le vérifier sur des patients grâce à
des
observations et à des tests effectués dans le
laboratoire
le plus connu des États-Unis,
spécialisé dans
l’étude des acides gras.
Vous pouvez fabriquer vous-mêmes votre huile en
mélangeant
4 parts d’huile de tournesol pour 1 part d’huile de
lin.
L’huile de lin est la seule huile
végétale qui
contienne les omega-3 comme dans l’huile de poisson.
Vous pouvez utiliser votre huile pour faire la sauce à
salade ; il faut en consommer plusieurs cuillères
à
soupe/jour.
Leur produit: « Body Bio
Balance ».
Certaines personnes croient à tort, que l’huile
d’olive contient tous les acides gras essentiels. Dans les
milieux aisés aux États-Unis et même
parmi les
chercheurs en nutrition, on ne connaît pas grand chose en
matière d’acides gras. De nombreux scientifiques
croient
encore que consommer beaucoup d’huile d’olive
garantit un
bon apport en acides gras essentiels ; ce n’est pas
vrai.
Patricia vous autorise à continuer d’en consommer,
surtout
ceux d’entre vous qui sont italiens, mais vous devez savoir
que
vous ne faites ainsi pas grand chose pour votre cerveau. Laissez-moi le
formuler autrement : si vous voulez prendre soin de votre
cerveau,
consommez aussi les autres huiles.
Parlons de ces huiles.
Elles doivent être pressées à froid et
issues de
l’agriculture biologique. Il faut les conserver à
l’abri de la lumière dans des
récipients opaques et
les stocker au froid. Aux États-Unis, nous respectons la
chaîne du froid c’est-à-dire que les
huiles sont
réfrigérées tout de suite
après leur
fabrication. Le seul moment pendant lequel l’huile
n’est
pas au réfrigérateur, c’est
lorsqu’elle est
acheminée au domicile par la poste
c’est-à-dire
pendant deux jours. Ces huiles sont complètement
différentes de celles qui attendent plusieurs semaines ou
plusieurs mois sur les rayons des magasins. Il faudrait que ce
système existe ici aussi.
Il existe deux niveaux d’acides gras essentiels :
Au niveau de base, l’acide linoléique, que
l’on
trouve dans l’huile de chardon, de tournesol, de lin et de
noix.
On trouve les autres dans les œufs et la crème (le
beurre ?). N’oublions pas l’acide
arachidonique, le
meilleur.
Au niveau supérieur, les AGE de l’huile de
primevère sont transformés par le corps en DGLA
(acide
dihomo gammalinolénique) et en EPA que l’on trouve
dans
l’huile de poisson. Ces lipides deviendront ensuite des
eicosanoïdes eux-mêmes précurseurs des
prostaglandines.
Beaucoup de gens essaient de consommer de grandes quantités
de
poisson pour améliorer leur santé et palier
à leur
maladie neurologique. C’est souvent le cas chez les enfants
que
l’on gave d’huile de poisson. Mais les huiles se
font
concurrence entre elles : lorsqu’on prend trop
d’omega-3, les omega-6 sont diminués.
Par des tests de laboratoire, nous cherchons à
déterminer
si les personnes sont intoxiquées aux métaux
lourds.
Puis, nous commençons à rajouter des huiles
à
leurs rations alimentaires. Très souvent, ces personnes
manquent
d’EPA contenu dans l’huile de poisson. Et le
problème, est que ces huiles doivent d’abord
être
digérées. La digestion des lipides commence avec
l’enzyme pancréatique lipase. Il faut ensuite
qu’il
y ait des acides biliaires dans l’intestin grêle
pour
émulsifier les graisses c’est-à-dire
pour les
rendre solubles à l’eau, afin qu’elles
puissent
être assimilées.
L’absorption des graisses est un processus relativement
complexe,
surtout pour les personnes intoxiquées chez qui le
pancréas et la vésicule biliaire ne fonctionnent
pas
correctement.
La bile est très importante à notre point de vue
car elle a une double fonction :
D’une part, elle permet l’élimination de
toutes les
toxines de l’environnement et d’une partie des
métaux par la vésicule biliaire.
D’autre part, elle permet l’absorption des huiles
qui vont
contribuer à réparer les lésions
cérébrales et neurologiques.
Dans la membrane cellulaire, les acides gras sont stockés
dans
les phospholipides. Si nous sommes intoxiqués par des
pollutions
de l’environnement ou par des métaux lourds, leur
structure est détruite.
Le mécanisme de défense de la cellule consiste
à
produire de grandes quantités de l’enzyme
phospholipase A2
(PLA2). Les AGE sont eux aussi souvent endommagés en
présence de mercure.
(Diapo) Ce que vous voyez maintenant, ce sont tous les
éléments qui stimulent la production de cette
enzyme et
qui doivent être mis à
l’écart lors
d’une intoxication aux métaux lourds. Cette liste
est
très importante pour les praticiens parmi vous car personne
jusqu’à aujourd’hui n’en avait
eu connaissance.
Voici les éléments qui stimulent
l’enzyme et doivent être
évités.
Diapositive
« PLA2 STIMULATORS » (facteurs
stimulants la production de PLA2)
Insulin (insuline)
Pancreatic juice (suc pancréatique)
Mercury exposure (exposition au mercure)
Pesticides
High carbohydrate intake (alimentation
riche en hydrates de carbone)
Aspartic acid (acide aspartique)
Glutamic acid (acide glutamique)
Calcium
Bacteria (bactéries)
Aspartame
Hypoxia / brain injury (hypoxie / dommage au cerveau)
Inflammatory fluids (platelets, mast cells) (liquides inflammatoires
– plaquettes, mastocytes)
Bee or snake venom (venin d’abeille ou de serpent)
Nous avons vu que cette enzyme PLA2 est stimulée
d’une
façon anormale. L’effet positif de cette enzyme,
c’est la destruction de longues chaînes
d’acides gras
que le mercure contribue à produire dans les
péroxysomes.
Elle coupe ces longues chaînes comme un ciseau et ainsi les
raccourcit. Mais c’est un aspect positif relatif.
Le premier que mentionne Patricia c’est le point 5: une
alimentation trop riche en hydrates de carbone. 90% d’entre
vous
sont probablement concernés. Si cette enzyme est trop
abondante,
les cellules nerveuses perdent les acides gras qu’elles
contiennent. C’est le mécanisme de base de
pratiquement
toutes les pathologies neurologiques.
Ici nous présentons à nouveau ce qui se produit
lorsque
cette enzyme est stimulée par un empoisonnement au mercure
ou
par d’autres co-facteurs listés auparavant.
Diapositive
« INCREASE IN PLA2 RESULTS
IN : » (une augmentation de la PLA2 a pour
résultat de :)
Loss of essential membrane phospholipids (perte des phospholipides
essentiels de la membrane)
Poor control of prostaglandin synthesis (diminution de la
synthèse de prostaglandine)
Altered membrane permeability (altération de la
perméabilité de la membrane)
Loss of ion homeostasis (perte d’homéostasie)
Increased free FA release (fuite accrue des acides gras libres)
Loss of “control circuitry” of body processes
(perte de contrôle des circuits de processus physiologiques)
Accumulation of lipid peroxides (augmentation du taux des lipides
peroxidés)
Loss of ATP (perte d’ATP)
Voici ce qui se passe dans la cellule.
Il y a d’abord perte des acides gras. Les prostaglandines ne
peuvent pas être fabriquées correctement, la
communication
intercellulaire est gênée. La membrane cellulaire
est
dépourvue de ces particularités et certaines
substances
sont absorbées alors qu’elles ne devraient pas
l’être. Les toxines contenues ne peuvent pas
être
éliminées.
A ceci s’ajoute une perte d’homéostasie.
Normalement, la cellule contient un taux élevé de
potassium et un faible taux de sodium qui sont
déséquilibrés ici. Ce
système
entraîne aussi des symptômes de paralysie connus
dans les
affections neurologiques : engourdissements, sensations
anormales.
« Increased free FA release »:
fuite accrue des acides gras libres.
“Loss of “control circuitry” of body
processes”: perte de contrôle des circuits de
processus
physiologiques liée au fait que les prostaglandines
communiquent
avec les cellules voisines. Certaines fonctions de ces cellules
disent : « Attention ! Il ne faut
pas
éliminer autant de potassium en ce
moment! » Les
cellules se parlent sans arrêt.
Augmentation du taux de lipides peroxydés et perte
d’ATP
(adénosine triphosphate). L’ATP, c’est
le carburant
qui permet au corps de fonctionner. C’est la
molécule
d’énergie, ce qui explique la fatigue chronique
chez les
personnes intoxiquées aux métaux lourds.
Il est important de retenir qu’aujourd’hui, tout
est
relié aux acides gras ; nous pouvons d’un
côté désintoxiquer le corps du mercure
qu’il
contient mais nous devons de l’autre réparer les
acides
gras, ce que le monde entier oublie.
