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Première conférence du Dr Klinghardt

Les métaux lourds et leurs effets sur la santé

Les métaux lourds et leurs effets sur la santé
(Cette conférence à eu lieu à l'école polytechnique de Zurich, le 14 mai 1998)
Le Dr méd. Dietrich Klinghardt de Seattle est directeur d'une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur à Santa Fe.
Il travaille également dans un cabinet spécialisé dans les maladies neurologiques graves. Il a ainsi découvert les effets dévastateurs des métaux lourds. Il est l'un des pionniers dans le traitement des maladies dues à ces métaux. Il a profité des découvertes géniales du professeur méd. Y. Omura de New York.
Il nous propose aujourd'hui un traitement de désintoxication étonnamment simple, à l'aide des trois substances naturelles que sont la chlorella, l'ail des ours et la coriandre. Ces trois substances, combinées à une acupressure de la main, servent à améliorer l'efficacité des médicaments chélateurs. La mise en application de ce traitement l'a conduit à des succès percutants.
La conférence parlera donc des métaux lourds et de leurs effets sur la santé. Le mercure vient en première position parmi ces métaux. La part de l’argent, qui est un des constituants de l’amalgame, joue un rôle important, j’en parlerai plus tard. Les métaux lourds ont toujours joué un rôle important dans le développement de l’humanité.
Nous avons presque tous étudié à l’école comment les premiers hommes ont appris à couler le bronze pour en faire des armes qui étaient plus rigides que celles des adversaires. Les premiers peuples à maîtriser la coulée du bronze ont été les premiers à gagner la guerre. Ces peuples victorieux se sont dispersés dans le monde et ont transmis leur savoir. Les autres peuples ont été exterminés. Puis arriva l’époque des Romains. Ces derniers apprirent à travailler le plomb. Dans les cercles aristocratiques romains, il était noble de boire dans des tasses de plomb. Bien sûr ces personnes sont tombées malades.
Les Romains n’étaient pas décadents de nature, ils étaient simplement empoisonnés par le plomb de génération en génération.
Plus tard un changement radical est survenu lorsque le peuple des Huns envahit l’Europe. Les Huns venaient de Mongolie. Ils avaient développé une méthode pour couler le fer. Les armes des Huns avaient des pointes en fer qui traversaient sans peine les uniformes des Romains, d’où leur avantage. Ainsi les Huns conquirent une grande partie de l’Europe en quelques années. Ils massacrèrent un tiers des habitants de ce continent.
Durant les deux siècles passés, on a fouillé la terre un peu partout. On en a extrait des métaux, dont le mercure, qui sinon seraient restés enfouis. Cependant, le mercure est aussi apparu en surface par le volcanisme. La nature est souvent morte dans l’environnement immédiat des volcans. Certains oiseaux, vivant dans ces contrées, ne peuvent pas gagner de combats contre d’autres oiseaux, de la même espèce, venant d’ailleurs.
Au début du siècle passé, des Français découvrirent qu’il était possible de créer des alliages contenant du mercure. Ils découvrirent un alliage qui se travaille à température ambiante, et durcit à température ambiante.
Ainsi naquirent les premiers plombages. Un nouveau problème apparut : l’empoisonnement des gens, empoisonnement dû aux métaux lourds utilisés en dentisterie.
Il est intéressant de savoir qu’aux Etats-Unis, déjà vers 1830, eurent lieu les premières polémiques au sujet des amalgames. Cette façon de faire fut introduite aux Etats-Unis par des hommes d’affaires européens. Un groupe de médecins-dentistes américains se forma. Ils étudièrent, sur leurs patients, les conséquences de l’utilisation des amalgames. Ils en déduisirent que cela représentait un danger pour la santé. Les patients, en effet, pouvaient être atteints de maladies touchant le système nerveux.
Chaque dentiste ayant utilisé de l’amalgame perdit sa licence.
Vers 1850, les dentistes ayant perdu leur licence se regroupèrent et formèrent une association : l’American Dental Association. Cette association existe encore aujourd’hui et elle représente le seul groupe organisé chez les dentistes américains. Les dentistes membres de cette association menèrent une guerre sans fin contre ceux qui leur avaient enlevé leur licence. En fait, il ne s’agissait pas d’arguments scientifiques, mais uniquement de puissance politique. L’utilisation de l’amalgame s’est développée en raison de son bas prix.
Certains dentistes travaillèrent avec le ciment et l’or. Le ciment ne tenait pas longtemps et l’or était cher. Notons au passage que les obturations en or actuelles ne sont pas différentes de celles qu’on posait il y a 150 ans. Elles étaient posées avec la même dextérité qu’aujourd’hui. Cependant le commun des mortels désirait des obturations bon marché. En fait, pour les dentistes de l’American Dental Association, ce fut une victoire politique, mais pas scientifique.
Le problème des amalgames est apparu réellement au grand jour il y a 12 à 15 ans avec l’apparition d’une littérature scientifique massive affirmant que l’utilisation de l’amalgame est nuisible, et ce pas seulement chez les patients sensibles. Les gens ici présents savent tous que l’amalgame est nocif. Qui d’entre vous doit être convaincu que l’amalgame est nuisible ? (Une personne lève la main dans la salle)
Je ne sais pas quelles sont vos connaissances dans ce domaine, mais je vais vous présenter la littérature mondiale des dix à douze dernières années. D’abord qu’est-ce qu’un amalgame. C’est un alliage composé de 50 % de mercure, 30 % d’argent, 9 % d’étain, 6 % de cuivre et un peu de zinc, selon la fabrication.
Il est à noter que l’argent est aussi nocif que le mercure car il est plus responsable de maladies auto-immunes que le mercure.
Le premier mythe fut que le mercure était fortement fixé dans l’alliage formé par l’amalgame; il ne pouvait donc s’en séparer.
Un de mes amis a été le premier à utiliser un détecteur de vapeurs de mercure. Il a mesuré les émanations sortant de la bouche des patients porteurs d’amalgames. J’ai moi-même procédé à ces mesures et le résultat, chez mon premier patient, dépassait de 480 fois la valeur admise par les normes de l’industrie. Chaque fois qu’il mâchait, il inhalait 480 fois plus de vapeurs nocives que la norme industrielle américaine ne le permet. Remarquons que, même s’il respirait par le nez, il inhalait une dose non négligeable de vapeurs nocives.
Cela m’a stupéfait. Je me suis dit qu’avec une valeur si haute, les effets sur la santé ne pouvaient pas être négligeables. J’ai cherché un maximum d’articles sur le sujet dans la littérature existante. J’ai été étonné d’en trouver autant.
(Le conférencier se déplace vers une table)
Si je mets un peu de mercure ici, sur cette table, que vais-je trouver dans une semaine ?
Plus rien, le mercure se sera évaporé à température ambiante. Les vapeurs sont inodores mais pas inoffensives, car elles n’ont rien perdu de leur toxicité. Chez mes patients chroniquement malades, j’ai pu mesurer une émanation de mercure plus forte que chez d’autres patients.
Les patients qui ont enlevé leurs amalgames depuis bien longtemps exhalent encore des vapeurs de mercure. J’ai pu constater cela et je tiens à préciser qu’il n’y avait pas d’amalgames dans le cabinet où j’ai effectué ces mesures. C’était la première fois que je constatais une relation entre maladies chroniques et empoisonnement à l’amalgame. Ce fut le début de longues recherches.
Je vais à présent vous donner un aperçu de ce que l’on trouve à ce sujet dans la littérature parue ces dernières années.
(Le conférencier utilise un rétroprojecteur)
Voici une liste, publiée par un chercheur de Floride. Il a rassemblé un maximum d’articles et a mis en évidence tous les symptômes de maladie chronique directement liés aux empoisonnements au mercure.
Tous les métaux sont neurotoxiques. L’effet premier de ces métaux est donc d’endommager le système nerveux. Par exemple les insecticides et les pesticides sont des substances cancérigènes de premier ordre, elles ont un effet dévastateur sur les gènes, alors qu’au départ ce ne sont pas des neurotoxiques.
Lors d’autopsies faites sur des défunts morts du cancer, on a pu trouver une quantité trop élevée de mercure au cœur des tumeurs, comparativement aux quantités mesurées dans le reste du corps. Nous soupçonnons le fait que bien des tumeurs s’organisent autour d’un dépôt de métaux lourds. Ils sont cofacteurs de développement de tumeurs. Il existe quelques articles dans la littérature spécialisée qui vont dans ce sens.
Maintenant nous allons énumérer les effets des métaux lourds sur le système nerveux central.
Leurs symptômes sont :
irritabilité
peur
nervosité
inquiétude
instabilité émotionnelle
perte de confiance
timidité (symptôme principal chez les adolescents)
indécision
perte de la mémoire immédiate
toutes les sortes d’insomnies
dépression
Passons aux symptômes neurologiques :
fourmillement des mains
sentiment de brûlure constante avec endormissement des membres inférieurs (symptôme caractéristique des perturbations dues au mercure)
léger tremblement des mains.
Les trois symptômes ci-dessus nous indiquent que l’état du malade va bientôt s’aggraver.
Dans la région de la tête :
saignement des gencives
gencives qui se retirent mettant l’os du maxillaire à nu
dents qui bougent
mauvaise haleine
sentiment de brûlure sur les lèvres, la langue et le visage
abcès buccaux
vertiges
sifflement dans les oreilles
troubles de l’audition
difficultés oculaires (baisse de la vision des contrastes et des couleurs dues à des dépôts de métaux lourds dans le cervelet)
Dans le secteur digestif :
allergies alimentaires, particulièrement aux oeufs et au lait
coliques
Les symptômes cardiaques :
arythmie (due aux dépôts de métaux lourds dans les nerfs commandant l’activité cardiaque)
problèmes de pression (à ce sujet une étude à long terme effectuée sur 10.000 patients démontre qu’après six mois de traitement au DMPS, c’est un chélateur, les problèmes de pression avaient disparu et que le taux de cholestérol s’était normalisé).
(L’orateur passe à la suite de son document)
Il faut relever que des maladies telles que des infections virales, des mycoses, la tuberculose, le cancer, la sclérose en plaques, les maladies auto-immunes, les dérèglements de la glande thyroïde, certains maux de tête, certaines allergies, certains problèmes dermatologiques, pieds et mains froids (symptôme important), suées nocturnes, sont dues à la présence de mercure.
D’autre part, on peut citer les maladies provoquant des douleurs chroniques telles que migraines, douleurs dorsales, aux épaules, au visage, lumbago, sciatique (il faut cependant dire que toutes ces maladies ne sont pas obligatoirement dues au mercure).
La différence entre des douleurs subites, qui peuvent durer six semaines mais finissent par s’arrêter, et des douleurs persistantes qui durent plus de six mois voire six ans, est la présence de métaux lourds dans le système nerveux. J’ai essayé de publier cette vérité, malheureusement sans trouver personne qui soit d’accord de le faire. Il s’agit d’un sujet brûlant.
Trop de gens gagnent bien leur vie en vendant des "drogues" qu’il faut prendre à vie. Les anti-douleur et les médicament anti-rhumatismaux sont également à prendre à vie. Cependant le traitement de désintoxication des métaux lourds ne dure que de six mois à deux ans. Ainsi peu de gens auraient encore la possibilité de bien gagner leur vie dans la vente des médicaments.
Remarquons qu’il y a un fort déséquilibre entre la mise à disposition des moyens financiers pour la recherche clinique des anti-douleurs en général d’une part, et pour la recherche clinique de la désintoxication des métaux lourds d’autre part.
Nous avons aussi les maladies rénales chroniques, la fatigue générale, le manque d’appétit, les problèmes d’obésité ou au contraire de perte de poids (autant l’une que l’autre), l’hypoglycémie pour n’en citer que les principales.
(Le conférencier change de document)
Le livre le plus important au monde traitant du sujet qui nous intéresse est, sans conteste, celui-ci : "Mercury and its effects on environnement and biology" écrit par A. Et H. Ziegel de Bâle. Les deux auteurs sont des scientifiques, ils ne sont pas dentistes.
Dans le domaine scientifique, on compte plus de 9000 publications par mois. Elles sont classées selon leur degré de qualité par l’OMS entre autre. Dans les 1000 premières, on ne trouve aucune parution liée à la dentisterie. Par contre, parmi les 20 premières, on en trouve parlant du mercure. Tout ce que l’on peut trouver d’écrit, publié par des associations de dentistes, affirme que les amalgames ne sont pas dangereux. Ces écrits n’ont pas de valeur clinique mais sont des affirmations professorales. Il y a deux méthodes scientifiques de procéder :
la première étudie le comportement de deux groupes, un groupe témoin et un groupe testant le médicament. On en tire des conclusions.
la seconde, appliquée seulement encore en Europe, consiste en un congrès d’experts qui aboutissent à une conclusion.
(Le conférencier plaisante) : d’après une conclusion d’experts, d’après ma conclusion, les amalgames ne sont pas dangereux car ils sont utilisés depuis 160 ans et l’humanité existe toujours.
Il n’existe aucune publication mondiale démontrant que les amalgames ne sont pas dangereux. J’ai fait des recherches coûteuses et je n’en ai trouvé aucune allant dans ce sens. Il n’y a que des opinions d’experts affirmant que les amalgames sont sans danger. Plus de 10’000 publications scientifiques démontrent que les amalgames sont très nuisibles, et ceci pas seulement pour des gens sensibles. Nous sommes en présence de deux camps. Le premier est constitué par ce qu’on pourrait appeler la science. Le deuxième par la médecine traditionnelle ainsi que la médecine dentaire. Le deuxième camp s’est développé parallèlement à la science, utilisant cependant certaines conclusions de cette dernière. La médecine traditionnelle et la médecine dentaire ne se sont pas adaptées à ces découvertes scientifiques. Il y a toujours un décalage de 40 - 60 ans entre les découvertes scientifiques et leur application, à moins qu’il n’y ait la possibilité de gagner de l’argent. C’est la triste vérité ; je ne suis pas venu ici en tant que politicien, mais pour la bonne compréhension des gens ne faisant pas partie du monde scientifique, il était important d’en dire un mot.
Tirés de ce livre, quelques faits importants :
Avant de continuer, une précision : je prends le mercure comme exemple, mais l’étain et l’argent ont la même importance.
Voici quelques arguments : en moyenne, on compte 8 amalgames par bouche, ce qui entraîne un dépôt journalier de 15 - 17 µgrammes de mercure dans le corps, particulièrement dans le cerveau et les centres nerveux. Le corps reçoit environ 2 µgrammes de métaux lourds par la pollution de l’air d’une part, en mangeant du poisson d’autre part. On s’est demandé si les gens empoisonnés ne l’étaient pas à cause de la pollution ou encore parce qu’ils avaient mangé du poisson. On sait aujourd’hui que 2 µgrammes viennent de l’environnement et 15 - 17 µgrammes des amalgames en bouche. Cela nous permet de dire qu’en Europe, mis à part des catastrophes comparables à celle de Miamata, on peut momentanément négliger la pollution de l’environnement.
Il existe deux sources principales de pollution au mercure :
1° les plombages
2° la mère.
Je m’explique : le corps de la mère utilise le fœtus comme "poubelle" pour se débarrasser de ses propres métaux lourds. Des quantités importantes de mercure passent du corps de la mère au fœtus. On trouve aussi beaucoup de mercure dans le lait maternel. Cet empoisonnement du jeune enfant a pour conséquence une croissance diminuée, un plus petit cerveau, un système immunitaire et un poids corporel réduits. Ainsi nous sommes tous, ici présents, à quelques rares exceptions près, des victimes du mercure et nous n’avons jamais atteint notre potentiel. Cependant, une meilleure alimentation fait que la génération des enfants actuelle a plus de chances d’avoir de meilleures dents. De plus il arrive maintenant que des mères n’aient pas d’amalgames. En fait, deux générations sont principalement touchées par ce problème. Il faut ajouter que les amalgames du père ont génétiquement aussi leur importance.
Le mercure peut exister sous 3 formes dans le corps :
le Hg 0 , celui qu’on trouve dans les thermomètres, qui est métallique
le Hg 1 , ou mercure organique, lié au poisson. Il nous vient aussi des plombages lors de la déglutition. En effet, ce sont certaines bactéries qui transforment le mercure métallique en mercure organique. Notons que sous cette deuxième forme, il est environ 50 fois plus toxique que sous la forme métallique
le Hg 2 qui est une forme inorganique du mercure. C’est sous cette forme qu’il se dépose dans les dents.
Encore quelques remarques :
la pollution au mercure a été provoquée par l’homme
les vapeurs de mercure sont facilement solubles dans les matériaux hydrophobes tels que les lipides. Les membranes cellulaires ne présentent pas de barrière contre les vapeurs de mercure. Le métal atteint ainsi le cerveau sans problèmes
le Hg 2 se lie à différentes structures dans la cellule
on a pu établir un lien entre le mercure et la maladie d’Alzheimer. En effet, lorsque le mercure arrive dans les cellules nerveuses, il provoque les mêmes réactions que celles provoquées par la maladie d’Alzheimer. Lors d’autopsies du cerveau faites sur des personnes décédées de la maladie d’Alzheimer, on a mesuré quatre fois plus de dépôts de mercure et deux fois plus de dépôts d’aluminium dans leur cerveau que dans celui de personnes mortes de mort naturelle.
Grâce à notre traitement de désintoxication, nous avons pour la première fois eu du succès dans l’amélioration du traitement de la maladie d’Alzheimer.
Brièvement, quelques faits tirés de la littérature mondiale :
En 1990, on a testé les effets de l’amalgame sur des moutons. Pour ce faire, on leur a posé des amalgames. Sur les six moutons, après une demi-année, on a constaté une baisse de l’activité rhénale d’environ 60 %.
Selon une étude allemande, les aides-dentaires ont une baisse de fertilité allant jusqu’à 60 % comparée à d’autres employées occupées dans d’autres métiers.
Continuons avec la célèbre étude sur les singes. L’ADA (American Dental Association), rappelez-vous pourquoi elle était née, a prétendu que la comparaison entre les moutons et l’homme était irréaliste. On aurait dû faire cette étude sur des rats. Voulant être reconnus, nous avons recommencé l’expérimentation, cette fois-ci sur des singes. Nous avons marqué le mercure radioactivement pour savoir, de façon sûre, où il allait se déposer. Plusieurs choses importantes sont à relever dans cette étude :
après quatre semaines, on a trouvé des dépôts de mercure dans les ganglions lymphatiques, dans les organes digestifs, dans les reins, particulièrement beaucoup dans la glande thyroïde, dans le cerveau, l’hypothalamus et l’hypophyse, dans le système lymphatique, dans les ganglions spinaux.
un an plus tard, on a passé de nouveau les singes au scanner et, quelle surprise, malgré la théorie de la demi-vie des métaux lourds, les dépôts avaient augmenté.
Une seconde étude, avec des singes auxquels on enleva les amalgames, démontre que le facteur temps n’améliorera rien. Cela me permet d'affirmer que "une fois empoisonné = toujours empoisonné". Malheureusement, aucun éditeur n’a voulu publier cette étude. Cela donnerait trop de matière à procès.
Passons à une autre étude, elle a provoqué beaucoup de remous.
On compte environ 200 sortes de bactéries dans la bouche, et d’innombrables dans le tube digestif. Ces bactéries sont résistantes au mercure. Notons que la médecine utilise du mercure pour tuer les bactéries dans le traitement du tétanos (vaccins). Ces bactéries sont devenues résistantes aux antibiotiques. Jusque vers 1990, on ne connaissait qu’une chose qui les rendait résistantes : répéter plusieurs fois un traitement aux antibiotiques. Si un patient prenait plusieurs fois de la pénicilline, ses bactéries devenaient résistantes à la pénicilline.
On a constaté que les bactéries peuvent devenir plus résistantes en "s’entraînant" avec le mercure. De plus, par un procédé compliqué à expliquer ici, les bactéries résistantes sortant de la bouche d’un patient peuvent communiquer leur résistance à d’autres bactéries présentes dans l’air ambiant. Ceci a été une grande révélation qui a fait dire au gouvernement américain qu’il fallait informer le peuple. On risquait des épidémies qui ne seraient plus contrôlables, par manque d’antibiotiques efficaces.
Passons à un autre aspect du problème et posons-nous la question de savoir par quel procédé les métaux lourds sortent des plombages. De plusieurs façons :
le mercure s’évapore et pénètre dans les tissus par la respiration
il passe des poumons dans le sang et se dépose ainsi à plusieurs endroits du corps
à partir de la muqueuse buccale, il passe directement dans les vaisseaux lymphatiques
