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barre de liens mercure
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Le
mercure : un tueur du 21ème siècle
(1ère partie)
http://www.nutranews.org/
Mitchell A. Fleisher, M.D., FAAFP, DcABCT
(Avec l'autorisation de Nutranews) |
Depuis la révolution
industrielle de la fin du 19ème siècle, nous
avons tous malheureusement (et incontestablement)
été exposés à un univers de
plus en plus toxique et pollué. Parmi les plus dangereux de
ces polluants figure le mercure considéré comme
le métal lourd non radioactif le plus toxique. Il
n’existe aucune fonction métabolique pour laquelle
on sache que le mercure serait indispensable. Le mercure est
considéré comme toxique quelle que soit sa
concentration dans l’organisme et peut causer une
très grande variété de perturbations
psychophysiologiques (1) comme des problèmes nerveux ou
musculaires, des changements d’humeur, des
problèmes avec les organes ou les systèmes, et
des problèmes physiques généraux comme
fatigue, faiblesse et pâleur. |
Le mercure
existe sous
trois différentes formes -élémentaire
ou métallique, inorganique et organique- chacune
d’elles avec ses caractéristiques toxicologiques
propres et uniques et ses principales sources d’exposition.
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Le
mercure métallique
Le mercure
métallique est insoluble dans l’eau mais se
dissout dans des solvants organiques lipophiles et est
trouvé dans les amalgames dentaires, les
thermomètres, les interrupteurs électriques et
les appareils de détection de la pression, les jauges et les
pompes à vide. C’est le seul métal qui
soit à l’état liquide à
température ambiante et se vaporise facilement. Le mercure
métallique s’accumule dans le cerveau, les reins,
les poumons et les tissus graisseux où il cause
dysfonctionnements cellulaires et inflammations aiguës et
chroniques. Le mercure métallique est faiblement
absorbé par le tractus gastro-intestinal.
L’absorption orale de quantités allant
jusqu’à 200 grammes par des enfants n’a
pas donné d’empoisonnement systémique.
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Le véritable
danger, cependant, résulte d’expositions
à la vapeur de mercure. La vapeur de mercure
métallique traverse la barrière
hémoencéphalique où elle
s’accumule dans le système nerveux central et
lèse les cellules du cerveau, en particulier, les neurones
sensoriels et moteurs (2). (voir tableau 2) L’exposition aux
vapeurs de mercure métallique peut provoquer un grand nombre
de symptômes incluant perte de mémoire
à court et long terme, faible concentration,
déclin intellectuel, irritabilité,
accès de colère, saignements de gencives, dents
qui bougent et un goût métallique dans la bouche.
(3)
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Le mercure inorganique
Le mercure
inorganique
existe sous formes de sels dont le plus connu est le chloride mercureux
ou calomel utilisé pendant des siècles par les
médecins comme agent pour purger leurs patients des humeurs
diaboliques jusqu’à ce que l’on
réalise qu’il faisait bien plus de mal que de bien.
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Bien que
seulement environ
10% des sels de mercure inorganique soient absorbés par le
tractus gastro-intestinal, ils peuvent causer de sérieuses
lésions aux membranes mucosales aboutissant à des
ulcérations douloureuses de la bouche, de la gorge, de
l’œsophage, des intestins et du rectum, des
gastro-entérites toxiques avec douleurs abdominales, des
nausées, des vomissements et des diarrhées
sanglantes. Les sels de mercure inorganique endommagent
également les reins conduisant à une diminution
(oligurie) ou une absence (anurie) de production d’urine, ce
qui aboutit à une urémie et à un
possible besoin de dialyse rénale.
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Bien que les
sels de
mercure inorganique traversent faiblement la barrière
hémoencéphalique, des expositions chroniques
causent des dysfonctionnements cognitifs et des anomalies du
comportement. (4) (voir tableau 3)
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Le mercure organique
Les composés de
mercure organiques sont convertis à partir du mercure
métallique et/ou inorganique par des micro-organismes et des
réactions enzymatiques dans le sang de l’homme. Ce
sont des substances volatiles, fortement liposolubles, qui traversent
facilement les tissus humains. La plus importante des toxines
mercuriales organiques est le méthylmercure qui est
pratiquement absorbé à 90% par le tractus
gastro-intestinal et s’accumule dans toutes les cellules,
spécialement dans le cerveau, le foie, les reins, le sang,
la peau et les cheveux ainsi que dans le lait maternel. La
toxicité provenant d’expositions chroniques au
méthylmercure se développe graduellement.