Une chose relativement facile à gérer pour la
plupart de
nos patients, c’est la réduction de leur
consommation
d’hydrates de carbone. En règle
générale, je
dis la chose suivante : « M. le patient,
vous
n’avez plus le droit de manger de
céréales ». Certains
réagissent comme
ma mère, il y a dix ans, et qui m’a
répondu :
« Dietrich, je préfère mourir
plutôt que
d’arrêter de manger du
pain ! » Certains
patients sont plus modérés et essayent. Les
résultats sont souvent étonnants et
impressionnants
lorsque les patients atteints par une maladie neurologique
arrêtent de consommer des produits concentrés en
hydrates
de carbone.
Donc plus de pain, de gâteaux, de biscuits et de
pâtes.
En ce qui me concerne, je rajoute aussi le riz et toutes les autres
céréales. Plus de céréales,
seulement des
légumes, un peu de viande, de poisson ou des œufs.
C’est le début du traitement des patients atteints
de
sclérose latérale, de sclérose en
plaque et des
enfants qui souffrent de crampes.
Diapositive
« INSULIN STIMULATORS PLA2 »
(traduction ?)
Reduce carbohydrate intake (diminuer la consommation
d’hydrates de carbone)
Remove sugar entirely (éliminer complètement les
sucres)
Limit “bread units” to 6 daily (limiter la
consommation de pain à 6 unités/jour)
Nous avons constaté que les médicaments
psychotropes, si
souvent utilisés pour traiter ces patients, agissent comme
des
inhibiteurs de la phospholipase A2 (PLA2).
Dans le cas de maladies neurologiques chez les enfants, on remarque
parfois dès la naissance que quelque chose ne va
pas ;
l’évolution est lente. Souvent, les enfants se
développent normalement et brusquement, il se passe quelque
chose. Du jour au lendemain, l’enfant n’est plus le
même.
Nous avons l’exemple de jumelles, qui après leur
naissance, se développèrent lentement mais qui,
grâce à un accompagnement spécifique,
se sont
épanouies normalement et sont allées à
l’école. Tout était normal
jusqu’à
leurs 18 ans.
Au cours de leur 18e année, elles ont
été vaccinées.
Le thimerosal (agent de conservation utilisé dans les
vaccins =
un dérivé du mercure) contient du mercure comme
beaucoup
d’autres vaccins antitétaniques et comme
pratiquement tous
les autres vaccins. Ces enfants ont aussi été
vaccinés contre les oreillons, la rougeole et la
rubéole.
Une des deux (à gauche sur la photo) est devenue
schizophrène quelques jours après la vaccination.
L’autre est devenue autiste.
Que faisons-nous dans de pareils cas ?
Ces personnes ont de toute évidence des effondrements
multiples
du système immunitaire. Elles sont sujettes à des
infections et nous découvrons la présence de
métaux lourds et d’autres toxines dans leur corps.
Que s’est-il donc passé ?
Les parents ont emmené leurs filles consulter un
médecin,
qui de deux choses l’une : soit il n’a pas
suivi mon
programme de formation, soit il n’a pas suivi mes conseils.
Il a
utilisé des méthodes de
désintoxication
inappropriées qui ont conduit le mercure encore plus
profondément dans le système nerveux au lieu de
l’éliminer.
Lorsque les jeunes filles eurent 24 ans, on fit appel à
Patricia
pour les soigner. La première étape fut de
fournir
à leur organisme des matières
premières
c’est-à-dire les acides gras adéquats,
les bonnes
protéines et une alimentation correcte pour, dans un premier
temps, permettre au cerveau de se réparer.
Etant donné l’état compliqué
des patientes,
Patricia décida de ne pas commencer directement par une
désintoxication. Elle s’est contentée
pendant un
an, de retaper le corps de ces jeunes filles. Au bout d’une
année, elle entreprit une désintoxication.
Voici maintenant une liste importante à prendre bonne note.
Diapositive
« PLA2 INHIBITORS » (inhibiteurs
de la PLA2)
Niacin (niacine)
Nicotinic acid (acide nicotinique)
Hyaluronic acid (acide hyaluronique)
Lithium
Glucocorticoids (glucocorticoïdes)
Bilobalide (ginkgo biloba)
Alpha tocopherol (alpha tocophérol)
Heparin (héparine)
Deanol
Il s’agit des produits dont l’effet est comparable
aux
drogues psychotropes, aux médicaments que nous prenons pour
faire baisser le taux de phospholipase A2.
La niacine, c’est la vitamine D3.
L’acide nicotinique contenu dans les cigarettes est
très
proche de la niacine. Les fumeurs ont souvent une carence en niacine et
ont alors besoin de fumer pour ne pas ressentir ce manque.
Pour traiter les enfants hyperactifs ( ?), nous utilisons le
patch
à la nicotine, le même qui est utilisé
pour sevrer
les fumeurs.
La bilobalide est efficace aussi.
Mais le plus important, c’est que le corps doit disposer des
nutriments de base. Nous concoctons donc une boisson qui contient des
protéines, des lipides et des électrolytes.
Afin de déterminer exactement les besoins de chaque patient,
nous avons dû faire appel à un test. Patricia
s’est
adressée au meilleur laboratoire du monde
spécialisé dans les acides gras, le Kennedy
Krieger
Institute, qui fait partie de l’hôpital John
Hopkins, une
clinique universitaire réputée à
Baltimore.
Le laboratoire principal de l’Institut K. Krieger est
dirigé par Hugo Moser, un suisse expatrié
biochimiste et
reconnu mondialement comme l’homme de pointe en
matière de
recherches sur les acides gras. Nous avons cherché longtemps
pour trouver le meilleur laboratoire.
Nous avons glané les informations et les avons
enregistrées dans une banque de données
informatiques.
L’analyse des acides gras s’effectue de la
manière
suivante :
Le patient envoie son sang – Albert Kälin a
organisé
l’envoi à plusieurs reprises pour des patients
suisses
– qui est donc analysé et les données
sont
enregistrées dans l’ordinateur pour être
comparées avec les résultats
précédents et
avec la littérature scientifique.
À partir de là nous mettons en place une
proposition de
thérapie ; quelles huiles, quelles
protéines, quels
co-facteurs il faudra consommer. C’est une partie importante
du
traitement d’un nouveau patient atteint d’une
maladie
neurologique chronique et qu’il ne faut pas omettre.
Ceci nous a permis d’apporter des changements profonds dans
la
vie des malades chroniques sérieusement atteints. Sans ces
résultats de laboratoire, ce ne serait pas possible.
Dans le test, on mesure la combinaison lipidique des globules rouges.
Une recherche a montré que l’équivalent
de ces
résultats se retrouve dans le cerveau
c’est-à-dire
qu’on peut regarder le sang et en déduire ce qui,
dans le
cerveau, est fichu.
Chaque graisse, chaque acide gras qui est composé de plus de
20
atomes de carbone, est un acide gras à longue
chaîne. Nous
avons constaté que les personnes intoxiquées ou
empoisonnées au mercure, absorbent ces longues
chaînes
d’acides gras dans leur cerveau.
Une étude montre que le cerveau des patients,
après une
attaque cardiaque, contient des longues chaînes
d’acides
gras. Évidemment, nous n’avons pas
vérifié
avant l’attaque, mais nous pensons que les longues
chaînes
étaient là avant, en raison d’une
intoxication aux
métaux lourds d’où l’attaque
cardiaque.
Il existe un film célèbre,
« l’Huile de
Lorenzo », que certains d’entre vous on
peut-être vu. C’est l’histoire vraie
d’un
garçon, Lorenzo, atteint d’une maladie
héréditaire des péroxysomes. Ses
parents à
la recherche d’un traitement ont créé
cette huile,
l’huile de Lorenzo. Cette thérapie qui a
fonctionné
à court terme puis s’est
avérée
inefficace, était composée de plusieurs
éléments. Tout d’abord, une
alimentation pauvre en
graisses. Les huiles, sélectionnées avec soin,
étaient de l’huile d’olive et de chardon
mais aucune
de ces deux huiles ne contient les acides gras essentiels,
c’est
pourquoi l’affection physique a continué
à se
développer. Cette maladie s’appelle la
leucodystrophie
adrénale (ALD = adrénoleucodystrophie).
Jusqu’à aujourd’hui, cette maladie est
considérée par la médecine
académique comme
incurable.
Patricia a travaillé avec 3 enfants et chaque fois
qu’elle
l’a pu, elle a essayé de les diriger vers une
alimentation
réparatrice en manipulant les huiles avec
précaution.
Sur cette diapositive, « Lipid Bio Systems
Analysis » du Dr Kane, on peut voir, à
droite, la
taille des longues chaînes d’acides gras chez un
patient
particulier. Ce schéma montre que les longues
chaînes
dépassent la norme en longueur et en nombre ; elles
sont
très solides. C’est ce qu’on appelle
« l’impact de la
vieillesse ». Lorsque des
personnes sont empoisonnées au mercure, ces longues
chaînes s’installent, ces personnes vieillissent
plus vite,
elles ont l’air vieux plus rapidement.