les veines du maxillaire supérieur le conduisent directement au cerveau et, à partir de là, dans le corps.
Maintenant un peu d’anatomie
(Le conférencier explique le fonctionnement d’une cellule nerveuse à l’aide d’un schéma)
Si on observe une cellule nerveuse, on peut voir d’un côté le corps cellulaire, de l’autre la synapse, les deux étant reliés par un axone. Dans ce canal on trouve de petits tubes ressemblant à des câbles. Si le mercure entre de façon constante dans le système nerveux, il a la fâcheuse propriété de ne plus pouvoir en sortir. La synapse laisse passer toutes sortes de matières. Ces dernières informent ou nourrissent la cellule. Le mercure détruit les "ponts" d’entrée et de sortie.
(Le conférencier change de document. Il projette un schéma montrant la tête et les principaux nerfs dans la région de la cavité buccale)
Lors d’autopsies, on a pu constater que les nerfs principaux desservant le maxillaire inférieur étaient saturés de métaux lourds. Ces métaux empruntent également le chemin des nerfs du maxillaire supérieur pour atteindre le cerveau. On a pu démontrer, grâce à l’étude faite sur des singes, que lorsqu’on pose un amalgame dans le maxillaire supérieur, le mercure ne met que 24 heures pour arriver au cerveau.
Si on observe les tissus conjonctifs dans le corps, on voit qu’un embranchement du nerf va à la paroi de la cellule et l’ouvre ou la ferme. Ces canaux ioniques sont soumis aux lois électriques, ce qui signifie que, selon le voltage, le canal ionique s’ouvre ou se ferme. Les canaux ioniques peuvent être "pilotés" par les hormones et par d’autres substances.
(Le conférencier projette un schéma montrant les canaux ioniques dans les parois cellulaires)
C’est par le canal ionique que le mercure entre dans la cellule. C’est également par ce chemin qu’il devrait en sortir lors de désintoxication. Mais le mercure entre dans la cellule par le canal ionique et le ferme.
Il peut donc se déposer dans les parois des vaisseaux, dans les tissus environnants, dans les parois de la cellule et dans la cellule. Pour le faire sortir, lors d’une cure de désintoxication, on procède par étapes.
Lorsque qu'il arrive dans l’organisme, le mercure s’y disperse, privilégiant cependant certains endroits précis où on le trouve en plus grande concentration. Les sportifs de haut niveau ne peuvent pas avoir de mercure dans leurs muscles, ces derniers étant trop utilisés. De ce fait, on trouve un haut pourcentage de sclérose en plaques chez ces personnes. Ne pouvant se fixer dans les muscles, le mercure migrera ainsi essentiellement dans les cellules nerveuses. Notons que, chez les autres personnes, le mercure est réparti de façon plus ou moins régulière dans le corps.
A présent, je vais vous parler des différentes erreurs que l’on peut commettre en essayant de désintoxiquer un malade. Prenons le cas d’un patient dont le système nerveux est encore assez peu atteint, mais dont les autres tissus contiennent déjà des métaux lourds. Il peut être très dangereux d’utiliser un chélateur dans ce cas. En effet le mercure, lié au chélateur risquerait, transporté par ce dernier, d’entrer dans les cellules nerveuses du cerveau. Si les étapes de la chélation ne sont pas suivies consciencieusement, on met la vie du patient en jeu. D’où l’importance d’une bonne compréhension du fonctionnement de la chélation.
Lorsque l’on commence un traitement par chélation, il faut d’abord créer un gradient osmotique (gradient = variation progressivement décroissante à partir du point maximal d’une substance ou d’une propriété physiologique dans une cellule ou un organisme). Ceci afin d’enlever un maximum de mercure avant qu’il ne parvienne au cerveau.
Ainsi, une fois administré, le chélateur, ne trouvant rien à nettoyer dans les tissus, ira agir dans les cellules du cerveau. Il ouvrira ainsi, à l’aide d’autres substances, la barrière au mercure lui permettant, par osmose, de se répandre à nouveau dans les autres tissus qui eux, sont beaucoup plus faciles à nettoyer. Ainsi, il est important de respecter l’ordre suivant dans les étapes : nous administrons d’abord des substances qui nettoient les vaisseaux sanguins, sortant ainsi les métaux lourds du corps. Pour ce faire, nous utiliserons deux substances :
L’ail, qui se lie facilement au mercure et fait sortir ce métal des reins et du sang. Mes expérimentations m’ont conduit à découvrir que l’ail des ours est mieux supporté par l’organisme, ne provoquant quasiment pas d’effets secondaires.
La chlorella qui est la championne mondiale pour nettoyer l’organisme.
Tirée d’un livre, voici une liste des principaux métaux emportés par la chlorella :
Cuivre, plomb, zinc, mercure, cadmium, nickel, cobalt, arsenic, chrome, calcium, métaux radioactifs, plutonium, polonium et autres métaux précieux.
Dans ce livre, les substances ayant une grande affinité avec le mercure sont classées dans l’ordre suivant :
La chlorella
Les candidoses (maladies provoquées par des champignons du genre Candida)
Les streptocoques et les staphylocoques
Certains vers, le ver solitaire par exemple
Tout ce qui précède m’a permis d’établir la thèse, elle se discute actuellement dans le monde médical, que les maladies infectieuses sont très souvent une tentative du corps pour se défendre contre le mercure, particulièrement dans le cas des candidoses.
Le système immunitaire conduit le corps à produire des microchampignons ayant pour fonction de se lier au mercure. Le corps se débrouille mieux avec ces microchampignons qu’avec des dépôts intra ou extracellulaires. Ainsi les maladies dues à ces microchampignons se présentent sous un jour nouveau.
Un chercheur japonais vivant à New York, le docteur Yoshiaki Omura, a trouvé une relation entre les maladies virales et bactériennes et les dépôts de mercure. Il n’y a pas d’herpès sans dépôts de mercure. Cette constatation est aussi valable pour d’autres maladies infectieuses, la mononucléose par exemple. Tout ceci nous permet d’appréhender le problème des maladies infectieuses d’une toute nouvelle façon.
Voici maintenant une étude qui m’a fortement impressionné. Elle montre que l’utilisation conjointe de la chlorella et de la coriandre, lors de tumeurs au cerveau, permet au patient de vivre plus longtemps ou de guérir et en tout cas d’avoir une mort beaucoup plus douce. J’ai connu des succès inespérés lors de l’utilisation associée de ces deux substances dans le traitement des tumeurs du cerveau, traitement durant lequel mes patients ne souffraient pas davantage que lors d’un rhume.
Certains confrères, qui avaient prescrit la chlorella et la coriandre à leurs patients furent étonnés de ne pas trouver de traces de mercure dans l’urine. Certains prétendirent alors que le traitement ne fonctionnait pas. Pourtant chaque étude faite à ce sujet montre que, lorsqu’un chélateur est administré, peu importe d’ailleurs lequel, on trouve vingt fois plus de métaux lourds dans les selles que dans l’urine. Lors d’empoisonnement aux métaux lourds, les reins sont endommagés. Les métaux lourds ne sont plus filtrés correctement. On ne peut donc prouver l’efficacité d’un chélateur en analysant l’urine, on doit analyser les selles. (Malheureusement très peu de laboratoire font ces analyses, il n’y en a pas encore en Suisse).
Chez les patients prenant de la chlorella et ayant, en moyenne, 12 amalgames, on trouve environ 50 µgrammes de mercure par kilo de selles.
Le fils d’un ami, hyperactif, âgé de six ans, n’avait aucun amalgame. Je lui prescrivis de la chlorella, à raison de six comprimés par jour. Lors des analyses des selles, on a trouvé 50 µgrammes de mercure par kilo de selles. Le mercure venait de sa mère. Il faut relever que, parallèlement à la chlorella, il prenait de la coriandre. Il fut guéri de son hyperactivité après six mois.
On a découvert que la chlorella et l’ail nettoient les vaisseaux sanguins. Le mercure, ainsi mobilisé, est emmené dans les intestins. Là, il se lie à la membrane de la chlorella qui est en "attente" dans l’intestin. Ce sont les polysaccharides qui se lient fortement au mercure. La chlorella a aussi la propriété de mobiliser le mercure dans les tissus non nerveux. Ainsi, la chélation se déroule comme suit :
La chlorella mobilise le mercure dans les cellules non nerveuses. Le métal passe ensuite dans le sang qui le conduit à l’intestin. Il est ensuite évacué du corps.
Cela signifie qu’avec seulement deux substances, nous avons fait un pas décisif dans le processus de désintoxication.
Une étude, faite en Chine, montre la chose suivante : lorsqu’une personne prend tous les jours de la chlorella en quantité moyenne, on ne décèle plus de trace de métaux lourds dans ses cellules.
Malheureusement, certains malades sont si gravement intoxiqués, que ce procédé n’est pas assez puissant pour les guérir. Cela durerait environ vingt ans.
(Le conférencier projette un document)
Voici le cas d’une célèbre chanteuse rock. Elle était malade depuis deux ans lorsqu’elle me contacta la première fois par téléphone. Je lui conseillai alors un traitement avec les trois substances déjà énumérées : chlorella, coriandre et ail des ours.
Cinq mois plus tard, je lui fis une injection de DMPS. Le DMPS est un chélateur créé en URSS pour soigner les mineurs intoxiqués par les métaux lourds. Lors de la catastrophe de Tschernobyl, les patients reçurent du DMPS à raison de deux injections hebdomadaires. Les personnes ainsi traitées ont eu la chance d’éviter une dégénérescence de la moelle épinière. Le DMPS a en effet la propriété d’évacuer rapidement plusieurs sortes de métaux.
Nous savons maintenant que, à chaque injection, le DMPS fait sortir des quantités impressionnantes de métaux lourds.
(Le conférencier s’adresse à ses auditeurs)
Qui, parmi vous, a déjà travaillé avec le DMPS ? Quelle serait une quantité réjouissante d’évacuation de métaux lourds ? 500 µgrammes seraient déjà un bon résultat.
(Il montre les résultats du traitement effectué sur la chanteuse rock)
2700 µgrammes. Jusqu’ici, on n’avait jamais noté une telle valeur. Pour arriver à ce résultat, Il est impératif de commencer avec une cure de chlorella et de coriandre. Des valeurs gigantesques peuvent être mobilisées chez les personnes gravement intoxiquées. Deux semaine plus tard, on a mesuré 2900 µgrammes.
La patiente était très éprouvée. Alors, impressionné par de telles quantités, je me suis demandé comment j’allais continuer. Je me suis alors rappelé qu’a Tschernobyl, on avait fait deux injections par semaine aux patients. C’est ce traitement que j’ai appliqué à ma patiente.
Le traitement au DMPS avait débuté le 6 février. Le 3 avril, nous sommes descendus à 1500 µgrammes. Nous avions donc évacué environ 30-40 mg de son corps. Lorsque la valeur tomba à 370 µgrammes, elle arriva pour la première fois en souriant à la consultation.
Pour cette patiente, ce fut un combat, un combat entre la vie et la mort. Lors de notre premier contact téléphonique, elle m’avait annoncé avoir plusieurs tumeurs mammaires. De plus, on soupçonnait la présence d’autres tumeurs dans son bassin. Après quatre mois de traitement au DMPS, tout avait disparu.
Encore une chose : les patients fortement intoxiqués sont des personnes désagréables pour le thérapeute. Ces patients sont peu reconnaissants, ne veulent plus partir lors des consultations, on doit presque les pousser dehors. Il faut savoir que le mercure affecte fortement la personnalité psychique du malade. Je devais vous le dire, si vous pensez appliquer mon traitement. J’ai pu faire l’observation suivante : moins on peut supporter l’attitude d’un patient, plus il est atteint par la maladie.
Quand plus rien ne sort de l’urine, on sait que les tissus conjonctifs sont désintoxiqués. Il s’agit alors de s’occuper du cerveau. Il existe une substance, le DMSA, originaire de Chine, qui est un chélateur oral. Cette substance désintoxique presque aussi bien que le DMPS. Elle s’attaque aussi aux métaux lourds présents dans le cerveau. On doit l’utiliser seulement en fin de traitement. Cependant elle ne fonctionne de loin pas aussi bien que la coriandre.
A présent quelques mots à propos de cette fameuse coriandre.
Mon ami japonais de New York, le docteur Yoshiaki Omura qui, dans certains cercles secrets, compte pour être l’un des plus grands génies actuels, a fait une étude sur lui-même et sur des volontaires. Ils se sont injecté du thallium radioactif. Cela permit de voir où le thallium se déposait dans le cerveau. Le thallium a une demi-vie de quelques jours, il devrait avoir quitté le corps après quelques semaines. Yoshiaki Omura découvrit que, seulement sur sa personne, le thallium disparaissait dans les 24 heures. Chez les autres volontaires, on en trouvait encore après six semaines. Il s’est alors demandé pourquoi le thallium avait été mobilisé seulement chez lui. Il mit deux ans à trouver la réponse. C’était grâce à sa soupe de poulet à la coriandre. La coriandre est souvent utilisée en cuisine japonaise. Il avait passé en revue tous les éléments de sa nourriture pour arriver à ce résultat. Ce que nous savons à ce jour, est que les substances aromatiques de la coriandre ont la propriété d’ouvrir les canaux ioniques, permettant ainsi aux métaux lourds de sortir.
On venait de franchir une étape très importante, car on n’avait pas encore trouvé de substance ayant de telles propriétés. On ne doit utiliser la coriandre qu’en fin de traitement, quand on a déjà évacué une certaine quantité de métaux lourds. A ce stade du traitement, le mercure est sensiblement plus concentré dans le cerveau que dans le reste du corps. Les symptômes neurologiques du patient nous permettent de déceler cet état.
Certains de mes collègues crurent, à tort, qu’en administrant de la coriandre à leurs patients, ils trouveraient des traces de métaux lourds dans l’urine. La coriandre ne provoque qu’un déplacement du mercure dans les tissus conjonctifs. Aucune autre substance ne provoque ce déplacement. Beaucoup de thérapeutes cherchent des traces de mercure dans l’urine après une prescription de coriandre, c’est une erreur. Si nous ajoutons des substances telles que la chlorella, l’ail des ours et le DMPS, les métaux lourds se déplaceront dans les vaisseaux sanguins. C’est seulement à ce stade qu’on peut les détecter dans le sang. Quelqu’un aimerait poser une question ?
(Un participant lève la main)
L’utilisation du DMPS est-elle toujours indispensable ?
Je suis certain que, dans le cas de la chanteuse rock, il n’y avait aucune autre méthode pour la guérir. On ne peut pas renoncer au DMPS dans les cas graves. Dans le cas d’une intoxication légère à moyenne, on parvient à la guérison avec l’utilisation conjointe de la chlorella, de l’ail des ours et de la coriandre.
Je dois encore ajouter que le système nerveux autonome, qui commande l’ouverture et la fermeture des canaux ioniques, peut fonctionner ou ne pas fonctionner.
Des cicatrices, des dents mortes ou des infections dans les os du maxillaire peuvent paralyser le système. Dans ce cas, les cellules ne peuvent pas s’ouvrir.
Ce qui nous conduit à combiner la thérapie neurale avec le traitement de désintoxication. Les systèmes psychiques et limbiques sont, si nous établissons une hiérarchie, situés au-dessus du système nerveux autonome. Il arrive que des problèmes personnels psychiques non résolus bloquent l’ouverture des cellules, empêchant ainsi la désintoxication.
Nous travaillons aussi avec des psycho-kinésiologues. Je me suis personnellement spécialisé en kinésiologie.
Nous avons besoin d’un traitement psycho-kinésiologique bien ciblé sur le conflit qui bloque le système nerveux autonome.
Il faut trouver quels sont les problèmes du patient afin de pouvoir rapidement les résoudre. Ceci va nous permettre de débloquer les membranes cellulaires qui retiennent le mercure. Souvent, après une séance d’une heure environ, on arrive à résoudre le conflit.
J’ai fait appel à ces trois thérapies, désintoxication au DMPS, thérapie neurale et kinésiologie, pour parvenir à guérir cette patiente.
Il y a, parmi vous, certaines personnes qui pensent pouvoir arriver aux mêmes résultats avec l’homéopathie. Je ne dis pas que c’est impossible, mais seuls des homéopathes hautement qualifiés pourraient y arriver.
On peut, en effet, mobiliser le mercure avec du Mercurius Solubilis, mais pas l’évacuer.
Lors de l’administration du Mercurius Solubilis, on amène une partie du mercure dans l’urine, une autre dans les selles et une troisième dans le cerveau.
J’ai pu observer plus de cas de sclérose après des traitements homéopathiques qu’après n’importe quelle autre sorte de thérapie, aussi après des traitements par biorésonnance. Notre traitement est plus sûr que l’homéopathie. J’ai cependant eu connaissance de bons résultats avec l’homéopathie classique. Si le thérapeute se base sur les symptômes du patient empoisonné au mercure, qu’il lui administre du Pulsatilla ou du Sulfur ou encore des médicaments constitutionnels exactement dosés, il peut parvenir à ses fins. J’en ai vu personnellement quelques-uns, mais seulement trois ou quatre à travers le monde. C’est possible, mais ce n’est pas simple. Si les malades moyennement intoxiqués combinent le traitement homéopathique avec la chlorella et la coriandre, ils augmentent le degré de sécurité du traitement homéopathique.
Quelles méthodes sont à notre disposition pour détecter une intoxication aux métaux lourds ?
Une première méthode consiste à observer les symptômes cliniques et les soupçons cliniques dans les examens neurologiques. Certains indices peuvent nous indiquer que le patient souffre d’intoxication.
La deuxième, qui me fait sourire, se base sur l’analyse des cheveux.
Nous savons que si nous trouvons du mercure dans les cheveux, le mercure a dû d’abord passer dans le sang. C’est le seul chemin possible. Les malades qui ont du mercure dans les cheveux en ont obligatoirement dans le sang.
Ce sont des patients qu’il est relativement facile à guérir. Il leur suffit de prendre de la chlorella pour que le mercure soit évacué par les intestins. On ne peut pas trouver de mercure dans le sang des personnes gravement intoxiquées, le mercure est fortement fixé dans les cellules nerveuses. Ce qui n’apparaît pas dans le sang n’apparaîtra pas dans les cheveux, pas plus que dans l’urine ou les selles. Ce qui signifie que si on ne trouve pas de mercure dans les cheveux, le sang, l’urine et les selles, nous avons affaire à de vrais malades intoxiqués par les métaux lourds.
La plupart des scientifiques, pourtant sérieux, ne le comprennent pas.
la troisième consiste à essayer de mobiliser le mercure avec le DMPS, puis d’analyser l’urine. Par ailleurs, il serait utile de savoir ce qui se trouvait dans l’urine avant le traitement au DMPS. Et la plupart du temps que trouvons-nous alors dans l’urine ? Rien ! Pas plus non plus dans le sang et les selles. Dans ce cas, le mercure est concentré soit dans des tumeurs, soit dans les tissus nerveux, soit dans les deux. La mobilisation du mercure se fait avec la chlorella. Le patient prend entre vingt et quarante comprimés de chlorella et, seulement après, nous analysons les selles. Malheureusement, on ne trouve généralement qu’un laboratoire par pays capable de faire cette sorte d’analyse, et encore. C’est dû au fait que ces laboratoires appartiennent en général à l’Etat. Les scientifiques, pas plus que le peuple, n’ont accès à ces laboratoires. Si vous voulez en trouver un en Suisse, je vous souhaite bonne chance !
Du côté du diagnostic il nous reste une seule possibilité, elle consiste à essayer de mobiliser le mercure soit avec le DMPS ou le DMSA. Ensuite on recueille l’urine durant 6 heures. On n’a aucune substance naturelle permettant au mercure de passer dans l’urine. Ceci pour une bonne raison. Les reins sont les organes les plus stressés lors d’une intoxication au mercure. Il n’existe aucune substance naturelle, dans l’état actuel de nos connaissances, qui fasse passer les métaux lourds dans l’urine. Tous les produits naturels les font passer dans les intestins. Si nous n'avons que des laboratoires capables d’analyser l’urine, nous devons passer par les produits chimiques tels que le DMPS ou le DMSA. Cela signifie que l’on restreint les possibilités de diagnostic.
Il existe aussi des possibilités de détection à l’aide d’appareils coûteux et compliqués, le scanner à résonance magnétique nucléaire en est un. Avec de tels appareils, on peut trouver du mercure dans le cerveau et dans le corps. Le fonctionnement de ces appareils se base sur l’émission de certains rayons spectraux. Le Dr Omura et moi-même avons collaboré étroitement. En ce qui me concerne, je m’étais formé dans l’électro-acuponcture. Le Dr Omura est un scientifique. Nous avons tous les deux découvert que la méthode des tests musculaires (kinésiologie) est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins coûteux de déceler la présence de métaux lourds dans le corps. Cette méthode nous permet aussi de déterminer une bonne façon de l’évacuer. Nous possédons assez de connaissances scientifiques pour affirmer que la kinésiologie, allant dans la même direction que la science, atteint des résultats reproductibles.