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Modifications dans le cerveau
Le
méthylmercure
inhibe la synthèse de l’acétylcholine,
un neurotransmetteur essentiel, provoquant perte de mémoire
à court et long terme, difficultés de
concentration, dysfonctionnements cognitifs, anomalies de la
démarches et problèmes de coordination,
perturbations visuelles et auditives, par exemple,
cécité et surdité, diminution et /ou
égarement des sens du toucher et de l’odorat,
discours inarticulé, picotements et engourdissements des
extrémités, particulièrement des mains
et des pieds, tremblement de la tête et des membres,
faiblesse et fatigue, tous symptômes pathognomoniques (qui se
rencontrent seulement dans une maladie déterminée
et suffisent à établir le diagnostic) de
multiples scléroses.
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Changements dans le
système immunitaire
Des expositions
chroniques
à des composants de mercure organique causent
également de sérieux désordres dans le
système immunitaire qui aboutissent à une
augmentation de la vulnérabilité aux infections
et aux cancers. Un agent organique antiseptique mercurial, le
mercurochrome, a causé la mort d’enfants
lorsqu’il était appliqué sur de grandes
brûlures.
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Pollution catastrophique de
l’environnement
L’exposition
alimentaire à du mercure organique, en grande partie par des
fruits de mer contaminés, a causé des
désastres toxiques. Comme par exemple à MinaMata,
au japon, incident dans lequel des douzaines d’enfants
étaient nés avec de sévères
retards mentaux et une absence de membres dus à la
consommation par leur mère de poissons
empoisonnés par une décharge locale de
déchets industriels. L’organisme
élimine quotidiennement seulement 1% de sa charge de mercure
organique. Une fois que des dommages chroniques toxiques par des
composés organiques au mercure ont été
établis dans l’organisme, le pronostic de
rétablissement complet est faible. (5)
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Des signes à rechercher
Les premiers
symptômes d’une exposition au mercure organique
peuvent inclure perte de mémoire, incapacité
à se concentrer et à fixer son attention,
déclin cognitif, irritabilité, accès
de colère, dépression, apathie et
indifférence, maux de tête et fatigue. Les
manifestations plus tardives conjuguent perte progressive de la
mémoire, instabilité émotionnelle,
dysfonctionnement général du système
nerveux central, absence de coordination, engourdissement et
tremblement des lèvres, des mains et des pieds, faiblesse
musculaire progressant vers la paralysie, affaiblissement ou
restriction de la vision, perte d’audition,
désordres de la parole, lésions
rénales, dysfonctionnement immunitaire et dermatoses.(6) Il
y a de plus en plus de preuves scientifiques qu’une
exposition de longue durée à des amalgames
dentaire au mercure cause la maladie d’Alzheimer et/ou des
démences séniles.(7)
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De beaux sourires avec des
résultats mortels
Un amalgame
dentaire est
composé d’approximativement 46 à 56% de
mercure métallique avec des quantités variables
d’argent, de cuivre, de zinc, d’étain et
d’autres métaux traces selon les sources de
fabrication. Un grand amalgame dentaire peut contenir plus de 750 mg de
mercure métallique. Après le placement
d’un amalgame dentaire au mercure/argent, il y a, par la
suite, pendant de nombreuses années, une
libération persistante, de faible niveau de vapeur de
mercure élémentaire dans l’organisme.