En commençant à traiter ces patients, il ne faut
jamais
oublier la cellule. Il faut penser d’une part à la
structure de la cellule et d’autre part à
l’élasticité de la paroi cellulaire.
C’était en 2000 je crois, que le Dr Rappaport
( ?)
ainsi que d’autres confrères furent sur le point
de
demander à certains conférenciers de quitter les
lieux
lorsqu’ils se mirent à parler des
récepteurs
à protéines.
Diapositive
Conférence : « Brain uptake and
utilisation of fatty acids »
Applications to peroxisomal biogenesis disorders (an international
workshop)
March 2- 4, 2000. Kennedy Krieger Institute, Omega-3 research institute
Inc.
Department of neurology, John Hopkins Hospital.
Aujourd’hui, tout le monde est d’accord :
ce sont les
acides gras qu’il faut prendre en considération et
non les
protéines.
Rappelez-vous qu’avant l’apparition d’une
pathologie
neurologique, le cerveau est déjà
touché, avant
même que la maladie ne se déclare. Les longues
chaînes d’acides gras font partie des
déclencheurs.
Aux États-Unis, il y a de nombreux cas d’enfants
nés autistes ou devenus autistes dans leur jeune
âge. Ils
ont été intoxiqués au mercure par leur
mère, elle-même contaminée dans le
cadre de leur
travail ou pour d’autres raisons.
Ces enfants, se reconnaissent à leur pâleur
caractéristique car l’hémoglobine est
liée
au mercure au lieu d’être liée au fer.
L’intelligence des enfants qui présentent cette
forme
d’autisme est souvent normale, mais leur
expérience du
monde, la façon dont ils le voient, l’entendent,
le
sentent et le goûtent est complètement
faussée.
Ces graisses anormales, que Patricia appelle
« graisses
renégates » qui selon elle sont la cause
de cette
maladie, sont les longues chaînes d’acides gras.
Lorsque nous nous intoxiquons, ces graisses se forment mais elles
existent aussi déjà dans la nature. Dans
l’huile
d’arachide par exemple, dans le beurre de
cacahuète, dans
la moutarde malheureusement et dans l’huile de colza.
Ces aliments sont à éviter et peuvent
être mortels pour les patients.
L’objectif thérapeutique est de brûler
les longues
chaînes d’acides gras, de faire absorber les
chaînes
courtes et les acides gras essentiels aux parois cellulaires, et
d’arriver à un équilibre entre les
différentes graisses consommées.
Voici deux garçons autistes en traitement chez
Patricia
depuis un an. L’aîné, Luca, soit il
criait sans
arrêt, soit il ne disait absolument rien. Il était
incapable d’exprimer un besoin ou quoique ce soit.
Les six premières semaines de changement alimentaire ont
consisté à introduire d’abord les
oligo-éléments, du butyrate, les acides gras de
beurre,
une boisson électrolytique et de l’huile
d’onagre.
C’est notre standard : des minéraux, des
électrolytes et des huiles adaptées à
chaque cas
particulier.
Luca n’avait pratiquement pas de selles, une fois/semaine
peut-être. En l’espace de six semaines, il
s’est
réveillé. Il a commencé par dire
quelques mots, il
avait des difficultés à faire des phrases
entières
ou à trouver les bons mots. Le premier mot qu’il a
écrit c’était
« pizza ». Dans
le cadre d’un régime alimentaire, nous
éliminons
les céréales qui contiennent du gluten, ainsi que
tous
les produits au lait de vache… mais nous lui avons
acheté
la pizza.
Cet été, nous avons commencé
à rajouter de
la teinture de coriandre de Suisse et de la Chlorella au menu et Luca
est de nouveau parmi nous. Son frère, Isaak, aussi ne
faisait
que hurler ; c’était insupportable. En
quelques
semaines, il est redevenu pratiquement normal. Par chance, sa
mère a tenu un journal et documenté le
réveil de
ses enfants jour après jour. La particularité du
traitement des enfants, c’est que nous commençons
par
changer l’alimentation avant la désintoxication.
Isaak, un
an après, est tout à fait normal.
Nous avons guéri 14 enfants autistes. Beaucoup de patients
atteints de sclérose en plaque, de sclérose
latérale amyotrophique, de la maladie de Parkinson ont
été guéries grâce
à cette
méthode mais il faut faire un diagnostic correct.
Dans le cas d’une maladie neurologique, à la place
du
diagnostic médical, nous nous posons une question :
qu’est-ce qui ne va pas avec les acides gras ? Nous
ne nous
demandons pas : est-ce que les acides gras sont
endommagés ? Mais bien :
qu’est-ce qui est
cassé ? Et que devons-nous fournir pour
qu’ils soient
de nouveau bien ? Le test dont nous avons parlé est
relativement cher mais en contre partie, nous obtenons ces
résultats et nous ne faisons que très peu
d’autres
tests de laboratoire.
Parlons un peu du mercure.
On peut faire beaucoup dans le cas d’une intoxication aux
métaux lourds mais il faut en connaître les
principes.
Dans le cas d’affections sévères, a un
moment
donné, on a besoin de la chimie de laboratoire.
En Allemagne, on fait plein de tests inutiles, on mesure tous les
paramètres du système immunitaire, tous les
facteurs
anti-nucléiques, tous ces trucs qui ne sont pas pertinents.
En ce qui me concerne, j’aimerais juste vous montrer ce qui a
fonctionné, plutôt que de vous parler de toutes
les
possibilités qui ne marchent pas.
Une intoxication au mercure se traduit par les symptômes
suivants :
Douleur intense (burning pain)
Paresthésie (numbness)
Troubles du sommeil (insomnia)
Dépression
Ce sont les quatre principaux. Si un patient présente un
seul de
ces symptômes ou plusieurs, on peut diagnostiquer une
intoxication au mercure, sauf si on peut prouver le contraire.
Je vous montre ici une liste, qui a d’ailleurs
été
présentée lors de ma dernière
conférence.
Diapositive
« SIGNS AND SYMPTOMS OF MERCURY
TOXICITY » (signes et symptômes
d’une intoxication au mercure)
Dilated pupils (pupilles dilatées)
Agitation / irritability (agitation / irritabilité)
Numbness / tingling in extremities (paresthésie /
picotements au niveau des extrémités)
Poor short term memory (mauvaise mémoire à court
terme)
Mood swings (sautes d’humeur)
Pathologic reflexes (réflexes pathologiques)
Eczema
Elevated heart rate (fréquence cardiaque
élevée)
Joint pain (douleur articulaire)
Seizure activity (attaques : épilepsie,
apoplexie?)
Blurred vision (vision trouble)
Increased salivation (augmentation de la salivation)
Rage behavior (accès de fureur, emportement)
Lethargy (léthargie)
Depression (dépression)
Tremor (tremblement, trémulation)
Excessive sweating (transpiration excessive)
Constricted visual field (champ de vision restreint)
Poor concentration (mauvaise concentration)
Insomnia (insomnie)
Tachycardia (tachycardie)
Gastro distress (problèmes gastriques)
Nervousness / anxiety (nervosité /
anxiété)
Il n’existe pas un symptôme médical qui
ne soit
causé ou aggravé par une intoxication aux
métaux
lourds. C’est très simple. Tout ce qui touche le
système nerveux, les troubles de la vue, de
l’acuité visuelle, les troubles auditifs, les
troubles de
l’odorat et du goût, tout ce qui touche la bouche
comme les
parodontoses, tout ce qui se passe au niveau du cerveau, la perte de la
mémoire, surtout de la mémoire
immédiate que
l’on appelle aussi « d’une
pièce à
l’autre »
c’est-à-dire celle qui est en
cause lorsque par exemple, quelqu’un est dans la cuisine, dit
qu’il va au salon chercher une bougie et qu’une
fois dans
cette pièce, il ne sait plus ce qu’il venait y
faire. Il
retourne à la cuisine, se souvient qu’il avait
besoin
d’une bougie, retourne encore une fois au salon et a de
nouveau
oublié. Dans ce cas, vous pouvez en déduire que
cette
personne a une intoxication au mercure.
Les symptômes dépendent de l’endroit et
de la manière dont est stocké le mercure dans le
corps.
Il en existe trois sortes :
le mercure métallique
le sel de mercure, c’est le mercure monovalent avec un
électron de moins
et le méthyle mercure (ou méthyle-mercure) ou
mercure
organique lié et intégré à
l’organisme.
Voici une liste importante qui montre les différents chemins
empruntés par le mercure, depuis la dent ou depuis la
nourriture, pour entrer dans le corps.