Une femme, âgée de 65 ans, vint me consulter. Elle souffrait d’une artérite temporale et d’une dystrophie musculaire. Depuis trente ans, elle ne pouvait se déplacer autrement qu’en chaise roulante. En fait, elle était venue me consulter pour tenter de soigner son artérite temporale, très douloureuse. J’ai pu détecter une présence massive de mercure. A la suite de mon traitement, elle pouvait marcher seule sur une distance de deux cents mètres. Elle avait beaucoup rajeuni. Ce fut miraculeux, scientifiquement parlant. En effet, cette patiente souffrait d’une maladie génétique et, théoriquement, il n’y avait rien à faire. Nous avions démontré qu’avec une désintoxication bien menée, secondée par la kinésiologie, les patients faisaient des progrès étonnants.
Nous avons aussi connu des résultats étonnants avec des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Chez ces patients-là, il est très important de commencer le traitement le plus tôt possible.
(Le docteur Klinghardt fait venir une volontaire. Cette dernière se couche sur une table. Le docteur a encore besoin d’une assistante. Il prépare plusieurs flacons contenant divers produits qu’il testera sur la personne couchée)
La présence d’une assistante me permettra d’effectuer ce que je pourrais appeler la méthode du test indirect. Je sais que, pour certains, la kinésiologie peut paraître comme quelque chose de magique. Le docteur Omura a pu détecter, en utilisant cette méthode, et avec une très grande précision, la présence de tumeurs, leur dimension, leur emplacement, leur degré d’avancement.
La kinésiologie permet aussi de détecter avec précision où se trouvent les reins, l’intestin grêle, le colon, où se trouve l’appendice avant une opération. Le Dr Omura a fait une centaine d’études qui toutes démontrent que ce test est absolument fiable.
(Il demande à la patiente couchée de remonter sa blouse afin de mettre son nombril à nu. L’assistante prend d’une part la main de la patiente dans la sienne, d’autre part elle tend l’autre bras afin que le Dr Klinghardt puisse effectuer ses tests musculaires)
Nous allons à présent travailler avec ce qu’on appelle le phénomène de résonance.
(Il teste le bras de l’assistante)
Je peux constater une régulation bloquée. Maintenant, je vais tester certaines substances, en les posant sur son nombril, afin d’en trouver une qui "débloque" ma patiente. Grâce au bras de mon assistante, je pourrai immédiatement déterminer quels produits la perturbent. Je pose du DMPS. Cela ne la débloque pas. Maintenant de la chlorella. Cette substance "débloque" ma patiente. Essayons de poser un thermomètre médical au mercure sur son nombril. Le bras de mon assistante fléchit, cela signifie que ma patiente entre en résonance avec le mercure. Le seul point commun entre le mercure et la chlorella est que l’un est un poison, l’autre un contrepoison. Je pose de nouveau le flacon de chlorella sur le ventre de ma patiente et j’effectue quelques prétests.
(Il teste le bras de l’assistante de la main droite. Il déplace la main gauche sur différents endroits du corps de la patiente)
En déplaçant ma main sur différents endroits du corps, je teste quels organes envoient un signal de stress. J’ai une réponse de la rate et du rein droit. Je pose à présent le thermomètre sur la patiente et je regarde s’il y a une présence de mercure dans le rein droit. Le bras de mon assistante répond par l’affirmative. Je le montre encore une fois.
(Il enlève le thermomètre du ventre de la patiente)
On peut observer que lorsque je pose ma main sur le rein droit, ce dernier envoie un signal de stress. En effet, le bras de mon assistante n’oppose plus de résistance. Cela m’indique que quelque chose ne fonctionne pas bien dans cet organe.
(Un autre test montre que la patiente devrait boire de l’eau, cela aiderait son rein)
Je teste à présent un produit bon pour le rein, il s’agit de l’ail des ours. Si je pose le thermomètre, le test change. Cela m’indique que le rein est affecté par le mercure. Les résultats que j’ai obtenus sont comparables à ceux que j’aurais pu obtenir avec l’acuponcture et les tests de kinésiologie classique. Le Dr Omura a trouvé un autre phénomène de résonance en faisant des travaux de recherche très pointus. Il a découvert l’existence d’un phénomène de résonance directe, que l’on peut tester. La loi de résonance directe dit la chose suivante : lorsqu’on pose une substance sur la peau du patient et que cette même substance est déposée dans un de ses organes, le tonus du muscle change. De fort, il devient faible. Je vais vous le démontrer. Je soupçonne la présence de mercure dans le cerveau de cette patiente. Je vous rappelle que l’organe le plus difficile à "nettoyer" est le cerveau.
Si je pose ma main sur son crâne, je ne décèle pas de stress. Cette façon de tester le muscle du bras de mon assistante, l’électro-acuponcture aussi, ne testent que ce qui est en contact avec le système nerveux autonome.
Souvenez-vous du schéma des tissus conjonctifs et des vaisseaux sanguins, il montrait que le système nerveux autonome est situé hors des cellules nerveuses. Il est en contact avec elles, mais il n’y pénètre pas. Cela signifie qu’avec ces tests, nous ne détectons que des stress extracellulaires. Je peux affirmer avec certitude qu’il n’y a pas de mercure, en tout cas pas hors des cellules nerveuses. S’il y en avait, je le ressentirais au travers du bras de mon assistante. Par contre, si je fais un test en posant ma main sur le rein droit, le muscle du bras de mon assistante devient faible. Cela signifie qu’il y a du mercure dans cette région, mais de façon extracellulaire. A présent, je vais regarder si cette patiente a du mercure dans le cerveau, plus exactement dans les cellules du cerveau. Pour ce faire, je pose mon thermomètre directement sur le crâne de la patiente. Si une substance est en contact avec la peau, et que cette substance se trouve aussi à cet endroit dans le corps, il y aura un changement du test musculaire.
(Le Dr Klinghardt pose le thermomètre sur différents endroits du crâne de la patiente)
Je vois que la partie émotionnelle de son cerveau, le lobe frontal, est sans mercure. En effet, le bras de mon assistante résiste. Par contre, lorsque je pose le thermomètre sur le lobe pariétal gauche, le bras de mon assistante fléchit. Je peux maintenant vous affirmer que des dépôts de mercure se trouvent dans cet endroit.
(Il n’en détecte pas dans le lobe pariétal droit)
J’en trouve aussi, relativement beaucoup, dans la région du cervelet ainsi que dans le lobe occipital. Que pouvons-nous faire ? Quelle substance peut faire sortir le mercure des cellules ? La coriandre. Je vais vous expliquer, le Dr Omura l’a également fait, pourquoi beaucoup de gens croient que cela ne fonctionne pas.
(La patiente avale quelques gouttes de coriandre)
Normalement, on devrait attendre quelques minutes.
(Il pose le thermomètre sur le lobe occipital de la patiente. Le test n’est pas différent)
Le système nerveux autonome fonctionne comme une "porte" électrique. Les parois des cellules sont comparables à des portes électriques. Le système nerveux autonome tient le verrou de la porte fermé. Il ne veut pas laisser sortir le mercure. La coriandre aurait tendance à ouvrir quelques portes et à emporter un peu de mercure. Mais le mercure ne peut pas vraiment sortir des cellules tant que le système nerveux autonome ne lui en a pas donné l’ordre.
Il a fallu quatre ans de travail au Dr Omura pour trouver une manière toute simple d’ouvrir ces " portes ". Il suffit d’activer les zones réflexes correspondant aux organes concernés. Et nous savons où se trouvent ces zones.
(Il projette un schéma des zones réflexes de la main)
Nous pouvons voir que la zone correspondant au lobe occipital se situe sur l’extrémité du doigt médian.
Je renouvelle mon test kinésiologique. Je constate que le mercure n’est toujours pas sorti des cellules. Massons maintenant les zones réflexes durant deux minutes. Nous avons, le Dr Omura et moi-même, fait ce test avec des matériaux radioactifs et, à l’aide du scanner, nous avons pu voir le déplacement du métal. Je vous rends attentifs au fait que la carte actuellement projetée n’est pas la même que celle utilisée par votre thérapeute habituel. En effet, la carte originale date d’environ 6000 ans, et elle a été tellement copiée et recopiée, sans véritable vérification, que certaines d’entre elles sont inexactes. Je suis en mesure de vous affirmer que la carte projetée ce soir a été vérifiée de multiples façons et qu’elle est exacte.
On a constaté qu’avec l’activation, à l’aide de médicaments, des zones réflexes des organes que l’on veut traiter, on en augmente très nettement l’efficacité.
(Il teste, avec le thermomètre, le lobe occipital de la patiente. Cette fois le test indique la présence de mercure)
Qu’avons-nous fait ? Nous avons déplacé de petites quantités de mercure hors des cellules. Où se trouve-t-il à cet instant ? Vraisemblablement dans les tissus environnants ou dans le sang. Cherchons où il se trouve exactement.
(Il pose la main sur la tête de la patiente. Le bras de l’assistante lui indique que les tissus situés au haut de la tête sont stressés. Du mercure a été relâché par les cellules du cerveau)
Que pouvons-nous faire à présent ? Nous allons tester l’effet d’une substance susceptible de nettoyer les tissus environnants afin de faire passer le mercure dans le sang. Cette substance est l’ail des ours.
(Il pose un flacon contenant de l’ail des ours sur le ventre de la patiente)
Nous avons une très belle résonance avec cette substance.
(La patiente en avale quelques gouttes. Lui-même en avale aussi)
Quand on en connaît l’effet bénéfique pour la santé, il serait idiot de rater une occasion d’en avaler.
(Il teste de nouveau le crâne de la patiente)
Cette fois-ci, nous pouvons voir que le mercure a été évacué des tissus de la zone crânienne. Et maintenant, où peut-il se trouver ?
(Le public répond)
Dans le colon, le foie, les reins.
(L’orateur continue)
Je proposerais de regarder les reins, les poumons, les intestins. Il arrive souvent que les gens se mettent à tousser dans les trente secondes après la prise de coriandre. Avec un détecteur de vapeurs de mercure, on a pu mesurer jusqu’à 1000 µgrammes dans l’air expiré. Si le patient se met à tousser, le thérapeute devrait s’éloigner.
Contrôlons les poumons. Je décèle la présence de mercure dans le poumon droit. Ce n’est jamais grave si du mercure se trouve dans cet organe. Il sera exhalé en trente minutes environ. Il n’y a rien à signaler dans l’intestin. Pourquoi ? Parce que de la chlorella est en son contact. Passons aux reins. Rien à signaler, ceci grâce à l’ail des ours.
Si j’effectue le test avec le thermomètre au mercure, je peux confirmer que les intestins et les reins ne donnent pas de réponse. Par contre, si je teste le foie, là j’ai une réponse. Il y a du mercure dans les cellules du foie. On pourra le sortir assez facilement avec la chlorella, lan coriandre et l’ail des ours.
(La patiente se plaint d’avoir une pression dans la tête)
C’est normal, cela vient du fait que nous avons déplacé du mercure dans les cellules du cerveau.
(La patiente se lève et rejoint le public)
Malheureusement ce genre de tests n’est pas très répandu, pas non plus dans l’électro-acuponcture. Cela provient du fait que les thérapeutes cherchent du mercure de façon extracellulaire. Il arrive souvent, surtout en électro-acuponcture, que, même si le patient a pris un médicament, les tests se révèlent négatifs. Contrairement à ce que pense le thérapeute, le mercure n’a pas été évacué du corps, il est entré dans les cellules. Il n’est donc plus décelable au moyen de l’électro-acuponcture. A cause de ce phénomène, beaucoup d’erreurs ont été commises, de mauvais traitements de désintoxication appliqués. Les thérapeutes avaient fait bouger le mercure dans le mauvais sens.
Maintenant, quelques directives simples à appliquer :
Le traitement de fond se fait toujours avec la prise de chlorella. La quantité que je recommande en général est de trois fois cinq comprimés par jour pendant les repas. Certains patients ne le supportent pas. L’explication est la suivante : des petites quantités de chlorella mobilisent plus de mercure qu’elles ne peuvent en évacuer. Cela signifie que lorsque l’on prend de la chlorella en petites quantités, on agite le mercure dans tout le corps. Dans ce cas, la chlorella se trouve en trop petites quantités pour pouvoir évacuer le métal lourd. Les dépôts se font agiter et le mercure circule dans tout le corps. C’est pourquoi je recommande d’ingérer, environ tous les dix jours, une dose de quarante à cinquante comprimés. J’ai souvent constaté que les patients qui ne supportent pas trois à quatre comprimés par repas sont beaucoup plus intoxiqués que ceux qui en supportent dix à douze. Nous avons aussi constaté que ces personnes, qui ne supportent pas trois à quatre comprimés, se sentent extrêmement bien s’ils en prennent soixante. Précisons que soixante comprimés évacuent d’avantage de mercure qu’ils n’en mobilisent. En fait, la règle est simple : si quelqu’un ne supporte pas la chlorella, on lui en donne davantage.
Passons à l’ail des ours. La quantité que je recommande est de trois fois dix gouttes par jour. Notons au passage que l’ail spagirique, tout comme la coriandre spagirique, sont moins efficaces sous cette forme. Ils ne deviennent bons qu’en fin de traitement.
En ce qui concerne la coriandre, je recommande la dose prudente de trois fois cinq gouttes par jour, toujours immédiatement suivie d’acupressure dans les zones réflexes qui concernent le ou les organes que l’on veut détoxiquer. Pour les patients souffrant de sclérose en plaques, nous cherchons à sortir le mercure du cerveau, de la moelle épinière et aussi du système immunitaire.
Notons au passage que nous avons fait de bonnes expériences dans le traitement des troubles du rythme cardiaque. Nous avons administré de la coriandre trois fois cinq gouttes par jour, immédiatement suivies d’un massage des zones réflexes concernées. Quarante-huit heures après, la patiente n’avait plus de troubles.
Nous avons aussi eu du succès dans le traitement des tumeurs du cerveau. Après quelques semaines de traitement, les tumeurs avaient rétréci de moitié.
Le minimum que je vous conseille de retenir de cette conférence est que chaque individu devrait prendre de la chlorella et de la coriandre tous les jours.
Je dois encore signaler ceci : si on est courageux, on peut entreprendre une détoxication qui sera rapide. Dans ce cas, je prescris des doses élevées de coriandre, trois fois quinze gouttes par jour. Le patient doit alors accepter le fait d’être beaucoup plus malade.
Cependant il arrive souvent qu’en prenant 30 - 40 comprimés de chlorella, ils aillent tout de suite mieux. Au lieu de subir un traitement de quelques mois, ces patients vont beaucoup mieux en deux semaines seulement. Il est important de relever que si on augmente la dose de coriandre, il faut aussi augmenter le prise de chlorella et d’ail.
Encore une chose : durant cette phase, les patients ont besoin de beaucoup plus de protéines.
(Le conférencier va continuer en répondant aux questions du public)
Quel traitement choisit-on pour les femmes enceintes ?
Dans ce cas, nous nous trouvons en présence d’un dilemme. Faut-il ôter les amalgames de la mère ou les laisser? Mon conseil est le suivant : ne pas les enlever. Par contre, prendre 8-12 comprimés de chlorella par jour, ceci afin d’attraper un peu de mercure qui circule dans le corps de la mère. Il faut aussi accepter le fait que le fœtus aura un développement retardé. Sitôt l’enfant né, (il plaisante), je l’attends avec mon injection de DMPS.
La mère ne devrait pas ôter ses amalgames durant l’allaitement. Je dis ceci avec une restriction cependant : si votre dentiste sait comment procéder, c’est-à-dire sans projection d’amalgame dans la bouche, et qu’il dispose d’un puissant appareil d’aspiration, vous pouvez le faire durant la grossesse ou durant l’allaitement.
En général, vous pouvez être sûr que si vous allez chez votre dentiste habituel et que vous lui demandez d’ôter vos amalgames, ce ne sera pas fait dans les règles de l’art. C’est dangereux de le faire lorsque vous êtes enceinte, lorsque vous allaitez ou encore lorsque vous ne vous sentez pas bien.
Cependant, si je dois malgré tout désintoxiquer une patiente enceinte, je lui donne des doses massives de DMPS, de coriandre et de chlorella. Et le résultat a très souvent été le suivant : les bébés étaient plus grands et en meilleure santé.
Les bébés dont la mère est porteuse d’amalgames naissent avec un système nerveux retardé, un plus petit cerveau et un système immunitaire moins efficace.
Que faut-il faire si la mère est enceinte depuis huit mois ?
Je conseillerais de prendre vingt comprimés de chlorella par jour. De toute façon, le système nerveux de l’enfant se forme durant les trois premiers mois. S’il devait y avoir des dommages, il serait déjà trop tard. Il ne vaut pas la peine de prendre le risque d’une désintoxication à ce stade. Une fois l’enfant né, je recommande de commencer immédiatement le traitement. Après une année, l’enfant sera comparable aux enfants nés sans contamination. D’autre part, je conseille encore de lui donner des acides gras, ceux que l’on trouve dans l’huile de poissons.
Quelle sorte de chlorella conseillez-vous ?
Il existe plusieurs sortes de chlorella. Leur valeur thérapeutique dépend de l’endroit où elles ont été récoltées. Je vous conseille d'utiliser celle-ci. (Voir à la dernière page). Pour les bébés, je conseille de mettre de la chlorella sous forme de poudre dans leur alimentation. Différentes analyses démontrent qu’il peut y avoir de grandes différences d’une marque à l’autre.
Que se passe-t-il si on enlève plusieurs amalgames en même temps ?
Si on en enlève quatre à cinq le même jour, je conseille au patient d’avaler vingt comprimés juste avant la consultation. Juste après, quand les amalgames sont enlevés mais que le dentiste n’a pas encore posé les nouvelles obturations, je conseille de faire un bain de bouche d’une dizaine de minutes avec de la chlorella diluée dans de l’eau. Ensuite, le patient doit soigneusement recracher ce liquide et bien se rincer la bouche. Lorsque le patient sort de chez son dentiste, il devrait prendre vingt comprimés de chlorella. Il fera de même encore le soir de l’intervention et le lendemain matin.
Le Dr Omura et moi-même conseillons donc, lors de l’extraction d’un amalgame, de faire ce bain de bouche durant quelques minutes. Ceci pour extraire un maximum de métaux lourds des petits canaux de la dentine. Cette façon de faire est formidable car nous n’assistons plus à l’effondrement du patient comme c’était souvent le cas.
Nous avons encore découvert que la chlorella est à même de traiter rapidement les tatouages, dus aux amalgames, souvent situés sur les gencives. Il suffit au patient de mettre de la poudre de chlorella sur des bâtonnets ouatés, ceux que votre dentiste utilise, et de les poser sur les gencives une dizaine de minutes. Si on applique ce traitement deux fois par jour, les tatouages disparaissent rapidement, souvent en deux à trois jours.
Encore une chose : plus un patient est malade, plus il faut être prudent avec le traitement de désintoxication. En effet, le fait de sortir le mercure du corps crée un stress pour ce dernier, augmentant momentanément les symptômes d’intoxication. Ce traitement est à déconseiller lorsque le patient est au stade terminal d’une maladie grave. Cependant, si l’intoxication est si aiguë que la vie du patient est en danger, nous n’avons plus le choix, rappelez-vous de la star de rock.
En Europe, la plupart des traitements ne sont pas assez agressifs, ce qui leur donne malheureusement une image faussée. Malgré qu’ils aient enlevé leur amalgames, les patients ne vont pas mieux, donc ces traitements ne fonctionnent pas. La science en a profité pour dire que ces intoxications ne pouvaient pas être si graves, puisque les patients n’allaient pas mieux après avoir ôté leurs plombages. Et toute la science regarde dans la mauvaise direction : mycoses, virus, bactéries, stress électromagnétique et autres. Elle se détourne du sujet car on n’a pas bien désintoxiqué les malades. Ma tâche est de vous en faire prendre conscience.
A propos du stress électromagnétique, je peux expliquer ce phénomène comme suit : les multiples dépôts de métaux lourds dans le cerveau agissent comme des micro-antennes. Il nous reste deux possibilités : soit d’arrêter tous les émetteurs d’ondes électromagnétiques, c’est-à-dire de couper l’électricité, les lampes, les téléphones mobiles, la télévision etc., soit nous détruisons les dépôts.
Comment faites-vous avec le DMPS pour ne pas enlever les métaux utiles à notre corps ?
Avant la première injection, nous analysons le sang afin de détecter les éléments-traces bénéfiques (fer, magnésium, calcium, cuivre, sélénium, etc). L’analyse du sang après l’injection nous indique quels métaux doivent être administrés au patient.