Des recherches scientifiques ont démontré que la
corrosion des amalgames dentaires par la mastication,
l’exposition à l’oxygène de
l’air respiré, les acides des aliments et
l’effet électrolytique des minéraux
dans la salive (appelé galvanisation buccale) provoque une
libération continuelle de vapeurs de mercure
métallique dans l’organisme 24 heures sur 24. La
consommation de mercure inorganique dans la salive avalée
est 10 à 100 fois supérieure aux standards connus
d’exposition. Des études ont montré
qu’un seul amalgame occlusif de 0,4 cm2 peut
libérer chaque jour 15 mcg de vapeur de mercure. Des
autopsies humaines ont validé la corrélation
statistique entre le nombre de plombages dentaires d’amalgame
et les niveaux de mercure dans le système nerveux
central.(9)
Le Service de Santé Publique des Etats Unis a
décrété que l’exposition
chronique au mercure des amalgames dentaires n’est pas sans
risque pour la population (USPHS, ATSDR ; Profile toxicologique pour le
mercure : mise à jour TP-93/10 ; page 125). De plus,
l’organisation Mondiale de la Santé a
confirmé, en 1991, que l’amalgame dentaire est la
plus importante source de vapeur de mercure dans les populations
exposées non-industriellement, excédant
significativement celle provenant des aliments ou de l’air.
Selon le Dr Michael Ziff et ses partenaires de recherche, une
autorité dentaire largement respectée sur la
toxicité du mercure, « …Le mercure est
si toxique pour l’organisme de l’homme
qu’il peut y avoir mort cellulaire ou des lésions
chimiques irréversibles longtemps avant que des
symptômes cliniquement observables n’apparaissent
indiquant que quelque chose ne va pas bien.
De plus, vous pourriez ressentir certains symptômes
(empoisonnement) de libération de mercure des plombages
d’amalgame dentaires. Mais l’exposition au mercure
étant tellement progressive et le délai entre la
mise en place des plombages et l’apparition des
symptômes pouvant varier de façon tellement
importante (de jours à des années, selon votre
constitution et sensibilité biochimiques), que cela peut ne
pas être facilement évident ou identifiable comme
étant associé à du mercure dentaire.
Dans ces conditions, votre médecin aurait des
difficultés extrêmes à relier des
symptômes subcliniques (pas facilement apparents ou
identifiables comme étant associés à
une maladie ou un problème de santé particuliers)
à une toxicité du mercure. Le Dr Alfred Stock, un
éminent chimiste allemand fit également allusion
au problème de diagnostiquer la toxicité du
mercure comme source première de symptômes
cliniques dans les premiers stades d’empoisonnement
systémique dès 1926. (12)
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Quelque chose à ronger
Des études ont
démontré que la suppression de plombages
dentaires
d’amalgame au mercure peut résulter en
améliorations définitives et significatives de
l’état de santé
général. La
Foundation for toxic-free dentistry (fondation pour une dentisterie
sans toxicité) a compilé les données
concernant 1
569 patients provenant de 6 sources différentes.
Particulièrement intéressant, dans ce rapport
d’analyse est le fait que 14% des patients aient connu des
formes
de symptomatologie allergique et que 89% aient rapporté que
leur
état avait été
amélioré ou
complètement guéri après la
suppression de leurs
plombages d’amalgame dentaire argent/mercure.
La toxicité systémique du mercure semble avoir
une relation directe de cause à effet avec le
développement de sensibilité allergique
à des aliments, à des produits chimiques ou
à d’autres facteurs environnementaux. En
extrapolant les données de cette étude aux
près de140 millions d’individus avec des amalgames
dentaires au mercure aux Etats-Unis, il y aurait près de
19,6 millions de gens avec des allergies liées aux amalgames
au mercure et, 89%, soit environ 17,4 millions de personnes qui
connaîtraient une amélioration ou la disparition
de leurs allergies simplement en ayant leurs plombages dentaires en
amalgames argent/mercure remplacés par des plombages
dentaires en composites non allergéniques sans mercure.
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Les dentistes et leur mortelle
déception
Il est clair
que
L’American Dental Association (ADA) et la Food and Drug
Administration américaine (FDA) ont
négligé de fournir au public des informations
documentées, à jour, fiables et exactes sur les
dangers potentiels pour la santé du mercure. (15)
L’ADA a nié à plusieurs reprise que les
plombages d’amalgames au mercure soient associés
à des maladies de l’homme en dépit
d’une pléthore de données scientifiques
soutenant vraiment fortement le contraire. De plus, l’ADA a
également systématiquement
persécuté les dentistes pionniers comme Hal
Huggins, DDS, qui informaient consciencieusement leurs patients des
risques potentiels pour la santé d’exposition
dentaires chroniques au mercure.