Diapositive
« ENTRY ROUTES FOR MERCURY »
(voies d’accès du mercure)
Mercury vapor / olfactory via oral cavity (teeth) (vapeur de mercure /
olfactive via la cavité buccale – dents)
Mucus membrane uptake (lipophilic Hg to sensory nerves) (absorption de
Hg lipophilique via la muqueuse vers les nerfs sensoriels)
Swallowing / GI (fish, particles from teeth) (déglutition /
GI – poisson, particules des dents)
Gastro / oral and bowel bacteria convert Hg to MeHg (gastro /
bactéries buccales et intestinales convertissent Hg en MeHg)
Lungs / breathing vapor or metallic Hg (poumons / respiration vapeurs
de Hg ou Hg métallique)
Transdermal (ointments / eye drops) (transdermique –
onguents, pommades / gouttes ophtalmiques)
Injected (vaccination) (par injection – vaccination)
Les vapeurs de mercure qui se dégagent des amalgames sont
les
plus nocives. On a calculé qu’il faut 7 ans pour
que la
moitié d’un amalgame, la moitié du
mercure contenu
dans un amalgame s’évapore. 80% se
dépose de
façon permanente dans le système nerveux.
Un amalgame pèse facilement 500 à 1000 mg. Un
amalgame de
1 g n’est pas rare ; il contient donc 500 mg de
mercure.
C’est la dose mortelle moyenne de mercure pour tuer une
personne.
Si cela se produisait en une seule fois, ce serait mortel. Nous ne
mourrons pas parce que le corps a le temps de le répartir.
Deux
amalgames suffisent. C’est très important
à retenir.
Un amalgame perd la moitié du mercure qu’il
contient en
l’espace de 7 ans et celui-ci s’accumule dans les
tissus.
Il est important de savoir que le nerf olfactif conduit le mercure
directement dans le système limbique, le foyer de nos
émotions. C’est ce qui explique le nombre de
troubles
émotionnels, les désordres et tout ce qui
s’ensuit,
dépressions, dépendances. Le tabagisme est la
conséquence de l’empoisonnement au mercure.
Le mercure passe dans les membranes de la bouche par la muqueuse
buccale et s’introduit dans les nerfs de cette muqueuse en
direction de la moelle épinière et du cerveau.
Beaucoup
de nerfs cérébraux sont présents dans
la
bouche : le varus, le glosserolingus ( ?) et le
trijumeau.
Tous ces nerfs permettent au mercure d’aller directement dans
le
tronc cérébral ; cela prend 24 heures.
Au bout de 24
autres heures, le cerveau est entièrement plein de mercure.
On
peut donc dire qu’une personne sans aucun amalgame a tout le
cerveau imprégné de mercure 48 heures
après la
pause d’un plombage. Je ne fais que citer des
études. Au
cours de la dernière conférence, nous avons
montré
quelques-unes de ces études ; elles sont
très bien
documentées.
L’absorption de mercure est de plus en plus courante. Ce
n’est pas si grave d’avaler des petits morceaux qui
se
détachent et qui imprègneront la paroi
intestinale, car
seulement 5 à 7 % passe dans le sang.
Le taux de mercure contenu dans le poisson lui, est beaucoup plus
sévère. Il est aussi important de savoir que les
bactéries de la bouche et de l’intestin
transforment le
mercure des amalgames en méthyle mercure, qui est 50 fois
plus
toxique que l’autre.
Les scientifiques sont aujourd’hui d’accord sur un
point : les enfants de mères
empoisonnées au
mercure, présentent très souvent
d’énormes
dommages causés par ce mercure, et ce que la science a omis,
c’est que le mercure contenu dans les dents est
transformé
en méthyle mercure par nos propres bactéries.
Tous ceux qui ont eu des amalgames sont empoisonnés par ce
méthyle mercure et nos enfants aussi !!
Voilà, il
fallait le dire.
Les poumons sont une porte d’entrée importante.
Chaque
fois que nous respirons par la bouche, l’air effleure les
dents
et les vapeurs de mercure vont dans les poumons.
Une autre source de mercure importante, c’est le
« mercurochrome », s’il
existe toujours.
La teinture d’iode contenait, elle aussi, un peu de mercure.
Et bien sûr, les vaccins.
On sait aujourd’hui que beaucoup de maladies neurologiques
infantiles sont causées par la vaccination. Ça,
c’est le 2e ou 3e coup de marteau ; les enfants sont
déjà intoxiqués au mercure par leur
mère
mais ils se portent encore assez bien mais arrivés
à leur
3e ou 4e vaccin… Aux États-Unis, les enfants
comptabilisent en moyenne, déjà à
l’âge de 5 ans, 33 vaccins !! Ce
n’est plus
comme avant où on nous faisait un vaccin à 4
mois, un
à 6 mois, un autre à 8 et puis
après,
c’était terminé pour quelques
années. Non,
33 vaccins en 5 ans et dans tous, il y a du mercure ! Chaque
vaccin contient peu de mercure mais multiplié par 33,
c’est vraiment un chiffre énorme et
c’est
certainement une dose suffisante pour provoquer des
désordres
neurologiques graves.
Patricia utilise souvent une méthode
appelée :
« Gore better flush »
( ?) pour
éliminer les toxines de la vésicule biliaire.
Grâce
à l’huile d’olive et au jus de citron,
on peut
déséquilibrer fortement la vésicule
biliaire et
provoquer un effet de chasse.
Voici maintenant un article important paru dans la revue
« Experimental Neurology ». Cet
article explique
que si un nerf entre en contact avec du mercure, il l’absorbe
de
lui-même. Le mercure est alors transporté dans la
cellule
nerveuse par les axones de ce nerf. Le mercure laisse
derrière
lui un sentier de destruction. Le chemin normal emprunté par
le
mercure, passe par le nerf trijumeau, celui qui innerve toutes les
dents, pour se diriger ensuite vers le ganglion trijumeau. Ce ganglion
déclenche par exemple, une névralgie du
trijumeau. Le
trijumeau n’innerve pas seulement les dents mais aussi
différents muscles masticateurs, comme le trimus.
Les gens qui grincent des dents la nuit sont intoxiqués au
mercure par le ganglion trijumeau. Il suffit de
désintoxiquer un
peu la cavité buccale et le bruxisme cesse. Alors, avis
à
tous ceux qui grincent des dents la nuit, vous n’avez pas
besoin
d’appareillage ou alors juste comme une solution à
court
terme ; c’est un signe d’un
sévère
empoisonnement au mercure au niveau des nerfs.
Sur cette diapositive, nous pouvons voir quelques autres nerfs
géniopalatinum ( ?).
Les vapeurs de mercure dans la cavité buccale endommagent
gravement les nerfs autonomes ; ce sont les nerfs qui assurent
l’autorégulation du corps. Le système
nerveux
autonome transporte le mercure des nerfs varus, frangueus ( ?)
et
autres aux ganglions. Il s’agit des nerfs qui assurent la
régulation au niveau abdominal mais aussi celle des poumons,
du
cœur, du rythme cardiaque, du foie, de l’intestin,
du
transit, etc. Toutes ces fonctions sont endommagées par le
mercure qui se déplace dans les nerfs autonomes du visage.
Nous vous présentons ici un très bel article qui
a mis en
évidence le lien entre le mercure et la sclérose
latérale amyotrophique, pathologie qui peut emporter les
patients en l’espace de 2 à 5 ans. Certains
d’entre
vous connaissent peut-être des personnes qui sont atteintes
de
cette maladie. Il est de plus en plus probable que le mercure en soit
la cause première, à laquelle
s’ajoutent
d’autres phénomènes immunologiques qui
conduisent
à la mort des patients.
Le mercure est absorbé par les nerfs et utilise ces canaux
pour atteindre la moelle épinière et le cerveau.
Voici quelques sources de mercure.
Diapositive
« SOURCES OF MERCURY EXPOSURE »
Dental amalgams (amalgames dentaires)
Large body fish – swordfish, shark, tuna (gros poissons
– espadon, requin, thon)
Vaccinations (thimerosal) (vaccinations – thimerosal)
Rogam injection (injection de Rogam)
IVIG gamma globulin (IVIG – immunoglobuline intraveineux
– gamma globuline)
Contact lens solution (solution pour lentilles de contact)
Ear and eye drops (thimerosal) (gouttes auriculaires et oculaires
– thimerosal)
Batteries, Hg switches, thermometers (batteries, interrupteurs
à mercure, thermomètres)
Fungicides, disinfectants, antiseptics (fongicides,
désinfectants, antiseptiques)
Industrial waste / pollution (déchets industriels, pollution)
Cosmetics, hair dye, preparation H (cosmétiques, teinture
cheveux, Préparation H)
La source principale, les amalgames. La seconde importante source, le
poisson et chez les femmes, les injections
« Rogam », cette histoire de
facteur
rhésus et le vaccin qu’on leur injecte pour
désensibiliser le système.
Il y a aussi le mercure dans les produits de nettoyage des lentilles de
contact, dans les gouttes oculaires et auriculaires, dans les
thermomètres, les thermostats d’où il
s’évapore et se propage en grande
quantité dans les
pièces. À ceci s’ajoutent les
fongicides, les
bactéricides, les peintures à base de Latex et
n’oublions pas les cosmétiques !