Deuxième conférence du Dr Klinghardt

Les métaux lourds et leurs effets sur la santé


Dr méd. Dietrich Klinghardt M.D., PH.D, Seattle, WA
Dr Patricia Kane PH. D., Milville, NJ
Conférence du 31 octobre 2001,
à l’ETH de Zürich
Vidéo B





Dans cette seconde conférence sur les métaux lourds et leurs effets sur la santé, le Dr Klinghardt confirme sa méthode de désintoxication par la Chlorella, l’ail des ours et la coriandre, présentée dans la vidéo A.

Cette fois-ci, il a invité le Dr Kane, LA spécialiste en biochimie de la nutrition. Dans le cadre de ses recherches sur la régulation des acides gras et sur le traitement des personnes souffrant de lésions cérébrales, en particulier des enfants autistes, le Dr Kane s’est elle aussi penchée sur la problématique des métaux lourds. Elle nous présente ici les interactions moléculaires d’une intoxication aux métaux lourds.

Le Dr Klinghardt propose, en coopération avec le Dr Kane, d’autres compléments naturels à son traitement de base, qu’il utilise en fonction des besoins. Ainsi il complète sa thérapie de manière idéale au profit de tous ceux qui sont concernés par les métaux lourds.




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J’aimerais tout d’abord vous donner une vue d’ensemble.
Nous sommes tous réunis ici autour de la question des métaux lourds et je suis heureux de constater que l’intérêt accordé à la toxicité des métaux lourds a considérablement augmenté au cours des quatre dernières années dans le monde entier.
Lorsque j’ai commencé à m’en préoccuper, il y a quinze ans, je me sentais vraiment très isolé. Il y avait Max Baldinger (ou Bersinger?) en Allemagne, une personne en Russie, une autre en Chine et Hal Huggins aux USA.
Je connaissais donc quatre personnes dans le domaine médical qui s’intéressaient à cette question d’un point de vue clinique. Aujourd’hui, on trouve un spécialiste dans chaque village, même ici en Suisse. Beaucoup sont des spécialistes autoproclamés, certains sont bons d’autres moins. Je ne prétends donc pas ce soir faire le tour de la question. Je voudrais plutôt vous faire part de l’état actuel de nos connaissances. Pour vous donner une vue d’ensemble, disons que j’ai quelques idées. Un proverbe dit que chacun a en moyenne sept grandes idées dans sa vie, qu’il met en pratique petit à petit. Voici quelques-unes de mes sept idées.

La première était que les métaux lourds présents dans notre corps jouent un rôle central dans toutes les maladies chroniques. Ceux qui parmi vous aimeraient savoir si les métaux lourds jouent aussi un rôle dans la maladie chronique de Crohn, maintenant vous connaissez la réponse. Ou si quelqu’un vous demande : est-ce possible que les métaux lourds jouent un rôle dans le mal de dos chronique ? Maintenant, vous connaissez la réponse. Ou si vous entendez : est-ce que les métaux lourds jouent un rôle dans la leucémie lymphocytaire chronique ? Maintenant, vous connaissez la réponse.

La deuxième grande idée, c’est que les intoxications aux métaux lourds conduisent à des infections chroniques. C’est-à-dire que dès qu’il y a présence de métaux lourds, les infections se logent là où se trouvent les dépôts de métaux lourds. Cela inclut les mycoses, les infections bactériennes, à mycoplasmes et virales.
Mais la plus grande erreur que commet la médecine, c’est de traiter l’infection sans  modifier le milieu par une élimination des métaux lourds.

La troisième, qui entre-temps a été confirmée par la médecine académique, c’est que nous avons tous dans notre corps une accumulation de neurotoxines qui provoquent ensemble un effet de synergie.
Pour expliquer ce phénomène de synergie, voici l’exemple que j’ai déjà utilisé : premièrement, un chat est enfermé la nuit dans un magasin de porcelaine. Le matin, vous ouvrez et constatez l’ampleur des dégâts. Ça, c’est le mercure. Deuxièmement, on enferme la nuit un chien dans un magasin de porcelaine. Ça, c’est l’accumulation dans notre corps des résidus de produits pétroliers provenant des gaz d’échappement. Et la synergie, c’est lorsque j’enferme le chat et le chien la nuit dans le magasin de porcelaine. En synergie, le rapport 1/1 correspond à environ 1000 en toxicologie. C’est un principe extrêmement important.

La télévision américaine a diffusé récemment une émission sur une recherche de l’industrie chimique, réalisée par Scott Moyer (?), l’un de nos plus grands penseurs aux États-Unis. Dans cette expérience, lui-même et dix de ses amis ont pu, grâce à un procédé très onéreux, déceler la présence de produits chimiques dans le sang. Le sang de tous les sujets, sans exception, toutes des personnes en bonne santé, contenait en grande quantité plus de 70 produits chimiques toxiques différents.

Et voici maintenant la grande idée : étant donné que le mercure a une importance significative dans l’accumulation des toxines, lorsque ce mercure est évacué, les autres toxines s’échappent alors d’elles-mêmes. Par contre, si le mercure n’est pas éliminé et que l’on se préoccupe d’abord des autres toxines, alors celles-ci doivent être sorties une par une. C’est une grande découverte qui mériterait de remporter le prix Nobel et qui doit encore être confirmée par beaucoup. Ce qui veut dire que c’est quelqu’un d’autre qui décrochera le prix Nobel … comme d’habitude.

On parle aujourd’hui de « neurotoxin mediated chronic invest » (invest?).
Une expression dont vous devriez vous souvenir et qui est d’ailleurs reprise comme point de repaire sur la cassette vidéo. Cela veut dire que beaucoup de maladies chroniques sont induites, aggravées ou causées par les neurotoxines. Les neurotoxines sont des métaux lourds. Les métaux lourds ne sont pas des carcinogènes mais des neurotoxines c’est-à-dire des poisons du système nerveux. Nombreuses substances chimiques que nous connaissons sont aussi des neurotoxines.

La quatrième idée, c’est que les neurotoxines sont filtrées en permanence par le foie et transportées dans l’intestin par la bile. 100% d’entre elles sont réabsorbées lors de ce parcours formant ainsi dans le corps un cycle sans fin et le maintenant dans un état de maladie chronique. Si on parvient à interrompre ce cycle chronique, par l’adjonction dans l’intestin de produits qui captent les neurotoxines, leur quantité est réduite de façon massive et on peut assister à une guérison très rapide de maladies chroniques très sérieuses.

Nous utilisons pour cela une algue, la Chlorella, dont je parle dans la première vidéo. Aujourd’hui nous savons qu’il faut en consommer 4x/jour. En cas de maladies chroniques sérieuses, les doses sont plus élevées que ce que nous avions cru au départ. On commence en général avec 5-6 gr 4x/jour pendant 6 semaines. Au cours de ces 6 semaines, la quantité de neurotoxines qui circulent est diminuée de 90%. On observe des améliorations incroyables sur un temps court lorsque les doses sont importantes. Et nous reviendrons sur ce point un peu plus tard.

Les principes de la désintoxication sont toujours d’actualité.
Le premier : éloigner le patient de la source d’empoisonnement ou bien, éloigner cette source du patient. C’est l’étape n° 1 en toxicologie, le premier chapitre de n’importe quel bon manuel de toxicologie.

Dans le cas d’un empoisonnement au mercure, en général, il faut enlever les amalgames car ils contiennent 50% de mercure qui s’évapore lentement et est absorbé par le cerveau. C’est une vérité qui ne se discute plus désormais, en tout cas plus dans les milieux scientifiques.

Aujourd’hui, on ne trouve même plus un poisson qui ne contienne du mercure. Cette pollution du poisson a très fortement augmenté ces 3 – 4 dernières années. En ce qui nous concerne, nous conseillons aux femmes enceintes de ne pas manger de poisson. Ou bien, si vous voulez vraiment en manger, alors faites-le systématiquement en prenant de la Chlorella c’est-à-dire qu’il faudrait paner n’importe quel poisson avec de la Chlorella. Et c’est très possible qu’il puisse avoir bon goût… ! Il n’existe plus aucune sorte de poisson qui ne soit chargée de mercure ou d’autres substances toxiques. C’est très triste, c’est même un signe que la civilisation telle que nous la connaissons touche à sa fin. C’est quelque chose de très, très sérieux.

Il en va de même pour toute l’industrie bovine où les pesticides et herbicides jouent désormais un rôle important. Aujourd’hui, on ne trouve plus de viande de bœuf qui ne soit pleine de produits chimiques. Alors vous pouvez choisir, le bœuf et autres animaux qui contiennent tous des carcinogènes ou les poissons pleins de neurotoxines. Vous pouvez choisir de mourir d’une sclérose en plaque ou d’un cancer du sein. Cela dépend de vous.

Devenir végétarien n’est pas une alternative non plus puisque toutes les plantes contiennent aussi des substances toxiques en osmose avec leur environnement et dont on ne peut plus les séparer. La meilleure solution pour l’instant, en attendant qu’on puisse nettoyer la terre, c’est de mettre en place pour soi-même, un programme de désintoxication pour maintenir le corps le plus propre possible.

Il existe un effet de synergie entre les métaux lourds et d’autres poisons. De la même manière, il existe aussi un effet de synergie entre les méthodes efficaces de traitement. Très important à retenir.
On a souvent mal compris ce message. Les gens se penchent sur l’ail des ours, en prescrivent et disent : « le mercure ne s’en va pas ». Ou bien, ils donnent des doses massives de Chlorella, surveillent le mercure et rien ne se passe. Mais tous ceux qui ont étudié mon programme donnent en même temps de la coriandre, de la Chlorella et de l’ail des ours. Là, le mercure sort et en grande quantité. Il sort par la respiration, par la peau, dans les selles et les urines. Si l’on omet l’un des trois produits, alors rien ne sort. C’est ça l’effet de synergie entre les méthodes efficaces et le traitement. Très important.


Pour le Dr Klinghardt, Dr Patricia Kane est LA spécialiste en biochimie de la nutrition aux États-Unis.
Patricia a publié beaucoup d’articles sur le traitement de l’autisme et des maladies neurologiques chez les enfants. Elle a aussi constaté l’énorme importance de l’empoisonnement aux métaux lourds chez les enfants.

Les travaux de recherche de Patricia ces dernières années ont porté essentiellement sur les acides gras. Elle et son mari Ed ont découvert sur eux-mêmes l’importance des acides gras et les dommages causés par les métaux lourds sur le métabolisme des acides gras.

Il est possible de réparer le système nerveux par la consommation d’huiles et de graisses particulières. Dans le contexte présent, il est important d’expliquer cette nouvelle vision de l’intoxication aux métaux lourds parce que ceci ouvre sur des solutions que nous n’avions pas jusqu’à présent.

Dr Klinghardt et Dr Kane se voient 2x/année pour discuter et traitent ensemble les mêmes patients, malgré le fait qu’ils vivent de part et d’autre des États-Unis.

Nous nous sommes un peu spécialisés dans le traitement des enfants atteints d’épilepsie ou d’autisme et de ceux qui présentent des difficultés d’apprentissage. Quand on a de la « chance » et qu’on nous consulte pour un cas d’hyperactivité, alors c’est vraiment tranquille. Mais en général, il s’agit de cas graves, de désordres précoces. Nous devons vraiment utiliser tous nos moyens pour aider ces enfants à s’en sortir.

En ce qui me concerne (Dr Klinghardt), je me suis également spécialisé dans le traitement des maladies neurologiques chez les adultes : sclérose en plaque, sclérose atrophique latérale et maladie de Parkinson. Là, on peut faire beaucoup.
Il y a aussi tous les dysfonctionnements liés au vieillissement par exemple, la diminution de la fonction cérébrale ; c’est vraiment un empoisonnement.

Il est prouvé statistiquement que les maladies neurologiques augmentent considérablement. Les cas d’autisme chez les enfants double régulièrement. La guérison de ces enfants se déroule toujours selon les mêmes étapes. Aujourd’hui, nous savons que l’autisme est lié aux bactéries intestinales. Ce qui se cache derrière, c’est une lésion du système immunitaire provoquée par des vaccins et des métaux lourds.
Le traitement est toujours le même : nous faisons sortir les métaux lourds du corps des enfants et nous réajustons les acides gras.

En ce qui concerne les séquelles des vaccins, nous avons commencé avec l’homéopathie  mais c’est une illusion de croire qu’on peut drainer les vaccins. Beaucoup d’entre vous utilisent cette expression en Europe.
Quelqu’un présente une séquelle vaccinale, parlons de la vaccination contre la rougeole par exemple, alors on donne rougeole sous forme homéopathique. En général, si on ne fait que ça, il ne se passe pas grand chose parce que le dommage provoqué par la vaccination atteint les enzymes du métabolisme et des acides gras. Ces enzymes sont endommagés en profondeur. Lorsqu’on donne des granules de vaccin, on corrige peut-être 5 à 10% du dommage, sans que les atteintes durables soient vraiment corrigées.
Il faut agir sur le métabolisme et séparer les enzymes une par une. Pour cela on fait sortir le mercure, le plomb, le cuivre et les métaux lourds qui se trouvent dans le corps. Il faut alors administrer assez de substrat pour que les enzymes affaiblies puissent emmagasiner les graisses indispensables au système nerveux.

En ce qui concerne les maladies infantiles, en général, il est suffisant de déloger les métaux lourds, d’administrer un peu d’homéopathie et de changer complètement l’alimentation.
La petite recette pour toutes les maladies neurologiques infantiles c’est 6 gr de Chlorella 4x/jour. C’est une forte dose, je sais. 6 gr, c’est donc 24 comprimés 4x/jour. Ceci a fait ses preuves pour éliminer les neurotoxines circulantes. Ce qui se passe, c’est que la flore intestinale se développe, se normalise à nouveau et que tous les germes anaérobies qui sont toujours mis en cause dans l’autisme disparaissent de l’intestin.
On peut donc soigner l’autisme, l’épilepsie, les problèmes de l’apprentissage chez les petits enfants avec une thérapie relativement simple c’est-à-dire 6 gr de Chlorella par jour et de l’ail des ours.

L’ail des ours a une fonction capitale.
Beaucoup d’entre vous connaissent mon exposé sur l’ail et l’ail des ours. Je vais vous en reparler peut-être un peu différemment.
Avant, on traitait la syphilis avec du mercure. La syphilis, ce sont des spirochètes, des bactéries. On sait donc depuis que le mercure empêche le développement de certaines infections.

Maintenant, à vous de vous creuser la tête.
Que se passe-t-il avec ses bactéries si j’enlève le mercure ? Elles vont se multiplier et le problème majeur auquel sont confrontés les gens lors d’une désintoxication aux métaux lourds, quand ils se désintoxiquent efficacement, c’est que soudain les infections apparaissent. C’est un problème qui en a fait reculer beaucoup. Beaucoup de praticiens et beaucoup de patients, parce qu’ils ne l’ont pas prévu et qu’ils sont surpris alors ils paniquent et ils commencent autre chose au lieu de continuer à traiter de manière résolue. C’est important de prévoir.

Au cours de chaque désintoxication de métaux lourds, on assiste à une phase où toutes les infections chroniques que nous avons ressortent ; les virus, les bactéries, les mycoses, les mycoplasmes. Et il faut les traiter aussi ! On utilise pour cela uniquement un processus biologique. On peut prendre des antibiotiques ou des antiviraux ; ça marche aussi. Dans ce cas, j’applique la médecine académique qui est efficace.
Ceci est important : il n’y a pas de désintoxication de métaux lourds sans l’apparition d’infections. La plupart du temps, c’est la vue qui se trouble, les maux de tête, les reins sont douloureux, on a la diarrhée, une fatigue chronique, des courbatures, tout d’un coup tout fait mal. Ou bien c’est la maladie dont on est déjà atteint qui semble s’aggraver. Ce qui est bien, c’est que comme ça, on sait qu’on évacue vraiment des métaux lourds.

L’étape suivante, c’est le traitement de ses infections ; c’est très, très simple car en l’absence des métaux lourds, les infections répondent très facilement aux thérapies biologiques alors qu’en présence de métaux lourds, les traitements ne marchent pas ; les infections ne peuvent pas être traitées.

Maintenant, un peu de statistiques.
Une étude a été publiée, il y a quelques années, une étude épidémiologique sur le sujet suivant : des squelettes d’humains morts depuis 4 ou 500 ans ont été analysés, de même que ceux de personnes mortes depuis 10 ans. Cette étude a été réalisée à peu près en 1997.
On s’est aperçu que le taux de plomb dans nos os est 500 à 1000 fois plus, sans exception, sur chacun des squelettes. Et nous savons ce que provoque un empoisonnement au plomb : les effets sur le cerveau sont très importants, en particulier sur le développement neurologique des enfants. C’est surtout le développement de l’intelligence qui est considérablement entravé.
Dans les os, l’empoisonnement au plomb provoque un désordre de la production sanguine. Il engendre donc leucémies, anémies, lymphomes, toutes les tumeurs du système hématopoïétique.

Au cours des dix dernières années, j’ai traité et guéri quatre patients atteints d’un lymphome uniquement grâce à des injections de DMPS ; c’était avant que je découvre toutes les autres possibilités juste par élimination des métaux lourds. Ils sont guéris tous les quatre.

Je suis toujours étonné de constater combien il est difficile de faire passer cela dans des congrès importants, même internationaux.
Moi, je trouve ces chiffres effrayants : 500 à 1000 fois plus, c’est énorme !
Ce plomb vient certainement du temps où l’essence était plombée ainsi que les peintures à l’huile, les peintures au latex aussi contenaient du plomb.
Aujourd’hui, ceci est réglementé par la loi. Pour réduire le problème, on a retiré le plomb de l’essence et pour éviter les nuisances sonores des moteurs, on a rajouté une série de produits chimiques hautement carcinogènes.
On a donc pris Satan pour chasser le diable ou inversement. On a remplacé une neurotoxine par un carcinogène. Ceci est prouvé. Aux États-Unis, il y a de très jolies courbes qui montrent la fréquence des quatre cancers. Lorsqu’on a retiré le plomb de l’essence, il y a eu une incroyable augmentation.