Il est quelque peu ironique et perturbant de raconter
l’histoire des amalgames au mercure. Comme cela est
rapporté dans la Townsend letter for doctors and patients,
«Lorsque les amalgames (au mercure) furent introduits aux
Etats-Unis, en 1833 par deux entrepreneurs français, les
frères Crawcour, son usage fut dénoncé
par un nombre substantiel de dentistes américains.
L’opposition aux amalgames était si forte que
l’American Society of Dental Surgeons
(Société Américaine des Chirurgiens
Dentistes), fondées en 1840, exigea de ses membres de signer
des engagement promettant de ne pas les utiliser.
Le débat sur l’innocuité des amalgames
a été remi à l’ordre du jour
dans ce pays, initialement en 1989 par une déclaration de
l’Environmental Protection Agency (EPA) (l’Agence
de Protection de l’Environnement) que l’amalgame
était une substance dangereuse et, par la suite, en
décembre 1990, par une émission du programme de
TV « 60 minutes » qui présentait une
critique accablante des amalgames.
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Quand le Grand Argent est en jeu
Plus
révélateur de l’attitude actuelle de
l’ADA à l’égard de
l’intérêt du public concernant les
amalgames est un dossier légal déposé
auprès de la cour par des avocats pour l’ADA dans
un récent procès civil en Californie. Dans cette
affaire judiciaire, le plaignant déclarait qu’il
subissait des dommages provenant de l’exposition à
des amalgames dentaires au mercure, désignant comme
accusés son dentiste traitant, deux fabricants
d’amalgames, un distributeur d’amalgames et
l’American Dental Association. Les arguments des avocats de
l’ADA étaient les suivants :
L’ADA n’a aucune obligation légale de
protéger le public de produits prétendument
nocifs utilisés par les dentistes. L’ADA ne
fabrique, ni conçoit, fournit ou pose d’amalgames
contenant du mercure. L’ADA ne contrôle pas ceux
qui le font (un mensonge éhonté concernant les
dentistes américains). La seule implication
présumée de l’ADA dans le produit
était de fournir des informations concernant son
utilisation. La diffusion d’informations relatives
à la pratique de la médecine dentaire ne doit pas
créer une obligation de s’occuper de
protéger le public contre des dommages potentiels.
(Déposition devant la cour supérieure de
l’état de Californie, Comté de Santa
Clara, cas #718228).
La vérité est que l’ADA ne se
considère pas elle-même responsable vis
à vis du public américain pour dire la
vérité sur les danger de l’amalgame
dentaire au mercure.
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La FDA place la Santé
Publique en dernier
L’Amendement
sur
l’Appareil Médical de l’Acte
Fédéral pour l’Alimentation, les
Médicaments et les Cosmétiques, signé
dans une loi de mai 1976, exigeait que la FDA classifie tous les
appareils médicaux et dentaires dont l’utilisation
était acceptée aux Etats-Unis. Cependant, la
Réglementation Définitive de la Classification
des Matériels Dentaires de la FDA, publiée dans
le Registre Fédéral en août 1987,
omettait de mentionner et/ou de classifier l’amalgame
dentaire au mercure comme appareil dentaire. Au lieu de cela, le
mercure et l’alliage amalgame étaient
classifiés séparément respectivement
en classes I et II. Curieusement, le composant lui-même peut
être utilisé comme matériel dentaire,
ce qui n’est pas en concordance avec la loi qui exige que
chaque composant soit sans danger et efficace.
De plus, la logique trompeuse de la FDA d’omettre de
classifier l’amalgame dentaire au mercure comme appareil
dentaire, contournant ainsi l’exigence qu’il soit
démontré sans danger et efficace pour
l’usage chez l’homme, était que
l’amalgame est un produit de réaction
fabriqué dans le cabinet du dentiste. C’est en
claire violation avec l’intention de la Loi
Fédérale, promulguée par le
Congrès américain, gouvernant les appareils
médicaux et dentaires. La FDA aurait du classifier
l’amalgame dentaire au mercure en classe III et demander que
les fabricants d’amalgames apportent la preuve de
l’innocuité et de
l’efficacité des divers implants dentaires
d’amalgames.