Diapositive
Ici, on a un requin car on a découvert et je m’en
réjouis, que plus un poisson se trouve en bout de la
chaîne alimentaire, plus il est riche en toxines. On parle
d’un facteur de 200. Quand un petit poisson est
mangé par
un plus gros et que le plus petit contient une quantité 1 de
mercure, celle-ci passe à 200 chez le plus gros.
Si on fait le calcul sur 20 générations de
poissons, on
arrive au requin ou à l’orque, qui sont tous
menacés d’instinction par empoisonnement au
mercure. Les
requins sont gravement atteints ; ne mangez pas de steak de
requin !
À Hawaï, le sort des requins est affreux :
on les
capture pour leur couper la nageoire caudale et en faire de la soupe de
requin pour les riches japonais. Ensuite, le requin est
rejeté
à la mer et meurt de faim. On en voit souvent quand on fait
de
la plongée sous-marine. Et malheureusement, maintenant on
sait
que les nageoires de requin sont très toxiques et les
requins
qui meurent ainsi peuvent se dire :
« j’ai au
moins tué celui qui m’a
bouffé ! »
Être dentiste, c’est aussi une façon de
s’intoxiquer. C’est lorsqu’il est sous
forme de
vapeur métallique que le mercure est le plus nocif. Il est
directement absorbé par la muqueuse, par les nerfs, par les
poumons. Il est aussi transformé en méthyle
mercure et
trouve sa place définitive dans les cellules nerveuses.
D’un point de vue chimique, le mercure ne se lie pas
seulement
aux acides gras mais aussi aux protéines et ça,
tous les
dentistes le savent mais je m’arrêterai
là sur ce
sujet car nous en avons déjà parlé il
y a 3 ans.
Diapositive
« MERCURY BINDS TO » (le mercure
se lie à)
Protein receptors (récepteurs des protéines)
Cysteine (cystéine)
Enzymes
Sulfur (soufre)
Lipids (lipides)
Plusieurs études ont démontré que le
mercure
empêche la formation des tubules et de la
myéline ;
il entrave donc la production du tissu nerveux. Le mercure est un
poison du système nerveux. Ce n’est pas un
carcinogène ; un poison du système
nerveux, pas
autre chose.
Diapositive
Voici une image de la « barrière
sang-cerveau ». Je n’en parlerai pas en
détails
car nous n’avons pas assez de temps.
Ici, nous voyons un vaisseau sanguin et ça, ce sont les
fibrocytes avec leurs prolongements, ces sortes de pieds pour former
cette structure ; les pieds forment la membrane.
Tous les nutriments présents dans le sang doivent traverser
cette paroi pour entrer dans le cerveau. C’est ce
qu’on
appelle la « barrière
sang-cerveau ».
On a découvert que la plus haute concentration de mercure
dans
le cerveau se situe dans les fibrocytes. Ils sont les premiers
à
être empoisonnés par le mercure
lorsqu’il passe la
barrière qui devient alors défectueuse. En
pratique,
toutes les maladies du système nerveux ne sont pas le
résultat de mercure stocké dans le
cerveau ; il peut
s’agir d’autres toxines et infections qui
atteignent le
cerveau en franchissant la barrière sang-cerveau
endommagée par le mercure.
Encore une chose importante à savoir et à
retenir !
C’est ce qui explique cette longue liste des
symptômes
d’une intoxication au mercure dont on n’a pas su
reconnaître l’importance. Oui, ce sont les
lésions
de la barrière sang-cerveau qui conduisent à
toutes ces
pathologies secondaires.
Aschner et Aposhian sont les deux chercheurs américains du
moment en matière de toxicité du mercure et ceux
qui ont
publié les plus importantes études reconnues
presqu’à l’unanimité.
En Europe, je pense à Max Daunderer, pour moi, un grand
exemple
et un héros pour avoir déjà
découvert
toutes ces informations il y a 40 ans. Il a reconnu, décrit
et a
été démoli sa vie entière.
L’homme
est peut-être devenu à cause de cela un peu dur,
mais
c’est lui qui a posé la pierre importante dans ce
domaine.
Maintenant, venons-en au sujet que beaucoup attendent :
la liste des méthodes de désintoxication.
Diapositive
« AGENTS TO REMOVE MERCURY FROM COMPARMENTALIZED
SITES »
DMPS 3 mg/kg once monthly (DMPS 3mg/kg/mois)
Glutathione 1200 mg + IV fast push (traduction?)
IV ascorbic acid 37 – 50 g in 50 ml H20 w/ 10 ml CaGluconate
Chlorella 4 – 16 g daily (Chlorella 4 – 16 g/jour)
Cilantro 10 drops twice daily (Coriandre 10 gouttes 2x/jour)
Peptide clathrating agent (= PCA) 4 to 7 sprays (traduction?)
Forceful electrolyte and trace mineral supplementation
(supplément énergétique
d’électrolytes et de minéraux)
Carnosine 1000 mg + twice daily (carnosine 1000 mg + 2x/jour)
Branched chain amino acids and/or bovine or goat milk whey (acides
aminés à chaînes ramifiées
et/ou petit lait
de vache ou chèvre)
Ca/Mg butyrate 5 capsules 3 times daily (Ca/Mg butyrate 5 capsules
3x/jour)
Chitosan – use only immediately after DMPS or glutathione
(chitosan – à utiliser immédiatement
après
DMPS ou glutathion)
Apple pectin powder (pectine de pomme en poudre)
Sauerkraut (organic) (choucroute – organique)
Bear garlic, MSM (MethylSulfonylMethane), N-acetyl-glucosamine to
enhance sulfur stores (ail des ours, MSM,
N-acéthyl-glucosamine
pour augmenter les réserves de soufre)
Détaillons-la, pas dans l’ordre mais
plutôt suivant les points que je traite en ce moment.
Le plus important, dans le cadre d’un empoisonnement au
mercure,
c’est de mettre en place la base d’un
régime
alimentaire contenant des graisses, des huiles, des minéraux
et
des électrolytes.
Le mercure se fixe dans le corps aux endroits où les
minéraux ont normalement leur place. Le mercure est un
métal, au même titre que le
sélénium, le
cuivre, le zinc qui eux, sont de bons métaux.
D’une
certaine manière, on peut aussi classifier le calcium et le
magnésium parmi les métaux car ce sont des ions
bivalents.
Le mercure se fixe donc là où devrait se trouver
ces bons
composants. Quand le corps est saturé de bons
minéraux,
de calcium, de magnésium, de molybdène, de
germanium,
cuivre, zinc et de tous ces éléments dont nous
avons
besoin, il se crée une concurrence avec les autres
métaux
aux points de liaison. La fixation du mercure est rompue, le mercure
est délogé ; c’est vraiment la
compétition dans le corps. Je crois que je suis le premier
à avoir compris cela, ça me surprend.
La première chose que nous faisons : saturer le
système en minéraux et en électrolytes.
L’étape suivante consiste à apporter au
corps ce
dont il a besoin pour capter les métaux et les
éliminer.
On peut y parvenir avec très peu de choses.
J’utilise les
électrolytes et les oligo-éléments de
chez Albert
Kälin. Patricia prépare une boisson
d’électrolytes ; le goût est
salé,
c’est comme du sel de mer dans de l’eau.
Voilà
à quoi ressemble le produit.
Nous avons découvert la chose suivante : le corps
réagit très souvent de manière
allergique aux
minéraux rajoutés. Ce qui se passe,
c’est que
lorsque nous prenons de fortes doses de calcium par exemple, ce calcium
déloge le mercure qui se libère et le patient
présente tout de suite des symptômes
d’empoisonnement au mercure.
Le corps apprend vite et se dit : « chaque
fois que le
calcium arrive, j’ai des signes
d’empoisonnement ». Se met alors en place
un
réflexe conditionné où le corps
confond le mercure
et le calcium et réagit à ce dernier comme si
c’était du mercure. C’est important de
reconnaître cela car chaque désintoxication qui
fonctionne
est souvent prise pour un empoisonnement par le corps.
Ce qu’il faut faire à ce moment-là,
c’est
très simple : une pause et utiliser
d’autres
produits. Pratiquement aucun programme de désintoxication ne
fonctionne si l’on s’entête à
suivre un
protocole. Non, il faut jouer avec plusieurs alternatives
successivement.
En ce qui me concerne, j’ai résolu le
problème des
électrolytes en donnant aux personnes du petit lait de
chèvre.
Le petit lait de chèvre contient une assez grande
quantité de tous les oligo-éléments
dont nous
avons besoin. Ce petit lait contient aussi de fortes doses de calcium
et de magnésium. Il y a tout ce dont nous avons besoin. On y
trouve aussi 3 acides aminés extrêmement
importants pour
la désintoxication : la valine, la leucine et
l’isoleucine.
Nous n’avons trouvé aucun produit qui soit aussi
efficace pour une désintoxication.