Section Dr Patricia Kane
Nous avons donc essayé de traiter des patients atteints de la maladie de Parkinson, de sclérose en plaque, de sclérose atrophique latérale, d’épilepsie, de la maladie d’Alzheimer et nous avons fait un travail considérable.

Quels que soient les essais et les méthodes de traitement, nous avons constaté qu’il était impératif de protéger le cerveau, le cerveau est très fragile et vulnérable.
Sur plusieurs années de résultats, on voit à quel point le programme de traitement de Klinghardt a été précieux. Nous avons vraiment des résultats magnifiques dans le traitement des enfants et des adultes atteints de maladies neurologiques graves, souvent considérées comme incurables. Quoique l’on fasse, on doit respecter le cerveau, sa fonction et tout ce qu’il constitue.

Si on regarde un neurone du cerveau, une cellule nerveuse, elle est protégée en partie par la myéline. Le cerveau est constitué à 60% de lipides et d’acides gras. Les graisses et les huiles sont donc une composante importante du cerveau, qui est très vulnérable.

Le mercure joue un rôle important dans les dommages causés car le mercure est soluble dans la graisse. Il a une affinité pour les corps gras, les graisses et les huiles ; il va se loger là où ils se trouvent.

Images du cerveau (coupes)

Est-il possible de réparer le cerveau ?
Pouvons-nous vraiment attendre une amélioration chez les malades ?
Peut-être certains d’entre vous croient-ils encore que le cerveau est irréparable, que les cellules cérébrales ne peuvent se régénérer ; ceci n’est plus vrai.
On peut réparer le cerveau, même dans le cas de maladies très sérieuses. Il faut respecter les composants du cerveau, les matériaux dont il a besoin, éliminer ceux qui lui sont étrangers alors il se passe quelque chose.

Aux États-Unis, le nombre de malades atteints de la maladie de Parkinson, de sclérose atrophique latérale, de sclérose en plaque, d’autisme, de lésions cérébrales et d’autres maladies graves contemporaines, ce nombre est en considérable augmentation. Nous traitons ces maladies de manière très audacieuse et nous constatons souvent de grandes améliorations chez les patients.

Beaucoup de médecins, aux États-Unis, travaillent selon les principes du Dr Klinghardt.
Dr Klinghardt : c’est étonnant, selon le Dr Kane, mon influence est désormais internationale. Chaque fois qu’elle a étudié les données biochimiques que j’ai élaborées, elle n’a pas trouvé d’erreur.

Regardons maintenant comment est faite une cellule pour comprendre où se loge le mercure et comment il agit. Vous connaissez certainement tous les mitochondries. C’est l’organelle intracellulaire qui produit notre énergie. Mais ce n’est pas là que s’opèrent les fonctions de la désintoxication cellulaire. Alors que tous les chercheurs se concentrent sur la mitochondrie, ce que Patricia nous a appris, c’est qu’il s’agit là de la mauvaise organelle. Celui dont nous devons nous préoccuper, c’est le péroxysome. C’est dans les péroxysomes que s’effectuent toutes les opérations de désintoxication, mais pratiquement personne n’en parle.

Il existe une passerelle biochimique, le cytochrome P450 constitué d’environ 1000 enzymes. La fonction de désintoxication s’opère dans le péroxysome.
C’est là aussi, dans le péroxysome, que les graisses sont brûlées. Le génie de Patricia, c’est d’avoir découvert que dans les cas d’empoisonnements au mercure, de longues chaînes d’acides gras se forment dans les péroxysomes. Ces chaînes ne peuvent plus être détruites, ne peuvent plus être brûlées. Au contraire, elles s’allongent de plus en plus et s’agglutinent à l’intérieur de la cellule. Or c’est de cette même cellule que le corps a besoin pour éliminer toutes les toxines de l’environnement.

La membrane cellulaire est constituée de deux couches lipidiques. La cellule est un morceau magnifique de nous-mêmes ; elle vibre constamment comme de la poussière d’étoile. Une cellule n’est pas seulement une biopsie sous notre microscope, c’est vraiment quelque chose de vivant, de vibrant, une partie de nous… de la vie.

Le squelette de cette cellule – que vous voyez ici – s’appelle les microtubules. Les microtubules sont une découverte assez récente car les méthodes de fixation utilisées jusqu’à présent ne permettaient pas de les observer. Ce qu’on voit ici, ce sont les noyaux des cellules et ses structures internes. Ce qui n’apparaît pas, ce sont les parois cellulaires. Par contre, on voit l’intérieur de la cellule, la façon dont elle est construite, comme une ville avec ses rues.

Avant d’oublier, je voudrais ajouter quelque chose sur les péroxysomes. Vous voyez, comme ils sont collés par le mercure et les longues chaînes d’acides gras, le corps ne peut plus se désintoxiquer.
Au lieu de chercher à évacuer toutes les autres toxines puisque de toute façon ceci ne fonctionne pas, il faut d’abord se débarrasser du mercure. Ensuite, les péroxysomes deviennent fonctionnels et peuvent identifier les autres poisons. Nous savions ceci déjà de manière empirique, il y a 15 ans, et Patricia en a eu la confirmation grâce à la biochimie et à ses recherches, mais nous ne savions pas pourquoi.
Les aliments qui arrivent dans le noyau cellulaire, y parviennent par les rues de la ville, les microtubules. Un chercheur nommé Amro (?) prétend que les émotions empruntent ces canaux pour arriver à l’intérieur de la cellule.

Voici une cellule nerveuse.
On voit le corps de la cellule et son prolongement : la dendrite jusqu’à la synapse. Tout le long, au centre, les microtubules. C’est le long de celles-ci que les nutriments sont transportés vers la cellule ; ils doivent donc emprunter ce long chemin. Les neurotransmetteurs ainsi que les déchets prennent eux l’autre direction et sont éliminés par la synapse. Lorsque le cerveau est intoxiqué au mercure, ce dernier détruit les microtubules.

Il existe beaucoup de travaux, de recherches et d’articles qui démontrent que le mercure détruit le GTP (ou GDP ?). Le GTP (?) est une protéine, l’enzyme qui fabrique cette microtubule. Le mercure détruit donc cette enzyme et tout l’intérieur de la cellule est alors incapable de travailler.

Nous avions dit auparavant que le mercure est responsable des longues chaînes d’acides gras dans les péroxysomes et de la destruction du système de régulation des graisses. Le mercure détruit aussi des protéines en se fixant sur les composants protéinés du corps.
L’endommagement des protéines est identique à celui que l’on trouve sur les protéines anormales dans le cerveau d’un patient atteint d’Alzheimer.
Roy Levis (ou Lewis?) a démontré dans une étude, que le taux de mercure dans le cerveau d’une personne atteinte d’Alzheimer est 4 fois plus élevé que dans le cerveau normal. Le taux d’aluminium n’est que 2 fois plus élevé et pourtant, tout le monde se précipite sur l’aluminium. C’était juste un exemple pour illustrer la pertinence de la recherche.

Quand on observe la membrane cellulaire, on voit les bilipides ( ?) (couches lipidiques ou bicouche lipidique), les graisses et les canaux protéines-ions.
On voit aussi les protéines de transport dans la paroi de la cellule.

Certains des acides gras stockés dans la cellule sont des graisses saturées. Les acides gras essentiels, indispensables dans notre alimentation, sont des graisses insaturées. Ce sont celles que vous voyez ici (schéma) avec un coude. Les graisses saturées n’ont pas de coude, elles sont droites. À cet endroit, au niveau du coude, la cellule vibre des milliers de fois par seconde. Les graisses insaturées ont une fréquence de vibration élevée, alors que les autres sont immobiles. Plus ces chaînes C sont longues, on dit C à cause des atomes de carbone, plus elles sont insaturées. Plus il y a de pliures, plus elles vibrent vite. Là où se trouve l’articulation, où se trouve la vibration, c’est le point d’attache où se fixe le mercure pour commencer sa destruction ; l’acide gras se raidit et se paralyse.
C’est ce phénomène que les patients décrivent comme une perte de leur vitalité ; plus rien ne vibre. Les personnes intoxiquées au mercure se rigidifient de l’intérieur et en microbiologie, les acides gras en sont la représentation.

Nous voyons ici la paroi cellulaire avec ses différents niveaux, les phospholipides. Les acides gras essentiels sont contenus dans ces phospholipides. Le cholestérol est un composant important dans la membrane cellulaire qui la stabilise.
Les Américains et les Allemands aussi ont complètement abandonné l’idée que nous devons absolument diminuer le taux de lipides sanguins. C’est ce que croyait le corps médical depuis 30 ans ; une stupidité. De même que les médicaments sensés diminuer le taux de lipides sanguins. On sait très bien que si on diminue les lipides, les patients meurent plus tôt et pourtant parmi vous, il y en a sûrement qui prennent encore des hypolipidémients.

On peut tolérer une bonne quantité de lipides dans le sang sans pour autant en avoir suffisamment au niveau cellulaire. Il peut y avoir trop de graisses en suspension dans le sérum et pas assez dans les cellules, là où il en faudrait. Ce n’est donc pas trop important d’analyser la composition lipidique du sérum sanguin mais plutôt celle des cellules ; les graisses sont-elles normales ou altérées ?
N’oubliez pas, une intoxication aux métaux lourds endommage les lipides de la membrane cellulaire. Si on ne répare pas cela, les patients ne peuvent pas guérir.

Les graisses animales comme le beurre et la crème ont un taux élevé d’acides gras saturés. C’est elles qui raidissent les cellules et leur donne cette forme (diapo). Les cellules doivent avoir aussi une certaine élasticité, une certaine fluidité assurée par les graisses insaturées c’est-à-dire les acides gras essentiels que l’on trouve par exemple dans l’huile de tournesol, l’huile de chardon, l’huile de poisson ou l’huile de lin. Ce sont ces huiles qui, lorsqu’elles sont consommées et absorbées par la paroi cellulaire, donnent de l’élasticité à la cellule.

L’acide arachidonique a à tort une mauvaise réputation en Europe ; on le trouve surtout dans les œufs, le fromage et le beurre. En fait, c’est le plus important de tous les acides gras car il contrôle tous les autres.

C’est très bien ce que vous faites ici en Suisse, de manger beaucoup de crème, de beurre et de fromage. Aux États-Unis, nous avons fait une grave erreur nutritionnelle : le fast food (Mac Do, beignets, la margarine).

Dans le cas d’une intoxication aux métaux lourds, le corps brûle davantage d’acides gras omega-6 précurseurs de l’acide arachidonique, ce qui entraîne une pénurie de cet acide gras.

Aujourd’hui, la médecine académique publie de nombreuses études sur ce sujet.
Il y a 12 ans, je traitais les personnes intoxiquées aux métaux lourds en leur conseillant de consommer 6 œufs/jour. C’était la « méthode aux œufs », c’était avant la Chlorella. Pendant longtemps Patricia ne m’a pas cru. Elle a donc analysé la chose et a découvert que les œufs contiennent beaucoup de soufre, ce qui est important dans la désintoxication. L’œuf est aussi l’aliment qui contient le plus d’acide arachidonique, un des grands partenaires de la désintoxication des métaux lourds.

Un peu de biochimie.
Il existe deux familles d’acides gras essentiels (AGE) : les omega-6 et les omega-3.

Les omega-6 se divisent en deux sous-groupes :
Tout d’abord, ceux qui sont contenus par exemple, dans l’huile de tournesol, de chardon et de primevère et qui seront transformés en prostaglandine-1. C’est un point important car ces prostaglandines vont permettre la communication intercellulaire. Disons que c’est un peu comme un système de messagerie électronique, comme si les cellules s’envoyaient des lettres ; l’information est transportée par l’acide arachidonique. Si vous ne consommez pas suffisamment d’AGE ou si l’empoisonnement par les métaux lourds a appauvri votre taux d’AGE, cette communication intercellulaire n’est plus possible.

Ensuite, nous avons l’acide arachidonique contenu principalement dans la viande, les œufs et les aliments d’origine animale.

Les omega-3, eux, sont présents dans l’huile de lin.
L’huile de poisson contient en partie de l’EPA (acide eicosapentaenoique) et du DHA (acide docosahexaenoique).
Également précurseurs de prostaglandine (1-2-3) synthétisée dans les péroxysomes, ces mêmes péroxysomes endommagés par les métaux lourds.

C’est donc le même organite qui est responsable de la désintoxication et de la communication intercellulaire par l’intermédiaire de prostaglandines.
L’alimentation doit être équilibrée en AGE, acides gras essentiels, et nous devons les consommer dans une proportion bien précise.
Omega-6 et omega-3 doivent être en équilibre.

(Diapo) Voici un extrait d’une des meilleures publications (du Dr Shlomo Yehuda) sur la relation entre les huiles alimentaires et la fonction cérébrale.
http://www.amazon.com/exec/obidos/ISBN%3D0896033651/autonomypublishi/104-4642915-8323126   (adresse du site pas donnée lors de la conférence).

Il n’y a pas de fonctionnement du cerveau sans consommation de corps gras (huiles). C’est un point sur lequel j’insiste, car tout le monde souligne de la nécessité d’une alimentation riche en protéines et en d’autres nutriments, tout en négligeant l’importance des huiles. Dans le traitement de patients intoxiqués au mercure, les huiles sont l’élément le plus important de la prise en charge nutritionnelle. Que vous soyez végétariens ou non, rien n’est plus important que les huiles.
Dr Yehuda conseille de respecter une proportion de 4 :1 (omega-6 / omega-3) entre les deux catégories d’huiles. Nous avons pu le vérifier sur des patients grâce à des observations et à des tests effectués dans le laboratoire le plus connu des États-Unis, spécialisé dans l’étude des acides gras.
Vous pouvez fabriquer vous-mêmes votre huile en mélangeant 4 parts d’huile de tournesol pour 1 part d’huile de lin. L’huile de lin est la seule huile végétale qui contienne les omega-3 comme dans l’huile de poisson.
Vous pouvez utiliser votre huile pour faire la sauce à salade ; il faut en consommer plusieurs cuillères à soupe/jour.
Leur produit:  « Body Bio Balance ».

Certaines personnes croient à tort, que l’huile d’olive contient tous les acides gras essentiels. Dans les milieux aisés aux États-Unis et même parmi les chercheurs en nutrition, on ne connaît pas grand chose en matière d’acides gras. De nombreux scientifiques croient encore que consommer beaucoup d’huile d’olive garantit un bon apport en acides gras essentiels ; ce n’est pas vrai.
Patricia vous autorise à continuer d’en consommer, surtout ceux d’entre vous qui sont italiens, mais vous devez savoir que vous ne faites ainsi pas grand chose pour votre cerveau. Laissez-moi le formuler autrement : si vous voulez prendre soin de votre cerveau, consommez aussi les autres huiles.

Parlons de ces huiles.
Elles doivent être pressées à froid et issues de l’agriculture biologique. Il faut les conserver à l’abri de la lumière dans des récipients opaques et les stocker au froid. Aux États-Unis, nous respectons la chaîne du froid c’est-à-dire que les huiles sont réfrigérées tout de suite après leur fabrication. Le seul moment pendant lequel l’huile n’est pas au réfrigérateur, c’est lorsqu’elle est acheminée au domicile par la poste c’est-à-dire pendant deux jours. Ces huiles sont complètement différentes de celles qui attendent plusieurs semaines ou plusieurs mois sur les rayons des magasins. Il faudrait que ce système existe ici aussi.

Il existe deux niveaux d’acides gras essentiels :
Au niveau de base, l’acide linoléique, que l’on trouve dans l’huile de chardon, de tournesol, de lin et de noix. On trouve les autres dans les œufs et la crème (le beurre ?). N’oublions pas l’acide arachidonique, le meilleur.

Au niveau supérieur, les AGE de l’huile de primevère sont transformés par le corps en DGLA (acide dihomo gammalinolénique) et en EPA que l’on trouve dans l’huile de poisson. Ces lipides deviendront ensuite des eicosanoïdes eux-mêmes précurseurs des prostaglandines.

Beaucoup de gens essaient de consommer de grandes quantités de poisson pour améliorer leur santé et palier à leur maladie neurologique. C’est souvent le cas chez les enfants que l’on gave d’huile de poisson. Mais les huiles se font concurrence entre elles : lorsqu’on prend trop d’omega-3, les omega-6 sont diminués.

Par des tests de laboratoire, nous cherchons à déterminer si les personnes sont intoxiquées aux métaux lourds. Puis, nous commençons à rajouter des huiles à leurs rations alimentaires. Très souvent, ces personnes manquent d’EPA contenu dans l’huile de poisson. Et le problème, est que ces huiles doivent d’abord être digérées. La digestion des lipides commence avec l’enzyme pancréatique lipase. Il faut ensuite qu’il y ait des acides biliaires dans l’intestin grêle pour émulsifier les graisses c’est-à-dire pour les rendre solubles à l’eau, afin qu’elles puissent être assimilées.
L’absorption des graisses est un processus relativement complexe, surtout pour les personnes intoxiquées chez qui le pancréas et la vésicule biliaire ne fonctionnent pas correctement.
La bile est très importante à notre point de vue car elle a une double fonction :
D’une part, elle permet l’élimination de toutes les toxines de l’environnement et d’une partie des métaux par la vésicule biliaire.
D’autre part, elle permet l’absorption des huiles qui vont contribuer à réparer les lésions cérébrales et neurologiques.

Dans la membrane cellulaire, les acides gras sont stockés dans les phospholipides. Si nous sommes intoxiqués par des pollutions de l’environnement ou par des métaux lourds, leur structure est détruite.

Le mécanisme de défense de la cellule consiste à produire de grandes quantités de l’enzyme phospholipase A2 (PLA2). Les AGE sont eux aussi souvent endommagés en présence de mercure.

(Diapo) Ce que vous voyez maintenant, ce sont tous les éléments qui stimulent la production de cette enzyme et qui doivent être mis à l’écart lors d’une intoxication aux métaux lourds. Cette liste est très importante pour les praticiens parmi vous car personne jusqu’à aujourd’hui n’en avait eu connaissance.
Voici les éléments qui stimulent l’enzyme et doivent être évités.

Diapositive
« PLA2 STIMULATORS » (facteurs stimulants la production de PLA2)
Insulin (insuline)
Pancreatic juice (suc pancréatique)
Mercury exposure (exposition au mercure)
Pesticides
High carbohydrate intake     (alimentation riche en hydrates de carbone)
Aspartic acid (acide aspartique)
Glutamic acid (acide glutamique)
Calcium
Bacteria (bactéries)
Aspartame
Hypoxia / brain injury (hypoxie / dommage au cerveau)
Inflammatory fluids (platelets, mast cells) (liquides inflammatoires – plaquettes, mastocytes)
Bee or snake venom (venin d’abeille ou de serpent)

Nous avons vu que cette enzyme PLA2 est stimulée d’une façon anormale. L’effet positif de cette enzyme, c’est la destruction de longues chaînes d’acides gras que le mercure contribue à produire dans les péroxysomes. Elle coupe ces longues chaînes comme un ciseau et ainsi les raccourcit. Mais c’est un aspect positif relatif.
 
Le premier que mentionne Patricia c’est le point 5: une alimentation trop riche en hydrates de carbone. 90% d’entre vous sont probablement concernés. Si cette enzyme est trop abondante, les cellules nerveuses perdent les acides gras qu’elles contiennent. C’est le mécanisme de base de pratiquement toutes les pathologies neurologiques.
Ici nous présentons à nouveau ce qui se produit lorsque cette enzyme est stimulée par un empoisonnement au mercure ou par d’autres co-facteurs listés auparavant.