D’après toutes les normes
déontologiques légitimes, le
représentant de la FDA devrait soumettre un moratoire sur
l’utilisation ultérieure de plombages
d’amalgame au mercure jusqu’à ce que
leur innocuité et leur efficacité pour
l’implantation chez l’homme aient
été démontrées. A ce jour,
aucune action de ce type n’a été prise.
La question reste alors : l’ADA et la FDA sont-elles le genre
d’organisations publiques dont vous pouvez croire les
informations concernant les amalgames au mercure et la santé
et le bien-être de votre famille comme de vous-même
? Un homme averti en vaut deux. Essentiellement alors, le conseil est
de se sentir moins impuissant grâce à une
auto-formation méticuleuse.
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Le 19 mai 1998, Le Conseil
Supérieur d’Hygiène Publique de France
a rendu un avis relatif à l’amalgame dentaire:
… «
Les amalgames dentaires constituent des dispositifs médicaux
dont l'efficacité thérapeutique, (et, en
particulier, l'action bactéricide) est
démontrée. Dans certaines indications, ces
matériaux sont actuellement irremplaçables. Les
amalgames ont fait l'objet de nombreux travaux notamment pour
évaluer leur toxicité car ils sont
accusés périodiquement d'être
à l'origine de divers troubles.
Les amalgames dentaires libèrent, en effet, de faibles
quantités de mercure qui sont partiellement
absorbées. La
dose quotidienne absorbée est
généralement
inférieure à 5 µg. D'une
manière
générale, l'apport de mercure lié
à
l'amalgame en bouche est insuffisant pour produire des effets
pathologiques dose-dépendants. .. »
…«Certains effets toxiques systémiques
ont été observés
indépendamment de la dose, après exposition
professionnelle au mercure; c'est le cas, en particulier, des atteintes
rénales glomérulaires de mécanisme
immunotoxique. De ce fait on ne peut exclure qu'ils puissent
être observés chez les porteurs d'amalgames, mais
de tels faits n'ont pas été rapportés
dans la littérature scientifique….»
…«Etant donné l'évaluation
du rapport bénéfice/risque
réalisée à partir des
données disponibles, l'interdiction des obturations
à base d'amalgame ne se justifie pas, non plus que leur
retrait systématique. Il importe cependant de rappeler un
certain nombre de précautions d'emploi:
1- Les amalgames de nouvelle génération qui ont
des performances et une longévité
supérieure à celles des amalgames traditionnels
et qui relarguent moins d'ions métalliques, doivent
être utilisés au lieu des amalgames traditionnels.
Ils doivent, de plu,s être utilisés sous un
conditionnement en capsules pré-dosées.
2- En cas de forte prévalence carieuse et de
lésions étendues chez l'enfant, l'adolescent et
l'adulte jeune, l'amalgame reste le matériau le mieux
adapté. Dans les cas de petites lésions, les
techniques adhésives, dépourvues de mercure et
mettant en ouvre des biomatériaux
dédiés à cette technique, trouvent
leur indication.
3- Des lésions lichénoïdes
observées, parfois, au voisinage d'un amalgame peuvent
témoigner d'une intolérance au mercure. Cette
intolérance, correctement documentée, justifie la
dépose de l'obturation.
4- Il ne faut pas placer des amalgames dentaires au voisinage d'autres
restaurations métalliques, afin d'éviter tout
risque de corrosion.
5- Le fraisage et le polissage de l'amalgame entraînant une
volatilisation du mercure, doivent toujours être
réalisés sous refroidissement, aspiration et
champ opératoire.
6- La pose et la dépose d'amalgame augmentant sensiblement
la libération de mercure, il est prudent de les
éviter pendant la grossesse et l'allaitement.
7- La mastication de gomme à mâcher augmente
transitoirement la libération de mercure par les amalgames;
leur consommation fréquente doit être
évitée par les porteurs de nombreux
amalgames.»
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