Certains praticiens ici ce soir et qui utilisent ce produit, envoient
leurs patients chez le paysan qui élève des
chèvres avec la recommandation de boire 2 verres de petit
lait/jour. Aujourd’hui, on peut désintoxiquer de
cette
façon. Ça marche, même pour les enfants
et les
affections graves. C’est vraiment étonnant ce qui
est
possible avec une méthode aussi simple. Si en plus nous
donnons
de la Chlorella, l’effet est accentué et si nous
rajoutons
de la coriandre, l’effet s’accentue encore et si
nous
rajoutons par-dessus l’ail des ours ou de l’ail en
doses
élevées, l’effet s’accentue
toujours.
Nous n’avons donc rien changé au programme
présenté dans la dernière
vidéo que
beaucoup ont vue j’espère ; il
s’agit de notre
programme de base. Nous avons ajouté à ce
programme la
fourniture des minéraux et des électrolytes. Le
petit
lait de chèvre est la réponse
naturelle ; le
meilleur moyen. Si vous pratiquez la médecine
académique
ou orthomoléculaire, vous pouvez vous renseigner sur ces
produits auprès d’Albert Kälin.
Une autre étape importante, c’est de capter dans
l’intestin les toxines à éliminer. Lors
d’une
désintoxication, beaucoup
d’éléments passent
par l’intestin ou devraient y passer. La Chlorella est notre
méthode principale. Entre-temps, nous avons
trouvé
d’autres alternatives pour ceux qui ne supportent pas la
Chlorella. L’une d’elles, c’est la
choucroute :
4 fois/jour, 2 bonnes c. à soupe de choucroute…
ce
n’est pas si terrible ! La choucroute contient
beaucoup de
méthionine, un acide aminé à
propriétés détoxifiantes et beaucoup
de fibres qui
captent les métaux lourds.
La pectine de pomme est aussi une alternative, à raison de 1
c. à café bombée/jour.
On peut également utiliser du CHITOSAN. Ce produit capte
aussi
dans l’intestin. Il est obtenu à partir de
squelettes
d’insectes et de carapaces de différents
crustacés.
Il a le pouvoir de capter très fortement les
métaux
lourds. J’ai pu réunir environ 60 articles en
provenance
de l’Asie sur le Chitosan. Il est utilisé
là-bas
très efficacement pour capter les métaux lourds
dans le
traitement d’empoisonnement graves.
Ce sont donc nos alternatives à la Chlorella.
Encore quelques mots au sujet du captage des toxines. Il existe un site
Internet :
http://www.chronicneurotoxins.com/ que je recommande aux
scientifiques ici présents.
Passons maintenant à cette autre liste.
Ce sont les substances injectables. Le DMPS, dont nous avons
parlé la dernière fois. C’est une
substance
soufrée, qui capte puissamment les métaux lourds
sulfhydryles comme le cuivre, le cadmium, le plomb et le mercure.
J’ai prescrit aussi de la vitamine C en intraveineuse
(IV) ;
notre standard en or en quelque sorte. Quand on ne sait pas quelle
méthode adopter, on prescrit la vitamine C à
très
fortes doses car elle a plusieurs fonctions. Aujourd’hui, on
sait
que non seulement elle agit comme réducteur mais aussi comme
oxydant. Lorsque la vitamine C est absorbée par la cellule,
elle
oxyde mais à l’extérieur de la cellule,
c’est
un réducteur.
Ce n’est plus très clair mais il y a 10 ans, on
pensait
connaître le mode d’action de la vitamine C.
Aujourd’hui, on n’est plus trop sûr. Par
contre, sur
le plan chimique, la vitamine C reste toujours la méthode de
désintoxication la plus sure, lente mais sans danger.
Pour soigner les maladies neurologiques, nous utilisons tous
désormais le GLUTATHION. C’est
fantastique pour le
traitement de la maladie de Parkinson. Nous avions commencé
par
des injections quotidiennes de 300 mg. En augmentant graduellement,
aujourd’hui nous injectons rapidement en IV entre 1800 et
2500
mg/jour.
L’adresse Internet pour en savoir plus est :
www.braindiscovery.com (pas la bonne adresse?) pour les
spécialistes parmi vous.
2500 mg, c’est tout nouveau. Il n’y a pas encore de
publication. En tout cas, chez les patients atteints de Parkinson, pour
l’instant, l’effet est guérisseur. On
fait une
injection à une personne qui à l’air
d’un tas
de ferraille et très souvent, elle ressort du cabinet en
marchant normalement. L’effet ne dure que 18 ou 20 heures et
il
faut refaire une autre piqûre. Sur plusieurs mois, le laps de
temps entre les injections augmente et pour finir, le patient
guérit.
Je vais vous dévoiler un secret
précieux : on peut
aussi utiliser ce produit en thérapie de
complément pour
traiter les scléroses latérales amyotrophiques et
les
scléroses en plaque. Les discussions sont nombreuses sur le
fonctionnement du glutathion.
J’ai fait une découverte il y a dix ans.
Auparavant, les
injections pour une désintoxication se faisaient toujours
dans
la veine. Par la lecture des articles, nous avons appris
qu’une
intoxication au mercure, surtout dans le cas de maladies neurologiques,
atteint le système nerveux intestinal. Et nous savons aussi
que
95% de la sérotonine du corps n’est pas produite
par le
cerveau mais par l’intestin. Cela veut donc dire que tous les
neurotransmetteurs et toutes les hormones du bien-être comme
la
noradrénaline sont fabriquées en partie dans
l’intestin et pas dans le cerveau. C’est une
idée
préconçue qu’il faut rectifier.
Je me suis posé la question suivante : dans ce cas,
une
intoxication aux métaux lourds ne se situe
peut-être pas
seulement dans le cerveau mais aussi dans l’intestin et
j’ai opté pour une méthode
utilisée en
thérapie neurale, qui consiste à injecter du DMPS
non pas
en intraveineuse mais dans certains segments de l’intestin.
Voici le cas d’un dentiste avec de graves
dérèglements neurologiques. Nous avons
injecté du
DMPS dans la veine. Environ 2 µgrammes de mercure ont
été évacués ;
c’est une petite
quantité. Puis, je lui ai piqué
l’abdomen plusieurs
fois et ce sont 1500 µgrammes qui sont
sortis ; 1500
µgrammes, c’est 1,5 mg, une quantité
où le
mercure pourrait être mortel. Si on donnait l’urine
de ce
patient à boire à quelqu’un, il
mourrait
probablement. Et ceci s’est produit à cause
d’un
½ cm3 de DMPS, surprenant ! Normalement, on injecte
5 cm3,
c’est vraiment une dose homéopathique que nous
avons
injectée dans la paroi abdominale.
Le produit est transporté à la moelle
épinière par les voies nerveuses
réflexes, par les
nerfs, et de la moelle épinière il atteint les
organes
abdominaux puis retourne à la moelle. Cette incroyable
quantité de mercure a été
éliminée
en 24 heures, ce qui nous a conduit à n’utiliser
que de
petites quantités de produit désintoxiquant que
nous
injectons directement à l’endroit où se
trouve
l’intoxication au lieu de charger l’organisme
entier.
Maintenant, quelques informations sur le glutathion.
L’autre nom c’est
« GSH » ou
« glutathion réduit ».
Le glutathion
chélate le mercure. C’est un antioxydant naturel
que
l’on trouve dans notre corps. Beaucoup de dentistes de par le
monde ont échangé le DMPS contre le glutathion.
Il capte
entre autre la forme de mercure la plus nocive, le méthyle
mercure. Mais il n’est efficace qu’à
hautes doses.
Il existe peu de techniques pour élever le taux de
glutathion.
On peut donner de la glutamine ou de la cystéine. Ce sont
des
substances orthomoléculaires que l’on peut donner
en IV ou
inhaler.
Diapositive
« INCREASE GLUTATHION LEVELS »
(pour augmenter le taux de glutathion)
IV push of glutathione (injection IV de glutathion)
Nebulized glutathione (nébulisation de glutathion)
Branched chain amino acids (acides aminés à
chaînes ramifiées)
Goat whey or bovine whey (petit lait de chèvre ou de vache)
High protein diet (egg) (diète riche en protéines
– oeuf)
Ascorbic acid (acide ascorbique)
Juste quelques mots pour les asthmatiques.
Beaucoup d’entre vous le sont ou
s’intéressent
à l’asthme ou bien connaissent des asthmatiques.
Aujourd’hui, nous pouvons vraiment guérir
l’asthme,
en inhalant du glutathion. Mais c’est un peu
compliqué et
il est facile de faire des erreurs. La recette miracle que nous
utilisons depuis 2 ans et qui conduit à la
guérison en 3
semaines, c’est de mettre chaque jour une ampoule de
sélénase, 100 mg de
sélénium, dans un
nébulisateur et inhaler.
Ça dure 3 semaines et l’asthme
disparaît. Nous
n’avons encore pas une seule erreur, non, pas un seul
échec. Ce traitement permet de désintoxiquer les
neurones
pulmonaires des métaux lourds qui s’accumulent
mais
également de fabriquer du glutathion réduit dans
la
membrane. Oui, en présence de
sélénium, il y a
fabrication de glutathion réduit dans la membrane
pulmonaire.