Diapositive
« INCREASE IN PLA2 RESULTS IN : » (une augmentation de la PLA2 a pour résultat de :)

Loss of essential membrane phospholipids (perte des phospholipides essentiels de la membrane)
Poor control of prostaglandin synthesis (diminution de la synthèse de prostaglandine)
Altered membrane permeability (altération de la perméabilité de la membrane)
Loss of ion homeostasis (perte d’homéostasie)
Increased free FA release (fuite accrue des acides gras libres)
Loss of “control circuitry” of body processes (perte de contrôle des circuits de processus physiologiques)
Accumulation of lipid peroxides (augmentation du taux des lipides peroxidés)
Loss of ATP (perte d’ATP)

Voici ce qui se passe dans la cellule.
Il y a d’abord perte des acides gras. Les prostaglandines ne peuvent pas être fabriquées correctement, la communication intercellulaire est gênée. La membrane cellulaire est dépourvue de ces particularités et certaines substances sont absorbées alors qu’elles ne devraient pas l’être. Les toxines contenues ne peuvent pas être éliminées.
A ceci s’ajoute une perte d’homéostasie. Normalement, la cellule contient un taux élevé de potassium et un faible taux de sodium qui sont déséquilibrés ici. Ce système entraîne aussi des symptômes de paralysie connus dans les affections neurologiques : engourdissements, sensations anormales.
« Increased free FA release »: fuite accrue des acides gras libres.
“Loss of “control circuitry” of body processes”: perte de contrôle des circuits de processus physiologiques liée au fait que les prostaglandines communiquent avec les cellules voisines. Certaines fonctions de ces cellules disent : « Attention ! Il ne faut pas éliminer autant de potassium en ce moment! » Les cellules se parlent sans arrêt.
Augmentation du taux de lipides peroxydés et perte d’ATP (adénosine triphosphate). L’ATP, c’est le carburant qui permet au corps de fonctionner. C’est la molécule d’énergie, ce qui explique la fatigue chronique chez les personnes intoxiquées aux métaux lourds.

Il est important de retenir qu’aujourd’hui, tout est relié aux acides gras ; nous pouvons d’un côté désintoxiquer le corps du mercure qu’il contient mais nous devons de l’autre réparer les acides gras, ce que le monde entier oublie.

Une chose relativement facile à gérer pour la plupart de nos patients, c’est la réduction de leur consommation d’hydrates de carbone. En règle générale, je dis la chose suivante : « M. le patient, vous n’avez plus le droit de manger de céréales ». Certains réagissent comme ma mère, il y a dix ans, et qui m’a répondu : « Dietrich, je préfère mourir plutôt que d’arrêter de manger du pain ! » Certains patients sont plus modérés et essayent. Les résultats sont souvent étonnants et impressionnants lorsque les patients atteints par une maladie neurologique arrêtent de consommer des produits concentrés en hydrates de carbone.
Donc plus de pain, de gâteaux, de biscuits et de pâtes.
En ce qui me concerne, je rajoute aussi le riz et toutes les autres céréales. Plus de céréales, seulement des légumes, un peu de viande, de poisson ou des œufs. C’est le début du traitement des patients atteints de sclérose latérale, de sclérose en plaque et des enfants qui souffrent de crampes.

Diapositive
« INSULIN STIMULATORS PLA2 » (traduction ?)
Reduce carbohydrate intake (diminuer la consommation d’hydrates de carbone)
Remove sugar entirely (éliminer complètement les sucres)
Limit “bread units” to 6 daily (limiter la consommation de pain à 6 unités/jour)

Nous avons constaté que les médicaments psychotropes, si souvent utilisés pour traiter ces patients, agissent comme des inhibiteurs de la phospholipase A2 (PLA2).
Dans le cas de maladies neurologiques chez les enfants, on remarque parfois dès la naissance que quelque chose ne va pas ; l’évolution est lente. Souvent, les enfants se développent normalement et brusquement, il se passe quelque chose. Du jour au lendemain, l’enfant n’est plus le même.
Nous avons l’exemple de jumelles, qui après leur naissance, se développèrent lentement mais qui, grâce à un accompagnement spécifique, se sont épanouies normalement et sont allées à l’école. Tout était normal jusqu’à leurs 18 ans.
Au cours de leur 18e année, elles ont été vaccinées.
Le thimerosal (agent de conservation utilisé dans les vaccins = un dérivé du mercure) contient du mercure comme beaucoup d’autres vaccins antitétaniques et comme pratiquement tous les autres vaccins. Ces enfants ont aussi été vaccinés contre les oreillons, la rougeole et la rubéole. Une des deux (à gauche sur la photo) est devenue schizophrène quelques jours après la vaccination. L’autre est devenue autiste.

Que faisons-nous dans de pareils cas ?
Ces personnes ont de toute évidence des effondrements multiples du système immunitaire. Elles sont sujettes à des infections et nous découvrons la présence de métaux lourds et d’autres toxines dans leur corps.

Que s’est-il donc passé ?
Les parents ont emmené leurs filles consulter un médecin, qui de deux choses l’une : soit il n’a pas suivi mon programme de formation, soit il n’a pas suivi mes conseils. Il a utilisé des méthodes de désintoxication inappropriées qui ont conduit le mercure encore plus profondément dans le système nerveux au lieu de l’éliminer.
Lorsque les jeunes filles eurent 24 ans, on fit appel à Patricia pour les soigner. La première étape fut de fournir à leur organisme des matières premières c’est-à-dire les acides gras adéquats, les bonnes protéines et une alimentation correcte pour, dans un premier temps, permettre au cerveau de se réparer.
Etant donné l’état compliqué des patientes, Patricia décida de ne pas commencer directement par une désintoxication. Elle s’est contentée pendant un an, de retaper le corps de ces jeunes filles. Au bout d’une année, elle entreprit une désintoxication.

Voici maintenant une liste importante à prendre bonne note.

Diapositive
« PLA2 INHIBITORS » (inhibiteurs de la PLA2)

Niacin (niacine)
Nicotinic acid (acide nicotinique)
Hyaluronic acid (acide hyaluronique)
Lithium
Glucocorticoids (glucocorticoïdes)
Bilobalide (ginkgo biloba)
Alpha tocopherol (alpha tocophérol)
Heparin (héparine)
Deanol

Il s’agit des produits dont l’effet est comparable aux drogues psychotropes, aux médicaments que nous prenons pour faire baisser le taux de phospholipase A2.
La niacine, c’est la vitamine D3.
L’acide nicotinique contenu dans les cigarettes est très proche de la niacine. Les fumeurs ont souvent une carence en niacine et ont alors besoin de fumer pour ne pas ressentir ce manque.
Pour traiter les enfants hyperactifs ( ?), nous utilisons le patch à la nicotine, le même qui est utilisé pour sevrer les fumeurs.
La bilobalide est efficace aussi.
Mais le plus important, c’est que le corps doit disposer des nutriments de base. Nous concoctons donc une boisson qui contient des protéines, des lipides et des électrolytes.

Afin de déterminer exactement les besoins de chaque patient, nous avons dû faire appel à un test. Patricia s’est adressée au meilleur laboratoire du monde spécialisé dans les acides gras, le Kennedy Krieger Institute, qui fait partie de l’hôpital John Hopkins, une clinique universitaire réputée à Baltimore.
Le laboratoire principal de l’Institut K. Krieger est dirigé par Hugo Moser, un suisse expatrié biochimiste et reconnu mondialement comme l’homme de pointe en matière de recherches sur les acides gras. Nous avons cherché longtemps pour trouver le meilleur laboratoire.

Nous avons glané les informations et les avons enregistrées dans une banque de données informatiques. L’analyse des acides gras s’effectue de la manière suivante :
Le patient envoie son sang – Albert Kälin a organisé l’envoi à plusieurs reprises pour des patients suisses – qui est donc analysé et les données sont enregistrées dans l’ordinateur pour être comparées avec les résultats précédents et avec la littérature scientifique.
À partir de là nous mettons en place une proposition de thérapie ; quelles huiles, quelles protéines, quels co-facteurs il faudra consommer. C’est une partie importante du traitement d’un nouveau patient atteint d’une maladie neurologique chronique et qu’il ne faut pas omettre.

Ceci nous a permis d’apporter des changements profonds dans la vie des malades chroniques sérieusement atteints. Sans ces résultats de laboratoire, ce ne serait pas possible.

Dans le test, on mesure la combinaison lipidique des globules rouges. Une recherche a montré que l’équivalent de ces résultats se retrouve dans le cerveau c’est-à-dire qu’on peut regarder le sang et en déduire ce qui, dans le cerveau, est fichu.

Chaque graisse, chaque acide gras qui est composé de plus de 20 atomes de carbone, est un acide gras à longue chaîne. Nous avons constaté que les personnes intoxiquées ou empoisonnées au mercure, absorbent ces longues chaînes d’acides gras dans leur cerveau.
Une étude montre que le cerveau des patients, après une attaque cardiaque, contient des longues chaînes d’acides gras. Évidemment, nous n’avons pas vérifié avant l’attaque, mais nous pensons que les longues chaînes étaient là avant, en raison d’une intoxication aux métaux lourds d’où l’attaque cardiaque.

Il existe un film célèbre, « l’Huile de Lorenzo », que certains d’entre vous on peut-être vu. C’est l’histoire vraie d’un garçon, Lorenzo, atteint d’une maladie héréditaire des péroxysomes. Ses parents à la recherche d’un traitement ont créé cette huile, l’huile de Lorenzo. Cette thérapie qui a fonctionné à court terme puis s’est avérée  inefficace, était composée de plusieurs éléments. Tout d’abord, une alimentation pauvre en graisses. Les huiles, sélectionnées avec soin, étaient de l’huile d’olive et de chardon mais aucune de ces deux huiles ne contient les acides gras essentiels, c’est pourquoi l’affection physique a continué à se développer. Cette maladie s’appelle la leucodystrophie adrénale (ALD = adrénoleucodystrophie). Jusqu’à aujourd’hui, cette maladie est considérée par la médecine académique comme incurable.

Patricia a travaillé avec 3 enfants et chaque fois qu’elle l’a pu, elle a essayé de les diriger vers une alimentation réparatrice en manipulant les huiles avec précaution.

Sur cette diapositive, « Lipid Bio Systems Analysis » du Dr Kane, on peut voir, à droite, la taille des longues chaînes d’acides gras chez un patient particulier. Ce schéma montre que les longues chaînes dépassent la norme en longueur et en nombre ; elles sont très solides. C’est ce qu’on appelle « l’impact de la vieillesse ». Lorsque des personnes sont empoisonnées au mercure, ces longues chaînes s’installent, ces personnes vieillissent plus vite, elles ont l’air vieux plus rapidement.
En commençant à traiter ces patients, il ne faut jamais oublier la cellule. Il faut penser d’une part à la structure de la cellule et d’autre part à l’élasticité de la paroi cellulaire.

C’était en 2000 je crois, que le Dr Rappaport ( ?) ainsi que d’autres confrères furent sur le point de demander à certains conférenciers de quitter les lieux lorsqu’ils se mirent à parler des récepteurs à protéines.

Diapositive
Conférence : « Brain uptake and utilisation of fatty acids »
Applications to peroxisomal biogenesis disorders (an international workshop)
March 2- 4, 2000. Kennedy Krieger Institute, Omega-3 research institute Inc.
Department of neurology, John Hopkins Hospital.

Aujourd’hui, tout le monde est d’accord : ce sont les acides gras qu’il faut prendre en considération et non les protéines.

Rappelez-vous qu’avant l’apparition d’une pathologie neurologique, le cerveau est déjà touché, avant même que la maladie ne se déclare. Les longues chaînes d’acides gras font partie des déclencheurs.

Aux États-Unis, il y a de nombreux cas d’enfants nés autistes ou devenus autistes dans leur jeune âge. Ils ont été intoxiqués au mercure par leur mère, elle-même contaminée dans le cadre de leur travail ou pour d’autres raisons.
Ces enfants, se reconnaissent à leur pâleur caractéristique car l’hémoglobine est liée au mercure au lieu d’être liée au fer. L’intelligence des enfants qui présentent cette forme d’autisme est souvent normale, mais leur expérience du monde, la façon dont ils le voient, l’entendent, le sentent et le goûtent est complètement faussée.

Ces graisses anormales, que Patricia appelle « graisses renégates » qui selon elle sont la cause de cette maladie, sont les longues chaînes d’acides gras.
Lorsque nous nous intoxiquons, ces graisses se forment mais elles existent aussi déjà dans la nature. Dans l’huile d’arachide par exemple, dans le beurre de cacahuète, dans la moutarde malheureusement et dans l’huile de colza.
Ces aliments sont à éviter et peuvent être mortels pour les patients.

L’objectif thérapeutique est de brûler les longues chaînes d’acides gras, de faire absorber les chaînes courtes et les acides gras essentiels aux parois cellulaires, et d’arriver à un équilibre entre les différentes graisses consommées.

Voici  deux garçons autistes en traitement chez Patricia depuis un an. L’aîné, Luca, soit il criait sans arrêt, soit il ne disait absolument rien. Il était incapable d’exprimer un besoin ou quoique ce soit.
Les six premières semaines de changement alimentaire ont consisté à introduire d’abord les oligo-éléments, du butyrate, les acides gras de beurre, une boisson électrolytique et de l’huile d’onagre.
C’est notre standard : des minéraux, des électrolytes et des huiles adaptées à chaque cas particulier.

Luca n’avait pratiquement pas de selles, une fois/semaine peut-être. En l’espace de six semaines, il s’est réveillé. Il a commencé par dire quelques mots, il avait des difficultés à faire des phrases entières ou à trouver les bons mots. Le premier mot qu’il a écrit c’était « pizza ». Dans le cadre d’un régime alimentaire, nous éliminons les céréales qui contiennent du gluten, ainsi que tous les produits au lait de vache… mais nous lui avons acheté la pizza.

Cet été, nous avons commencé à rajouter de la teinture de coriandre de Suisse et de la Chlorella au menu et Luca est de nouveau parmi nous. Son frère, Isaak, aussi ne faisait que hurler ; c’était insupportable. En quelques semaines, il est redevenu pratiquement normal. Par chance, sa mère a tenu un journal et documenté le réveil de ses enfants jour après jour. La particularité du traitement des enfants, c’est que nous commençons par changer l’alimentation avant la désintoxication. Isaak, un an après, est tout à fait normal.
Nous avons guéri 14 enfants autistes. Beaucoup de patients atteints de sclérose en plaque, de sclérose latérale amyotrophique, de la maladie de Parkinson ont été guéries grâce à cette méthode mais il faut faire un diagnostic correct.

Dans le cas d’une maladie neurologique, à la place du diagnostic médical, nous nous posons une question : qu’est-ce qui ne va pas avec les acides gras ? Nous ne nous demandons pas : est-ce que les acides gras sont endommagés ? Mais bien : qu’est-ce qui est cassé ? Et que devons-nous fournir pour qu’ils soient de nouveau bien ? Le test dont nous avons parlé est relativement cher mais en contre partie, nous obtenons ces résultats et nous ne faisons que très peu d’autres tests de laboratoire.

Parlons un peu du mercure.
On peut faire beaucoup dans le cas d’une intoxication aux métaux lourds mais il faut en connaître les principes. Dans le cas d’affections sévères, a un moment donné, on a besoin de la chimie de laboratoire.
En Allemagne, on fait plein de tests inutiles, on mesure tous les paramètres du système immunitaire, tous les facteurs anti-nucléiques, tous ces trucs qui ne sont pas pertinents.
En ce qui me concerne, j’aimerais juste vous montrer ce qui a fonctionné, plutôt que de vous parler de toutes les possibilités qui ne marchent pas.

Une intoxication au mercure se traduit par les symptômes suivants :
Douleur intense (burning pain)
Paresthésie (numbness)
Troubles du sommeil (insomnia)
Dépression

Ce sont les quatre principaux. Si un patient présente un seul de ces symptômes ou plusieurs, on peut diagnostiquer une intoxication au mercure, sauf si on peut prouver le contraire.

Je vous montre ici une liste, qui a d’ailleurs été présentée lors de ma dernière conférence.

Diapositive
« SIGNS AND SYMPTOMS OF MERCURY TOXICITY » (signes et symptômes d’une intoxication au mercure)
Dilated pupils (pupilles dilatées)
Agitation / irritability (agitation / irritabilité)
Numbness / tingling in extremities (paresthésie / picotements au niveau des extrémités)
Poor short term memory (mauvaise mémoire à court terme)
Mood swings (sautes d’humeur)
Pathologic reflexes (réflexes pathologiques)
Eczema
Elevated heart rate (fréquence cardiaque élevée)
Joint pain (douleur articulaire)
Seizure activity (attaques :  épilepsie, apoplexie?)
Blurred vision (vision trouble)
Increased salivation (augmentation de la salivation)
Rage behavior (accès de fureur, emportement)
Lethargy (léthargie)
Depression (dépression)
Tremor (tremblement, trémulation)
Excessive sweating (transpiration excessive)
Constricted visual field (champ de vision restreint)
Poor concentration (mauvaise concentration)
Insomnia (insomnie)
Tachycardia (tachycardie)
Gastro distress (problèmes gastriques)
Nervousness / anxiety (nervosité / anxiété)

Il n’existe pas un symptôme médical qui ne soit causé ou aggravé par une intoxication aux métaux lourds. C’est très simple. Tout ce qui touche le système nerveux, les troubles de la vue, de l’acuité visuelle, les troubles auditifs, les troubles de l’odorat et du goût, tout ce qui touche la bouche comme les parodontoses, tout ce qui se passe au niveau du cerveau, la perte de la mémoire, surtout de la mémoire immédiate que l’on appelle aussi « d’une pièce à l’autre » c’est-à-dire celle qui est en cause lorsque par exemple, quelqu’un est dans la cuisine, dit qu’il va au salon chercher une bougie et qu’une fois dans cette pièce, il ne sait plus ce qu’il venait y faire. Il retourne à la cuisine, se souvient qu’il avait besoin d’une bougie, retourne encore une fois au salon et a de nouveau oublié. Dans ce cas, vous pouvez en déduire que cette personne a une intoxication au mercure.

Les symptômes dépendent de l’endroit et de la manière dont est stocké le mercure dans le corps.
Il en existe trois sortes :
le mercure métallique
le sel de mercure, c’est le mercure monovalent avec un électron de moins
et le méthyle mercure (ou méthyle-mercure) ou mercure organique lié et intégré à l’organisme.

Voici une liste importante qui montre les différents chemins empruntés par le mercure, depuis la dent ou depuis la nourriture, pour entrer dans le corps.

Diapositive
« ENTRY ROUTES FOR MERCURY » (voies d’accès du mercure)
Mercury vapor / olfactory via oral cavity (teeth) (vapeur de mercure / olfactive via la cavité buccale – dents)
Mucus membrane uptake (lipophilic Hg to sensory nerves) (absorption de Hg lipophilique via la muqueuse vers les nerfs sensoriels)
Swallowing / GI (fish, particles from teeth) (déglutition / GI – poisson, particules des dents)
Gastro / oral and bowel bacteria convert Hg to MeHg (gastro / bactéries buccales et intestinales convertissent Hg en MeHg)
Lungs / breathing vapor or metallic Hg (poumons / respiration vapeurs de Hg ou Hg métallique)
Transdermal (ointments / eye drops) (transdermique – onguents, pommades / gouttes ophtalmiques)
Injected (vaccination) (par injection – vaccination)
Les vapeurs de mercure qui se dégagent des amalgames sont les plus nocives. On a calculé qu’il faut 7 ans pour que la moitié d’un amalgame, la moitié du mercure contenu dans un amalgame s’évapore. 80% se dépose de façon permanente dans le système nerveux.
Un amalgame pèse facilement 500 à 1000 mg. Un amalgame de 1 g n’est pas rare ; il contient donc 500 mg de mercure. C’est la dose mortelle moyenne de mercure pour tuer une personne.
Si cela se produisait en une seule fois, ce serait mortel. Nous ne mourrons pas parce que le corps a le temps de le répartir. Deux amalgames suffisent. C’est très important à retenir.

Un amalgame perd la moitié du mercure qu’il contient en l’espace de 7 ans et celui-ci s’accumule dans les tissus.

Il est important de savoir que le nerf olfactif conduit le mercure directement dans le système limbique, le foyer de nos émotions. C’est ce qui explique le nombre de troubles émotionnels, les désordres et tout ce qui s’ensuit, dépressions, dépendances. Le tabagisme est la conséquence de l’empoisonnement au mercure.

Le mercure passe dans les membranes de la bouche par la muqueuse buccale et s’introduit dans les nerfs de cette muqueuse en direction de la moelle épinière et du cerveau. Beaucoup de nerfs cérébraux sont présents dans la bouche : le varus, le glosserolingus ( ?) et le trijumeau.
Tous ces nerfs permettent au mercure d’aller directement dans le tronc cérébral ; cela prend 24 heures. Au bout de 24 autres heures, le cerveau est entièrement plein de mercure. On peut donc dire qu’une personne sans aucun amalgame a tout le cerveau imprégné de mercure 48 heures après la pause d’un plombage. Je ne fais que citer des études. Au cours de la dernière conférence, nous avons montré quelques-unes de ces études ; elles sont très bien documentées.

L’absorption de mercure est de plus en plus courante. Ce n’est pas si grave d’avaler des petits morceaux qui se détachent et qui imprègneront la paroi intestinale, car seulement 5 à 7 % passe dans le sang.
Le taux de mercure contenu dans le poisson lui, est beaucoup plus sévère. Il est aussi important de savoir que les bactéries de la bouche et de l’intestin transforment le mercure des amalgames en méthyle mercure, qui est 50 fois plus toxique que l’autre.

Les scientifiques sont aujourd’hui d’accord sur un point : les enfants de mères empoisonnées au mercure, présentent très souvent d’énormes dommages causés par ce mercure, et ce que la science a omis, c’est que le mercure contenu dans les dents est transformé en méthyle mercure par nos propres bactéries.
Tous ceux qui ont eu des amalgames sont empoisonnés par ce méthyle mercure et nos enfants aussi !! Voilà, il fallait le dire.

Les poumons sont une porte d’entrée importante. Chaque fois que nous respirons par la bouche, l’air effleure les dents et les vapeurs de mercure vont dans les poumons.
Une autre source de mercure importante, c’est le « mercurochrome », s’il existe toujours.
La teinture d’iode contenait, elle aussi, un peu de mercure. Et bien sûr, les vaccins.
On sait aujourd’hui que beaucoup de maladies neurologiques infantiles sont causées par la vaccination. Ça, c’est le 2e ou 3e coup de marteau ; les enfants sont déjà intoxiqués au mercure par leur mère mais ils se portent encore assez bien mais arrivés à leur 3e ou 4e vaccin… Aux États-Unis, les enfants comptabilisent en moyenne, déjà à l’âge de 5 ans, 33 vaccins !! Ce n’est plus comme avant où on nous faisait un vaccin à 4 mois, un à 6 mois, un autre à 8 et  puis après,  c’était terminé pour quelques années. Non, 33 vaccins en 5 ans et dans tous, il y a du mercure ! Chaque vaccin contient peu de mercure mais multiplié par 33, c’est vraiment un chiffre énorme et c’est certainement une dose suffisante pour provoquer des désordres neurologiques graves.

Patricia utilise souvent une méthode appelée : « Gore better flush » ( ?) pour éliminer les toxines de la vésicule biliaire. Grâce à l’huile d’olive et au jus de citron, on peut déséquilibrer fortement la vésicule biliaire et provoquer un effet de chasse.

Voici maintenant un article important paru dans la revue « Experimental Neurology ». Cet article explique que si un nerf entre en contact avec du mercure, il l’absorbe de lui-même. Le mercure est alors transporté dans la cellule nerveuse par les axones de ce nerf. Le mercure laisse derrière lui un sentier de destruction. Le chemin normal emprunté par le mercure, passe par le nerf trijumeau, celui qui innerve toutes les dents, pour se diriger ensuite vers le ganglion trijumeau. Ce ganglion déclenche par exemple, une névralgie du trijumeau. Le trijumeau n’innerve pas seulement les dents mais aussi différents muscles masticateurs, comme le trimus.

Les gens qui grincent des dents la nuit sont intoxiqués au mercure par le ganglion trijumeau. Il suffit de désintoxiquer un peu la cavité buccale et le bruxisme cesse. Alors, avis à tous ceux qui grincent des dents la nuit, vous n’avez pas besoin d’appareillage ou alors juste comme une solution à court terme ; c’est un signe d’un sévère empoisonnement au mercure au niveau des nerfs.
Sur cette diapositive, nous pouvons voir quelques autres nerfs géniopalatinum ( ?).

Les vapeurs de mercure dans la cavité buccale endommagent gravement les nerfs autonomes ; ce sont les nerfs qui assurent l’autorégulation du corps. Le système nerveux autonome transporte le mercure des nerfs varus, frangueus ( ?) et autres aux ganglions. Il s’agit des nerfs qui assurent la régulation au niveau abdominal mais aussi celle des poumons, du cœur, du rythme cardiaque, du foie, de l’intestin, du transit, etc. Toutes ces fonctions sont endommagées par le mercure qui se déplace dans les nerfs autonomes du visage.

Nous vous présentons ici un très bel article qui a mis en évidence le lien entre le mercure et la sclérose latérale amyotrophique, pathologie qui peut emporter les patients en l’espace de 2 à 5 ans. Certains d’entre vous connaissent peut-être des personnes qui sont atteintes de cette maladie. Il est de plus en plus probable que le mercure en soit la cause première, à laquelle s’ajoutent d’autres phénomènes immunologiques qui conduisent à la mort des patients.
Le mercure est absorbé par les nerfs et utilise ces canaux pour atteindre la moelle épinière et le cerveau.

Voici quelques sources de mercure.
Diapositive
« SOURCES OF MERCURY EXPOSURE »
Dental amalgams (amalgames dentaires)
Large body fish – swordfish, shark, tuna (gros poissons – espadon, requin, thon)
Vaccinations (thimerosal) (vaccinations – thimerosal)
Rogam injection (injection de Rogam)
IVIG gamma globulin (IVIG – immunoglobuline intraveineux – gamma globuline)
Contact lens solution (solution pour lentilles de contact)
Ear and eye drops (thimerosal) (gouttes auriculaires et oculaires – thimerosal)
Batteries, Hg switches, thermometers (batteries, interrupteurs à mercure, thermomètres)
Fungicides, disinfectants, antiseptics (fongicides, désinfectants, antiseptiques)
Industrial waste / pollution (déchets industriels, pollution)
Cosmetics, hair dye, preparation H (cosmétiques, teinture cheveux, Préparation H)

La source principale, les amalgames. La seconde importante source, le poisson et chez les femmes, les injections « Rogam », cette histoire de facteur rhésus et le vaccin qu’on leur injecte pour désensibiliser le système.
Il y a aussi le mercure dans les produits de nettoyage des lentilles de contact, dans les gouttes oculaires et auriculaires, dans les thermomètres, les thermostats d’où il s’évapore et se propage en grande quantité dans les pièces. À ceci s’ajoutent les fongicides, les bactéricides, les peintures à base de Latex et n’oublions pas les cosmétiques !

Diapositive
Ici, on a un requin car on a découvert et je m’en réjouis, que plus un poisson se trouve en bout de la chaîne alimentaire, plus il est riche en toxines. On parle d’un facteur de 200. Quand un petit poisson est mangé par un plus gros et que le plus petit contient une quantité 1 de mercure, celle-ci passe à 200 chez le plus gros.
Si on fait le calcul sur 20 générations de poissons, on arrive au requin ou à l’orque, qui sont tous menacés d’instinction par empoisonnement au mercure. Les requins sont gravement atteints ; ne mangez pas de steak de requin !
À Hawaï, le sort des requins est affreux : on les capture pour leur couper la nageoire caudale et en faire de la soupe de requin pour les riches japonais. Ensuite, le requin est rejeté à la mer et meurt de faim. On en voit souvent quand on fait de la plongée sous-marine. Et malheureusement, maintenant on sait que les nageoires de requin sont très toxiques et les requins qui meurent ainsi peuvent se dire : « j’ai au moins tué celui qui m’a bouffé ! »

Être dentiste, c’est aussi une façon de s’intoxiquer. C’est lorsqu’il est sous forme de vapeur métallique que le mercure est le plus nocif. Il est directement absorbé par la muqueuse, par les nerfs, par les poumons. Il est aussi transformé en méthyle mercure et trouve sa place définitive dans les cellules nerveuses.
D’un point de vue chimique, le mercure ne se lie pas seulement aux acides gras mais aussi aux protéines et ça, tous les dentistes le savent mais je m’arrêterai là sur ce sujet car nous en avons déjà parlé il y a 3 ans.

Diapositive
« MERCURY BINDS TO » (le mercure se lie à)
Protein receptors (récepteurs des protéines)
Cysteine (cystéine)
Enzymes
Sulfur (soufre)
Lipids (lipides)

Plusieurs études ont démontré que le mercure empêche la formation des tubules et de la myéline ; il entrave donc la production du tissu nerveux. Le mercure est un poison du système nerveux. Ce n’est pas un carcinogène ; un poison du système nerveux, pas autre chose.

Diapositive
Voici une image de la « barrière sang-cerveau ». Je n’en parlerai pas en détails car nous n’avons pas assez de temps.
Ici, nous voyons un vaisseau sanguin et ça, ce sont les fibrocytes avec leurs prolongements, ces sortes de pieds pour former cette structure ; les pieds forment la membrane.
Tous les nutriments présents dans le sang doivent traverser cette paroi pour entrer dans le cerveau. C’est ce qu’on appelle la « barrière sang-cerveau ».
On a découvert que la plus haute concentration de mercure dans le cerveau se situe dans les fibrocytes. Ils sont les premiers à être empoisonnés par le mercure lorsqu’il passe la barrière qui devient alors défectueuse. En pratique, toutes les maladies du système nerveux ne sont pas le résultat de mercure stocké dans le cerveau ; il peut s’agir d’autres toxines et infections qui atteignent le cerveau en franchissant la barrière sang-cerveau endommagée par le mercure.
Encore une chose importante à savoir et à retenir !
C’est ce qui explique cette longue liste des symptômes d’une intoxication au mercure dont on n’a pas su reconnaître l’importance. Oui, ce sont les lésions de la barrière sang-cerveau qui conduisent à toutes ces pathologies secondaires.

Aschner et Aposhian sont les deux chercheurs américains du moment en matière de toxicité du mercure et ceux qui ont publié les plus importantes études reconnues presqu’à l’unanimité.

En Europe, je pense à Max Daunderer, pour moi, un grand exemple et un héros pour avoir déjà découvert toutes ces informations il y a 40 ans. Il a reconnu, décrit et a été démoli sa vie entière. L’homme est peut-être devenu à cause de cela un peu dur, mais c’est lui qui a posé la pierre importante dans ce domaine.
Maintenant, venons-en au sujet que beaucoup attendent :
la liste des méthodes de désintoxication.

Diapositive
« AGENTS TO REMOVE MERCURY FROM COMPARMENTALIZED SITES »

DMPS 3 mg/kg once monthly (DMPS 3mg/kg/mois)
Glutathione 1200 mg + IV fast push (traduction?)
IV ascorbic acid 37 – 50 g in 50 ml H20 w/ 10 ml CaGluconate
Chlorella 4 – 16 g daily (Chlorella 4 – 16 g/jour)
Cilantro 10 drops twice daily (Coriandre 10 gouttes 2x/jour)
Peptide clathrating agent (= PCA) 4 to 7 sprays (traduction?)
Forceful electrolyte and trace mineral supplementation (supplément énergétique d’électrolytes et de minéraux)
Carnosine 1000 mg + twice daily (carnosine 1000 mg + 2x/jour)
Branched chain amino acids and/or bovine or goat milk whey (acides aminés à chaînes ramifiées et/ou petit lait de vache ou chèvre)
Ca/Mg butyrate 5 capsules 3 times daily (Ca/Mg butyrate 5 capsules 3x/jour)
Chitosan – use only immediately after DMPS or glutathione (chitosan – à utiliser immédiatement après DMPS ou glutathion)
Apple pectin powder (pectine de pomme en poudre)
Sauerkraut (organic) (choucroute – organique)
Bear garlic, MSM (MethylSulfonylMethane), N-acetyl-glucosamine to enhance sulfur stores (ail des ours, MSM, N-acéthyl-glucosamine pour augmenter les réserves de soufre)

Détaillons-la, pas dans l’ordre mais plutôt suivant les points que je traite en ce moment.
Le plus important, dans le cadre d’un empoisonnement au mercure, c’est de mettre en place la base d’un régime alimentaire contenant des graisses, des huiles, des minéraux et des électrolytes.

Le mercure se fixe dans le corps aux endroits où les minéraux ont normalement leur place. Le mercure est un métal, au même titre que le sélénium, le cuivre, le zinc qui eux, sont de bons métaux. D’une certaine manière, on peut aussi classifier le calcium et le magnésium parmi les métaux car ce sont des ions bivalents.
Le mercure se fixe donc là où devrait se trouver ces bons composants. Quand le corps est saturé de bons minéraux, de calcium, de magnésium, de molybdène, de germanium, cuivre, zinc et de tous ces éléments dont nous avons besoin, il se crée une concurrence avec les autres métaux aux points de liaison. La fixation du mercure est rompue, le mercure est délogé ; c’est vraiment la compétition dans le corps. Je crois que je suis le premier à avoir compris cela, ça me surprend.

La première chose que nous faisons : saturer le système en minéraux et en électrolytes.
L’étape suivante consiste à apporter au corps ce dont il a besoin pour capter les métaux et les éliminer. On peut y parvenir avec très peu de choses. J’utilise les électrolytes et les oligo-éléments de chez Albert Kälin. Patricia prépare une boisson d’électrolytes ; le goût est salé, c’est comme du sel de mer dans de l’eau. Voilà à quoi ressemble le produit.
Nous avons découvert la chose suivante : le corps réagit très souvent de manière allergique aux minéraux rajoutés. Ce qui se passe, c’est que lorsque nous prenons de fortes doses de calcium par exemple, ce calcium déloge le mercure qui se libère et le patient présente tout de suite des symptômes d’empoisonnement au mercure.
Le corps apprend vite et se dit : « chaque fois que le calcium arrive, j’ai des signes d’empoisonnement ». Se met alors en place un réflexe conditionné où le corps confond le mercure et le calcium et réagit à ce dernier comme si c’était du mercure. C’est important de reconnaître cela car chaque désintoxication qui fonctionne est souvent prise pour un empoisonnement par le corps.
Ce qu’il faut faire à ce moment-là, c’est très simple : une pause et utiliser d’autres produits. Pratiquement aucun programme de désintoxication ne fonctionne si l’on s’entête à suivre un protocole. Non, il faut jouer avec plusieurs alternatives successivement.

En ce qui me concerne, j’ai résolu le problème des électrolytes en donnant aux personnes du petit lait de chèvre.
Le petit lait de chèvre contient une assez grande quantité de tous les oligo-éléments dont nous avons besoin. Ce petit lait contient aussi de fortes doses de calcium et de magnésium. Il y a tout ce dont nous avons besoin. On y trouve aussi 3 acides aminés extrêmement importants pour la désintoxication : la valine, la leucine et l’isoleucine.
Nous n’avons trouvé aucun produit qui soit aussi efficace pour une désintoxication.

Certains praticiens ici ce soir et qui utilisent ce produit, envoient leurs patients chez le paysan qui élève des chèvres avec la recommandation de boire 2 verres de petit lait/jour. Aujourd’hui, on peut désintoxiquer de cette façon. Ça marche, même pour les enfants et les affections graves. C’est vraiment étonnant ce qui est possible avec une méthode aussi simple. Si en plus nous donnons de la Chlorella, l’effet est accentué et si nous rajoutons de la coriandre, l’effet s’accentue encore et si nous rajoutons par-dessus l’ail des ours ou de l’ail en doses élevées, l’effet s’accentue toujours.

Nous n’avons donc rien changé au programme présenté dans la dernière vidéo que beaucoup ont vue j’espère ; il s’agit de notre programme de base. Nous avons ajouté à ce programme la fourniture des minéraux et des électrolytes. Le petit lait de chèvre est la réponse naturelle ; le meilleur moyen. Si vous pratiquez la médecine académique ou orthomoléculaire, vous pouvez vous renseigner sur ces produits auprès d’Albert Kälin.

Une autre étape importante, c’est de capter dans l’intestin les toxines à éliminer. Lors d’une désintoxication, beaucoup d’éléments passent par l’intestin ou devraient y passer. La Chlorella est notre méthode principale. Entre-temps, nous avons trouvé d’autres alternatives pour ceux qui ne supportent pas la Chlorella. L’une d’elles, c’est la choucroute : 4 fois/jour, 2 bonnes c. à soupe de choucroute… ce n’est pas si terrible ! La choucroute contient beaucoup de méthionine, un acide aminé à propriétés détoxifiantes et beaucoup de fibres qui captent les métaux lourds.
La pectine de pomme est aussi une alternative, à raison de 1 c. à café bombée/jour.

On peut également utiliser du CHITOSAN. Ce produit capte aussi dans l’intestin. Il est obtenu à partir de squelettes d’insectes et de carapaces de différents crustacés. Il a le pouvoir de capter très fortement les métaux lourds. J’ai pu réunir environ 60 articles en provenance de l’Asie sur le Chitosan. Il est utilisé là-bas très efficacement pour capter les métaux lourds dans le traitement d’empoisonnement graves.
Ce sont donc nos alternatives à la Chlorella.

Encore quelques mots au sujet du captage des toxines. Il existe un site Internet :
http://www.chronicneurotoxins.com/  que je recommande aux scientifiques ici présents.

Passons maintenant à cette autre liste.
Ce sont les substances injectables. Le DMPS, dont nous avons parlé la dernière fois. C’est une substance soufrée, qui capte puissamment les métaux lourds sulfhydryles comme le cuivre, le cadmium, le plomb et le mercure.
 
J’ai prescrit aussi de la vitamine C en intraveineuse (IV) ; notre standard en or en quelque sorte. Quand on ne sait pas quelle méthode adopter, on prescrit la vitamine C à très fortes doses car elle a plusieurs fonctions. Aujourd’hui, on sait que non seulement elle agit comme réducteur mais aussi comme oxydant. Lorsque la vitamine C est absorbée par la cellule, elle oxyde mais à l’extérieur de la cellule, c’est un réducteur.
Ce n’est plus très clair mais il y a 10 ans, on pensait connaître le mode d’action de la vitamine C. Aujourd’hui, on n’est plus trop sûr. Par contre, sur le plan chimique, la vitamine C reste toujours la méthode de désintoxication la plus sure, lente mais sans danger.

Pour soigner les maladies neurologiques, nous utilisons tous désormais le GLUTATHION. C’est fantastique pour le traitement de la maladie de Parkinson. Nous avions commencé par des injections quotidiennes de 300 mg. En augmentant graduellement, aujourd’hui nous injectons rapidement en IV entre 1800 et 2500 mg/jour.

L’adresse Internet pour en savoir plus est :
www.braindiscovery.com  (pas la bonne adresse?) pour les spécialistes parmi vous.
2500 mg, c’est tout nouveau. Il n’y a pas encore de publication. En tout cas, chez les patients atteints de Parkinson, pour l’instant, l’effet est guérisseur. On fait une injection à une personne qui à l’air d’un tas de ferraille et très souvent, elle ressort du cabinet en marchant normalement. L’effet ne dure que 18 ou 20 heures et il faut refaire une autre piqûre. Sur plusieurs mois, le laps de temps entre les injections augmente et pour finir, le patient guérit.

Je vais vous dévoiler un secret précieux : on peut aussi utiliser ce produit en thérapie de complément pour traiter les scléroses latérales amyotrophiques et les scléroses en plaque. Les discussions sont nombreuses sur le fonctionnement du glutathion.

J’ai fait une découverte il y a dix ans. Auparavant, les injections pour une désintoxication se faisaient toujours dans la veine. Par la lecture des articles, nous avons appris qu’une intoxication au mercure, surtout dans le cas de maladies neurologiques, atteint le système nerveux intestinal. Et nous savons aussi que 95% de la sérotonine du corps n’est pas produite par le cerveau mais par l’intestin. Cela veut donc dire que tous les neurotransmetteurs et toutes les hormones du bien-être comme la noradrénaline sont fabriquées en partie dans l’intestin et pas dans le cerveau. C’est une idée préconçue qu’il faut rectifier.