C’est un petit truc que je vous donne-là, alors je
ne veux
recevoir aucun e-mail, ni aucune lettre me disant que vous avez de
l’asthme et que vous ne savez pas quoi faire ;
l’asthme, ça devrait être de
l’histoire
ancienne.
On voit ici les acides aminés dont je vous ai
parlé
auparavant : la valine, la leucine et l’isoleucine.
On peut
les apporter soit en mono substance, soit par le petit lait de
chèvre. Un régime riche en protéines
apporte aussi
beaucoup de glutathion ou de ses précurseurs.
J’aimerais maintenant résumer quelques principes
de la désintoxication des métaux lourds.
La prochaine diapositive aurait pu être
« la liste des
méthodes dont nous disposons à l’heure
actuelle
pour savoir si une personne est intoxiquée aux
métaux
lourds ».
Le diagnostic pour vous doit être simple : si
quelqu’un est malade de façon chronique, il a une
intoxication aux métaux lourds.
Diapositive
« TESTING PROCEDURES FOR MERCURY
TOXICITY »
(méthodes pour déceler une intoxication au
mercure)
DMPS challenge (traduction ?)
Hair screen analysis (analyse des cheveux)
Fecal metal screen (analyse des selles)
Urinary metals (analyse d’urine)
Mercury breath analyser (détecteur de vapeurs de mercure)
Sweat analysis (analyse de la sueur)
Heart rate variability (variabilité de la
fréquence cardiaque)
Autonomic response testing (test musculaire)
Il existe l’analyse de cheveux, l’analyse
d’urine, on
peut aussi regarder dans le sang. Mais la seule méthode
fiable,
c’est la biopsie. Nous avons commencé par envoyer
des
biopsies de patients atteints de cancer à des laboratoires
de
toxicologie au lieu de les envoyer à des pathologistes. On
trouve toujours de très grandes quantités de
mercure au
cœur des tumeurs malignes. Mais la précaution est
de mise
car le mercure s’évapore à la
température
ambiante et lorsque la tumeur est extraite du tissu, le mercure
s’en échappe et va dans le récipient
qui contient
le tissu. Il faut alors analyser tout le récipient et plus
seulement le tissu. Il existe malheureusement beaucoup de recherches
erronées et publiées à ce
sujet : les
chercheurs ont essayé de reproduire la mesure et
n’ont pas
trouvé de mercure. Ils ont laissé
traîner les
biopsies pendant des semaines et ils ont cherché du
mercure ; le mercure s’échappe
à
température ambiante ! Il faut le savoir !
En ce qui me concerne, j’utilise le test
musculaire ;
beaucoup d’entre vous le savent,
j’espère que nous
pourrons en faire un peu la démonstration. On peut
déterminer quels métaux lourds sont
présents dans
le corps grâce à l’anamnèse,
au test
musculaire et à l’électro acupuncture.
Ensuite, on
démarre notre programme de désintoxication dont
la base
est toujours Chlorella, coriandre et ail des ours auxquels on rajoute
les autres choses que nous venons de voir.
Je fais une analyse de cheveux au départ et je commence
à
désintoxiquer. J’attends 6 semaines pendant
lesquelles le
patient poursuit son traitement et je refais une analyse de cheveux. Ce
n’est pas très cher. Au début, il
n’y a
pratiquement rien dans les cheveux… super ! Mais
par le
programme de désintoxication, les toxines sont
déplacées depuis les tissus adipeux du cerveau
vers le
sang. Elles arrivent par ce biais aux racines des cheveux puis aux
cheveux. L’analyse de 2,5 cm de cheveu
prélevé
à partir du cuir chevelu, illustre toujours la
quantité
de toxines présentent dans le sang au cours des 6
dernières semaines écoulées. Si on
constate la
présence de poison dans les cheveux pendant le programme de
désintoxication, nous pouvons donc dire que notre programme
est
efficace. Ceci pour les médecins parmi vous ou pour ceux qui
ne
le sont pas mais qui consultent.
Toutes les autres données ne sont pas pertinentes
cliniquement.
Nous avons essayé de suivre la voix de la
médecine
académique en injectant du DMPS et en récoltant
les
urines mais tout le mercure ne sort pas dans
l’urine ;
c’est le cas chez beaucoup de patients en bonne
santé.
Quand je leur injecte du DMPS, le mercure est transporté
dans
l’intestin via la vésicule biliaire et
ça
n’apparaît pas dans les urines. J’analyse
l’urine et bien sûr il n’y a pas de
mercure ou juste
un petit peu alors je dis au patient :
« vous
n’avez rien ». mais si
j’analysais les selles,
il y aurait une immense quantité de mercure ; ce
qui se
passe avec la coriandre.
Quand nous donnons de la coriandre, en l’espace de 2
à 3
minutes le taux de mercure dans l’air expiré est
élevé, non pas dans l’urine mais dans
l’air
expiré ! Alors les collègues arrivent,
ils regardent
les urines et les selles et disent :
« j’ai
prescrit de la coriandre au patient, j’ai tous les tests
urinaires, il n’y a rien ». Je
réponds :
« bien sûr ! »
Et il y a 8 ans, quand j’ai mis en place le programme,
j’ai
bien dit que le circuit d’élimination avec la
coriandre
passe par la peau et les poumons. Si vous voulez faire des analyses, il
faut regarder dans les poumons, dans l’air et dans la
transpiration… pas dans l’urine.
Oui, il y a beaucoup de malentendus. Beaucoup d’entre vous en
ont
fait les frais simplement parce que la pensée logique
n’est plus très appréciée
aujourd’hui
en médecine et qu’elle a même
été un
peu oubliée.
Mon programme de désintoxication se présente
ainsi :
d’abord, du petit lait de chèvre. En
kinésiologie,
nous disposons d’un test pour les différentes
huiles dont
je pourrais peut-être faire la démonstration, ce
qui nous
permet de déterminer très vite quelles huiles
sont
nécessaires.
Donc, mise en place d’un programme d’huiles.
Nous étudions le régime alimentaire ; il
doit être riche en protéines.
Les végétariens sont difficiles à
désintoxiquer car ils manquent souvent d’acides
aminés qui sont indispensables pour le transport des
métaux lourds.
Beaucoup de personnes se sont fait déposer leurs amalgames
et
disent ensuite : « Maintenant, je vais
faire les choses
correctement et tout nettoyer. Je vais jeûner 2
semaines ». On voit cela souvent dans les
antécédents de sclérose en plaque ou
de
sclérose latérale amyotrophique car le mercure
qui
circulait ne pouvait pas être éliminé.
Il manquait
dans le sang les acides aminés qui permettent de le
chélater.
Le seul endroit où le mercure peut se loger, c’est
dans la
cellule, sur les récepteurs des protéines et des
graisses. C’est pour cela qu’au cours
d’une
désintoxication, il faut se gaver un peu ; se gaver
de
protéines et d’huiles.
Nous commençons par les huiles et le petit lait de
chèvre. Le petit lait de vache convient aussi mais il
contient
beaucoup de substances nocives. Si vous connaissez les vaches et le
paysan d’où provient ce petit lait alors vous
pouvez
très bien en consommer.
Chlorella, coriandre, ail des ours et nous regardons après 6
semaines si les taux dans les cheveux augmentent. Si c’est le
cas, on continue comme ça, si non, on en déduit
que les
endroits où se logent le mercure ne sont pas
visés.
Au cours des dernières années, nous avons
développé plusieurs méthodes pour
localiser le
mercure.
Je vais vous montrer un produit orthomoléculaire.
C’est
Patricia qui m’a fait connaître cette
substance : de
la CARNOSINE, un antioxydant fantastique pour les glaucomes, les
cataractes et les troubles du cristallin. Elle se présente
sous
forme de gélules de 500 mg. La dose prescrite est de 3
gélules 2x/jour. Pratiquement tous les troubles du
cristallin
souvent causés par des métaux lourds
disparaissent ;
c’est vraiment étonnant.
Petite information pour les pharmaciens : j’ai dit
à
un pharmacien que j’aimerais avoir ce produit sous forme de
gouttes ophtalmiques, je lui ai demandé s’il
pouvait me
fabriquer ça et il l’a fait !
C’est fantastique
comme les cataractes se résorbent, comme les gens retrouvent
la
vue.
L’effet est le même sur
l’énergie ; on
donne souvent ce produit aux personnes intoxiquées
chroniques
aux métaux lourds et qui sont fatiguées.
Je vais suivre la liste pour ne rien oublier.
Les minéraux
L’ail des ours
La vitamine B12, on prend la méthylcobolamine en vente sur
le
marché. Il existe plusieurs options biochimiques et
l’une
d’entre elles s’appelle
« méthylironque »
( ?).