Je me suis posé la question suivante : dans ce cas, une intoxication aux métaux lourds ne se situe peut-être pas seulement dans le cerveau mais aussi dans l’intestin et j’ai opté pour une méthode utilisée en thérapie neurale, qui consiste à injecter du DMPS non pas en intraveineuse mais dans certains segments de l’intestin.

Voici le cas d’un dentiste avec de graves dérèglements neurologiques. Nous avons injecté du DMPS dans la veine. Environ 2 µgrammes de mercure ont été évacués ; c’est une petite quantité. Puis, je lui ai piqué l’abdomen plusieurs fois et ce sont  1500 µgrammes qui sont sortis ; 1500 µgrammes, c’est 1,5 mg, une quantité où le mercure pourrait être mortel. Si on donnait l’urine de ce patient à boire à quelqu’un, il mourrait probablement. Et ceci s’est produit à cause d’un ½ cm3 de DMPS, surprenant ! Normalement, on injecte 5 cm3, c’est vraiment une dose homéopathique que nous avons injectée dans la paroi abdominale.
Le produit est transporté à la moelle épinière par les voies nerveuses réflexes, par les nerfs, et de la moelle épinière il atteint les organes abdominaux puis retourne à la moelle. Cette incroyable quantité de mercure a été éliminée en 24 heures, ce qui nous a conduit à n’utiliser que de petites quantités de produit désintoxiquant que nous injectons directement à l’endroit où se trouve l’intoxication au lieu de charger l’organisme entier.

Maintenant, quelques informations sur le glutathion.
L’autre nom c’est « GSH » ou « glutathion réduit ». Le glutathion chélate le mercure. C’est un antioxydant naturel que l’on trouve dans notre corps. Beaucoup de dentistes de par le monde ont échangé le DMPS contre le glutathion. Il capte entre autre la forme de mercure la plus nocive, le méthyle mercure. Mais il n’est efficace qu’à hautes doses.

Il existe peu de techniques pour élever le taux de glutathion. On peut donner de la glutamine ou de la cystéine. Ce sont des substances orthomoléculaires que l’on peut donner en IV ou inhaler.

Diapositive
« INCREASE GLUTATHION LEVELS » (pour augmenter le taux de glutathion)
IV push of glutathione (injection IV de glutathion)
Nebulized glutathione (nébulisation de glutathion)
Branched chain amino acids (acides aminés à chaînes ramifiées)
Goat whey or bovine whey (petit lait de chèvre ou de vache)
High protein diet (egg) (diète riche en protéines – oeuf)
Ascorbic acid (acide ascorbique)

Juste quelques mots pour les asthmatiques.
Beaucoup d’entre vous le sont ou s’intéressent à l’asthme ou bien connaissent des asthmatiques. Aujourd’hui, nous pouvons vraiment guérir l’asthme, en inhalant du glutathion. Mais c’est un peu compliqué et il est facile de faire des erreurs. La recette miracle que nous utilisons depuis 2 ans et qui conduit à la guérison en 3 semaines, c’est de mettre chaque jour une ampoule de sélénase, 100 mg de sélénium, dans un nébulisateur et inhaler.
Ça dure 3 semaines et l’asthme disparaît. Nous n’avons encore pas une seule erreur, non, pas un seul échec. Ce traitement permet de désintoxiquer les neurones pulmonaires des métaux lourds qui s’accumulent mais également de fabriquer du glutathion réduit dans la membrane. Oui, en présence de sélénium, il y a fabrication de glutathion réduit dans la membrane pulmonaire. C’est un petit truc que je vous donne-là, alors je ne veux recevoir aucun e-mail, ni aucune lettre me disant que vous avez de l’asthme et que vous ne savez pas quoi faire ; l’asthme, ça devrait être de l’histoire ancienne.

On voit ici les acides aminés dont je vous ai parlé auparavant : la valine, la leucine et l’isoleucine. On peut les apporter soit en mono substance, soit par le petit lait de chèvre. Un régime riche en protéines apporte aussi beaucoup de glutathion ou de ses précurseurs.

J’aimerais maintenant résumer quelques principes de la désintoxication des métaux lourds.
La prochaine diapositive aurait pu être « la liste des méthodes dont nous disposons à l’heure actuelle pour savoir si une personne est intoxiquée aux métaux lourds ».
Le diagnostic pour vous doit être simple : si quelqu’un est malade de façon chronique, il a une intoxication aux métaux lourds.

Diapositive
« TESTING PROCEDURES FOR MERCURY TOXICITY » (méthodes pour déceler une intoxication au mercure)
DMPS challenge (traduction ?)
Hair screen analysis (analyse des cheveux)
Fecal metal screen (analyse des selles)
Urinary metals (analyse d’urine)
Mercury breath analyser (détecteur de vapeurs de mercure)
Sweat analysis (analyse de la sueur)
Heart rate variability (variabilité de la fréquence cardiaque)
Autonomic response testing (test musculaire)

Il existe l’analyse de cheveux, l’analyse d’urine, on peut aussi regarder dans le sang. Mais la seule méthode fiable, c’est la biopsie. Nous avons commencé par envoyer des biopsies de patients atteints de cancer à des laboratoires de toxicologie au lieu de les envoyer à des pathologistes. On trouve toujours de très grandes quantités de mercure au cœur des tumeurs malignes. Mais la précaution est de mise car le mercure s’évapore à la température ambiante et lorsque la tumeur est extraite du tissu, le mercure s’en échappe et va dans le récipient qui contient le tissu. Il faut alors analyser tout le récipient et plus seulement le tissu. Il existe malheureusement beaucoup de recherches erronées et publiées à ce sujet : les chercheurs ont essayé de reproduire la mesure et n’ont pas trouvé de mercure. Ils ont laissé traîner les biopsies pendant des semaines et ils ont cherché du mercure ; le mercure s’échappe à température ambiante ! Il faut le savoir !

En ce qui me concerne, j’utilise le test musculaire ; beaucoup d’entre vous le savent, j’espère que nous pourrons en faire un peu la démonstration. On peut déterminer quels métaux lourds sont présents dans le corps grâce à l’anamnèse, au test musculaire et à l’électro acupuncture. Ensuite, on démarre notre programme de désintoxication dont la base est toujours Chlorella, coriandre et ail des ours auxquels on rajoute les autres choses que nous venons de voir.

Je fais une analyse de cheveux au départ et je commence à désintoxiquer. J’attends 6 semaines pendant lesquelles le patient poursuit son traitement et je refais une analyse de cheveux. Ce n’est pas très cher. Au début, il n’y a pratiquement rien dans les cheveux… super ! Mais par le programme de désintoxication, les toxines sont déplacées depuis les tissus adipeux du cerveau vers le sang. Elles arrivent par ce biais aux racines des cheveux puis aux cheveux. L’analyse de 2,5 cm de cheveu prélevé à partir du cuir chevelu, illustre toujours la quantité de toxines présentent dans le sang au cours des 6 dernières semaines écoulées. Si on constate la présence de poison dans les cheveux pendant le programme de désintoxication, nous pouvons donc dire que notre programme est efficace. Ceci pour les médecins parmi vous ou pour ceux qui ne le sont pas mais qui consultent.

Toutes les autres données ne sont pas pertinentes cliniquement. Nous avons essayé de suivre la voix de la médecine académique en injectant du DMPS et en récoltant les urines mais tout le mercure ne sort pas dans l’urine ; c’est le cas chez beaucoup de patients en bonne santé. Quand je leur injecte du DMPS, le mercure est transporté dans l’intestin via la vésicule biliaire et ça n’apparaît pas dans les urines. J’analyse l’urine et bien sûr il n’y a pas de mercure ou juste un petit peu alors je dis au patient : « vous n’avez rien ». mais si j’analysais les selles, il y aurait une immense quantité de mercure ; ce qui se passe avec la coriandre.
Quand nous donnons de la coriandre, en l’espace de 2 à 3 minutes le taux de mercure dans l’air expiré est élevé, non pas dans l’urine mais dans l’air expiré ! Alors les collègues arrivent, ils regardent les urines et les selles et disent : « j’ai prescrit de la coriandre au patient, j’ai tous les tests urinaires, il n’y a rien ». Je réponds : « bien sûr ! »

Et il y a 8 ans, quand j’ai mis en place le programme, j’ai bien dit que le circuit d’élimination avec la coriandre passe par la peau et les poumons. Si vous voulez faire des analyses, il faut regarder dans les poumons, dans l’air et dans la transpiration… pas dans l’urine.

Oui, il y a beaucoup de malentendus. Beaucoup d’entre vous en ont fait les frais simplement parce que la pensée logique n’est plus très appréciée aujourd’hui en médecine et qu’elle a même été un peu oubliée.

Mon programme de désintoxication se présente ainsi : d’abord, du petit lait de chèvre. En kinésiologie, nous disposons d’un test pour les différentes huiles dont je pourrais peut-être faire la démonstration, ce qui nous permet de déterminer très vite quelles huiles sont nécessaires.
Donc, mise en place d’un programme d’huiles.

Nous étudions le régime alimentaire ; il doit être riche en protéines.
Les végétariens sont difficiles à désintoxiquer car ils manquent souvent d’acides aminés qui sont indispensables pour le transport des métaux lourds.

Beaucoup de personnes se sont fait déposer leurs amalgames et disent ensuite : « Maintenant, je vais faire les choses correctement et tout nettoyer. Je vais jeûner 2 semaines ». On voit cela souvent dans les antécédents de sclérose en plaque ou de sclérose latérale amyotrophique car le mercure qui circulait ne pouvait pas être éliminé. Il manquait dans le sang les acides aminés qui permettent de le chélater.

Le seul endroit où le mercure peut se loger, c’est dans la cellule, sur les récepteurs des protéines et des graisses. C’est pour cela qu’au cours d’une désintoxication, il faut se gaver un peu ; se gaver de protéines et d’huiles.

Nous commençons par les huiles et le petit lait de chèvre. Le petit lait de vache convient aussi mais il contient beaucoup de substances nocives. Si vous connaissez les vaches et le paysan d’où provient ce petit lait alors vous pouvez très bien en consommer.

Chlorella, coriandre, ail des ours et nous regardons après 6 semaines si les taux dans les cheveux augmentent. Si c’est le cas, on continue comme ça, si non, on en déduit que les endroits où se logent le mercure ne sont pas visés.

Au cours des dernières années, nous avons développé plusieurs méthodes pour localiser le mercure.
Je vais vous montrer un produit orthomoléculaire. C’est Patricia qui m’a fait connaître cette substance : de la CARNOSINE, un antioxydant fantastique pour les glaucomes, les cataractes et les troubles du cristallin. Elle se présente sous forme de gélules de 500 mg. La dose prescrite est de 3 gélules 2x/jour. Pratiquement tous les troubles du cristallin souvent causés par des métaux lourds disparaissent ; c’est vraiment étonnant.
Petite information pour les pharmaciens : j’ai dit à un pharmacien que j’aimerais avoir ce produit sous forme de gouttes ophtalmiques, je lui ai demandé s’il pouvait me fabriquer ça et il l’a fait ! C’est fantastique comme les cataractes se résorbent, comme les gens retrouvent la vue.
L’effet est le même sur l’énergie ; on donne souvent ce produit aux personnes intoxiquées chroniques aux métaux lourds et qui sont fatiguées.

Je vais suivre la liste pour ne rien oublier.
Les minéraux
L’ail des ours
La vitamine B12, on prend la méthylcobolamine en vente sur le marché. Il existe plusieurs options biochimiques et l’une d’entre elles s’appelle « méthylironque » ( ?).
Patricia a découvert que lorsque les globules rouges des patients sont trop grands, c’est le MCV et le RDW, les 2 valeurs dans les analyses de sang. Lorsque les globules rouges sont un peu trop grands, on pense en général à une carence en B12. Patricia a compris que les personnes intoxiquées aux métaux lourds ne peuvent pas transformer la B12 contenue dans les aliments en méthylcobolamine, ce que le corps utilise vraiment. Il y a maintenant un produit qui fonctionne super bien. Ce n’est vraiment plus la peine de piquer. Il existe la méthylcobolamine au lieu de la cyanocobolamine, l’ancienne B12. Elles sont produites par des laboratoires différents.

Comme le temps presse, je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur la biochimie. J’aimerais continuer avec les nouvelles méthodes intéressantes et captivantes.

J’ai développé un jour un procédé électrique pour désintoxiquer le cerveau. J’ai pris des lunettes de natation sur lesquelles j’ai monté des contacteurs électriques. Ça se branche sur le courant continu qui alors traverse le cerveau. Là derrière, on branche le pôle négatif et devant, le positif. Ça permet d’envoyer du courant continu au cerveau. C’est fou comme on peut aussi désintoxiquer rapidement le cerveau ; en l’espace de 2 ou 3 semaines. Chez les patients gravement atteints, on peut faire sortir du cerveau tous les métaux lourds.
 
Je voudrais vous montrer qu’il existe de nouvelles techniques qui ne sont pas biochimiques.
Voici un appareil, un appareil à lumière, comme un grand projecteur de diapositives. Grâce à des tests musculaires, on peut déterminer facilement de quelle (s) couleur(s) – ici on peut envoyer aux yeux différentes couleurs – de quelles(s) couleur(s) la personne a besoin pour équilibrer son organisme sur le plan neurologique.

Sur l’appareil se trouve une fente dans laquelle on glisse un support sur lequel on peut fixer un capteur de lumière dans le faisceau lumineux. Si on pose un amalgame ou un petit morceau de mercure dans une ampoule, la fréquence du mercure est conduite dans le faisceau lumineux et envoyée dans l’œil du patient.
En quelques jours on obtient des désintoxications très importantes chez les personnes empoisonnées au mercure. Nous pouvons par ce procédé éliminer successivement les différents métaux : le mercure, l’aluminium, le plomb, etc.

Ce sont vraiment des chemins complètement nouveaux que nous avons pris là. Mais la condition de base, c’est toujours de protéger complètement l’organisme en utilisant des substances adéquates.

La thérapie par le sauna est très précieuse.
Il existe toute une série d’articles. Le sauna est une arme à double tranchant. Il ne fait aucun doute que les métaux et les toxines sont mobilisés par les rayons infrarouges. Mais ils sont seulement mobilisés, pas éliminés. Pour sortir par la peau, il faut que les glandes sudoripares fonctionnent. Ces glandes sont souvent endommagées par les métaux lourds et ne travaillent pas. Les toxines sont alors captées et déplacées à l’intérieur du corps. Pour préparer au mieux l’organisme, il faut traiter avant par notre programme de base pendant quelques mois et ensuite entreprendre la thérapie par le sauna.  2 ou 3 fois par semaine pendant 1 heure dans un sauna ou dans une cabine à infrarouges.
Celles qui existent maintenant sont relativement bon marché : 3 ou 4 000.00 CHF. Nous les conseillons aux patients. Il faut utiliser la cabine tous les soirs pendant 20 minutes. C’est incroyable comme le taux de mercure monte quand les patients sont là-dedans ! La désintoxication donc est très efficace. Étant donné que les sources de mercure, de métaux lourds et de toxines environnementales continuent de progresser, nous devrions tous avoir chez nous ce petit système de désintoxication. Les cabines infrarouges sont super.
La Chlorella, il en existe différentes sortes. L’une d’entre elles est fabriquée dans le nord de l’Allemagne dans un système de verre hermétique ; elle est très bonne… Algomed. C’est un peu mieux que ces Chlorella d’Asie que nous avions avant.

Voici encore quelques petites choses.
Minéraux
Chlorella d’Albert Kälin
La coriandre
Le butyrate, l’acide butyrique, très important dans le cas du cancer du sein. Pour ceux qui lisent mon journal, j’ai écrit un article sur le traitement du cancer du sein par l’acide butyrique. C’est quelque chose de fantastique ! Dans les tumeurs du sein, on trouve souvent de l’acide biliaire comme si tout d’un coup, la vésicule biliaire était dans le sein. Le butyrate agit comme un draineur pour la bile mais aussi comme antibiotique à l’intérieur des voies biliaires. C’est fantastique !
L’ail des ours
Là, ce sont les acides aminés à chaînes entremêlées sous la forme d’un produit, la chitine en gélules. Permet une désintoxication très puissante dans l’intestin mais n’est pas supportée par tout le monde.
Le MSN que beaucoup d’entre vous connaissent maintenant. C’est un produit à base de soufre très apprécié aux États-Unis, pour traiter la fatigue chronique et les douleurs chroniques.
Le DMA,  dimethylaminoethanol, un des produits intermédiaires de la cocaïne. Quand on injecte de la cocaïne, il y a fabrication de ce produit intermédiaire très détoxifiant et très précieux. Pour ceux qui font de la thérapie neurale ou qui en ont déjà fait, c’est une méthode complémentaire très précieuse. On peut aussi désintoxiquer seulement par la thérapie neurale, par des piqûres de cocaïne.
Je ne dois pas oublier de parler de l’acide alphalipon (ou alpha-lipon ou espa-lipon ?). C’est devenu un peu aussi notre standard pour désintoxiquer des métaux lourds. La dose est de 300 mg 4x/jour. Pour les enfants, 100 mg 4x/jour. Je crois que c’est quelque chose dont personne ne peut faire l’économie. L’acide alpha-lipon ( ?) contient aussi ce groupe sulphydryle qui déloge les métaux lourds. Cet acide joue un rôle important dans la fabrication du glutathion réduit. Il a aussi un effet désintoxiquant fantastique sur le foie, si bien que nous l’intégrons de plus en plus à notre programme standard. Pour la désintoxication des adultes en phase aiguë, la dose est de 300 mg 4x/jour. C’est important d’en prendre 4x/jour. Si on n’en prend qu’une fois, on provoque un déplacement des métaux lourds dans le cerveau. Quand on en prend 4x/jour, cela ne se produit pas ; c’est important.
Encore une chose que j’aimerais évoquer avant de passer aux questions : le SÉLÉNIUM. Devons-nous en donner ou pas ? La majorité des gens ont une carence en sélénium et la majorité des patients ont besoin de sélénium pour suivre une désintoxication. Mais si on en donne trop, le mercure contenu dans le cerveau se fixe dans les tissus. Le sélénium a une propriété thérapeutique étroite c’est-à-dire qu’on peut vite provoquer un empoisonnement par le sélénium.
J’ai déjà dit qu’il pouvait y avoir des interactions entre les infections ; lorsqu’on entreprend une désintoxication, brusquement se produisent des infections. Le sélénium, c’est la pilule anti-virus. Les virus ne peuvent plus se reproduire en présence de sélénium. Je prescris du sélénium moins pour désintoxiquer que pour empêcher le développement des virus.
Encore un petit truc pour vous. J’ai déjà parlé du sélénium au sujet de l’asthme. Maintenant j’en reparle au sujet des cancers du sein. On peut endiguer pratiquement tous les cancers avec des hautes doses de sélénium mais il faut trouver la juste mesure. Ni trop pour ne pas intoxiquer le patient – une personne est décédée il n’y a pas si longtemps – et ni trop peu pour que ça fonctionne. Pour ceux qui connaissent les tests musculaires, c’est un moyen fantastique pour déterminer le taux de sélénium mais je ne le conseillerais pas car certaines personnes ont déjà trop de sélénium et on les rendrait gravement malades en leur en donnant encore. Le sélénium est important mais problématique.
Bon, nous devons nous arrêter là. Je suis désolé de ne pas pouvoir terminer ; c’était peut-être aussi un peu beaucoup. Mais je tenais à ce que vous sachiez qu’une désintoxication, c’est quelque chose de complexe. Si on veut le faire correctement et complètement, c’est compliqué. La base de notre thérapie est tout de même sans danger et assez sûre pour la conseiller à chacun d’entre vous ainsi qu’à ceux qui traitent des patients, continuez.