Patricia a découvert que lorsque les globules rouges des
patients sont trop grands, c’est le MCV et le RDW, les 2
valeurs
dans les analyses de sang. Lorsque les globules rouges sont un peu trop
grands, on pense en général à une
carence en B12.
Patricia a compris que les personnes intoxiquées aux
métaux lourds ne peuvent pas transformer la B12 contenue
dans
les aliments en méthylcobolamine, ce que le corps utilise
vraiment. Il y a maintenant un produit qui fonctionne super bien. Ce
n’est vraiment plus la peine de piquer. Il existe la
méthylcobolamine au lieu de la cyanocobolamine,
l’ancienne
B12. Elles sont produites par des laboratoires différents.
Comme le temps presse, je ne vais pas m’attarder plus
longtemps
sur la biochimie. J’aimerais continuer avec les nouvelles
méthodes intéressantes et captivantes.
J’ai développé un jour un
procédé
électrique pour désintoxiquer le cerveau.
J’ai pris
des lunettes de natation sur lesquelles j’ai monté
des
contacteurs électriques. Ça se branche sur le
courant
continu qui alors traverse le cerveau. Là
derrière, on
branche le pôle négatif et devant, le positif.
Ça
permet d’envoyer du courant continu au cerveau.
C’est fou
comme on peut aussi désintoxiquer rapidement le
cerveau ;
en l’espace de 2 ou 3 semaines. Chez les patients gravement
atteints, on peut faire sortir du cerveau tous les métaux
lourds.
Je voudrais vous montrer qu’il existe de nouvelles techniques
qui ne sont pas biochimiques.
Voici un appareil, un appareil à lumière, comme
un grand
projecteur de diapositives. Grâce à des tests
musculaires,
on peut déterminer facilement de quelle (s) couleur(s)
–
ici on peut envoyer aux yeux différentes couleurs
– de
quelles(s) couleur(s) la personne a besoin pour équilibrer
son
organisme sur le plan neurologique.
Sur l’appareil se trouve une fente dans laquelle on glisse un
support sur lequel on peut fixer un capteur de lumière dans
le
faisceau lumineux. Si on pose un amalgame ou un petit morceau de
mercure dans une ampoule, la fréquence du mercure est
conduite
dans le faisceau lumineux et envoyée dans
l’œil du
patient.
En quelques jours on obtient des désintoxications
très
importantes chez les personnes empoisonnées au mercure. Nous
pouvons par ce procédé éliminer
successivement les
différents métaux : le mercure,
l’aluminium,
le plomb, etc.
Ce sont vraiment des chemins complètement nouveaux que nous
avons pris là. Mais la condition de base, c’est
toujours
de protéger complètement l’organisme en
utilisant
des substances adéquates.
La thérapie par le sauna est très
précieuse.
Il existe toute une série d’articles. Le sauna est
une
arme à double tranchant. Il ne fait aucun doute que les
métaux et les toxines sont mobilisés par les
rayons
infrarouges. Mais ils sont seulement mobilisés, pas
éliminés. Pour sortir par la peau, il faut que
les
glandes sudoripares fonctionnent. Ces glandes sont souvent
endommagées par les métaux lourds et ne
travaillent pas.
Les toxines sont alors captées et
déplacées
à l’intérieur du corps. Pour
préparer au
mieux l’organisme, il faut traiter avant par notre programme
de
base pendant quelques mois et ensuite entreprendre la
thérapie
par le sauna. 2 ou 3 fois par semaine pendant 1 heure dans un
sauna ou dans une cabine à infrarouges.
Celles qui existent maintenant sont relativement bon
marché : 3 ou 4 000.00 CHF. Nous les conseillons
aux
patients. Il faut utiliser la cabine tous les soirs pendant 20 minutes.
C’est incroyable comme le taux de mercure monte quand les
patients sont là-dedans ! La
désintoxication donc
est très efficace. Étant donné que les
sources de
mercure, de métaux lourds et de toxines environnementales
continuent de progresser, nous devrions tous avoir chez nous ce petit
système de désintoxication. Les cabines
infrarouges sont
super.
La Chlorella, il en existe différentes sortes.
L’une
d’entre elles est fabriquée dans le nord de
l’Allemagne dans un système de verre
hermétique ; elle est très
bonne… Algomed.
C’est un peu mieux que ces Chlorella d’Asie que
nous avions
avant.
Voici encore quelques petites choses.
Minéraux
Chlorella d’Albert Kälin
La coriandre
Le butyrate, l’acide butyrique, très important
dans le cas
du cancer du sein. Pour ceux qui lisent mon journal, j’ai
écrit un article sur le traitement du cancer du sein par
l’acide butyrique. C’est quelque chose de
fantastique ! Dans les tumeurs du sein, on trouve souvent de
l’acide biliaire comme si tout d’un coup, la
vésicule biliaire était dans le sein. Le butyrate
agit
comme un draineur pour la bile mais aussi comme antibiotique
à
l’intérieur des voies biliaires. C’est
fantastique !
L’ail des ours
Là, ce sont les acides aminés à
chaînes
entremêlées sous la forme d’un produit,
la chitine
en gélules. Permet une désintoxication
très
puissante dans l’intestin mais n’est pas
supportée
par tout le monde.
Le MSN que beaucoup d’entre vous connaissent maintenant.
C’est un produit à base de soufre très
apprécié aux États-Unis, pour traiter
la fatigue
chronique et les douleurs chroniques.
Le DMA, dimethylaminoethanol, un des produits
intermédiaires de la cocaïne. Quand on injecte de
la
cocaïne, il y a fabrication de ce produit
intermédiaire
très détoxifiant et très
précieux. Pour
ceux qui font de la thérapie neurale ou qui en ont
déjà fait, c’est une méthode
complémentaire très précieuse. On peut
aussi
désintoxiquer seulement par la thérapie neurale,
par des
piqûres de cocaïne.
Je ne dois pas oublier de parler de l’acide alphalipon (ou
alpha-lipon ou espa-lipon ?). C’est devenu un peu
aussi
notre standard pour désintoxiquer des métaux
lourds. La
dose est de 300 mg 4x/jour. Pour les enfants, 100 mg 4x/jour. Je crois
que c’est quelque chose dont personne ne peut faire
l’économie. L’acide alpha-lipon
( ?) contient
aussi ce groupe sulphydryle qui déloge les métaux
lourds.
Cet acide joue un rôle important dans la fabrication du
glutathion réduit. Il a aussi un effet
désintoxiquant
fantastique sur le foie, si bien que nous
l’intégrons de
plus en plus à notre programme standard. Pour la
désintoxication des adultes en phase aiguë, la dose
est de
300 mg 4x/jour. C’est important d’en prendre
4x/jour. Si on
n’en prend qu’une fois, on provoque un
déplacement
des métaux lourds dans le cerveau. Quand on en prend
4x/jour,
cela ne se produit pas ; c’est important.
Encore une chose que j’aimerais évoquer avant de
passer
aux questions : le SÉLÉNIUM. Devons-nous
en donner
ou pas ? La majorité des gens ont une carence en
sélénium et la majorité des patients
ont besoin de
sélénium pour suivre une
désintoxication. Mais si
on en donne trop, le mercure contenu dans le cerveau se fixe dans les
tissus. Le sélénium a une
propriété
thérapeutique étroite
c’est-à-dire
qu’on peut vite provoquer un empoisonnement par le
sélénium.
J’ai déjà dit qu’il pouvait
y avoir des
interactions entre les infections ; lorsqu’on
entreprend une
désintoxication, brusquement se produisent des infections.
Le
sélénium, c’est la pilule anti-virus.
Les virus ne
peuvent plus se reproduire en présence de
sélénium. Je prescris du
sélénium moins
pour désintoxiquer que pour empêcher le
développement des virus.
Encore un petit truc pour vous. J’ai
déjà
parlé du sélénium au sujet de
l’asthme.
Maintenant j’en reparle au sujet des cancers du sein. On peut
endiguer pratiquement tous les cancers avec des hautes doses de
sélénium mais il faut trouver la juste mesure. Ni
trop
pour ne pas intoxiquer le patient – une personne est
décédée il n’y a pas si
longtemps – et
ni trop peu pour que ça fonctionne. Pour ceux qui
connaissent
les tests musculaires, c’est un moyen fantastique pour
déterminer le taux de sélénium mais je
ne le
conseillerais pas car certaines personnes ont
déjà trop
de sélénium et on les rendrait gravement malades
en leur
en donnant encore. Le sélénium est important mais
problématique.
Bon, nous devons nous arrêter là. Je suis
désolé de ne pas pouvoir terminer ;
c’était peut-être aussi un peu beaucoup.
Mais je
tenais à ce que vous sachiez qu’une
désintoxication, c’est quelque chose de complexe.
Si on
veut le faire correctement et complètement, c’est
compliqué. La base de notre thérapie est tout de
même sans danger et assez sûre pour la conseiller
à
chacun d’entre vous ainsi qu’à ceux qui
traitent des
patients, continuez.
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