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barre de liens mercure
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Le sel et l’électricité
sont les matières premières indispensables
à la fabrication du chlore.
L’électrolyse
de l’eau salée (deux électrodes
plongées dans une saumure et dans lesquelles circule un
courant électrique) permet en effet l’obtention
d’hydrogène, de soude et de chlore.
Ce dernier élément, un gaz jaunâtre
utilisé pendant la Grande Guerre comme gaz de combat
(ypérite ou gaz moutarde), entre aujourd’hui dans
la composition d’une multitude de produits
dérivés, peintures, mousses, solvants, eau de
Javel, acide chlorydrique et surtout PVC (polychlorure de vinyle) pour
l’industrie du bâtiment.
La fabrication de chlore est donc une
industrie clef. La
France se situe dans ce domaine au deuxième rang,
derrière l’Allemagne, des pays
européens avec une production annuelle de l’ordre
de 1,7 million de tonnes. Trois grands
« chloriers » se partagent cette
production répartie sur une dizaine de sites dans
l’Hexagone : Arkema (ex-Atofina), Solvay et Chloralp.
L’industrie du chlore utilise deux
procédés d’électrolyse,
l’un dit « à
membrane », l’autre dit
« à mercure »
(un lit de ce métal liquide constitue l’une des
électrodes). Une recommandation européenne incite
les industriels à ne pas dépasser un seuil
d’émission de mercure
de 1 gramme par tonne de chlore produite voire à abandonner
le procédé au mercure
tout en leur laissant le choix de la date limite pour la modernisation
des salles d’électrolyse.
Les chloriers français tablent sur 2020.
1
gramme de mercure par tonne c'est dérisoire me direz
vous...et
bien non , surtout que le mercure forme avec le chlore des
composés hypertoxiques .
Mais
ce qu'il faut comprendre , c'est qu'une petite dose "insignifiante"
dans l'eau , plus une petite dose insignifiante dans les poissons ,
plus une petite dose insignifiante dans les vaccins , plus une petite
dose insignifiante dans les produits d'hygiène , plus une
petite dose insignifiante dans les amalgames dentaires , plus une
petite dose insignifiante dans l'air pollué par les
incinérateurs , les cimenteries etc...., plus ..., plus...,
plus......et bien çà finit par faire une
très
grosse dose signifiante .....pour une substance dont certains
composés peuvent s'avérer mortels à
doses moins
qu'insignifiantes (1).
Mais
le grand avantage de tout cela , c'est que vous ne pourrez jamais
mettre en accusation aucunes de ces sources prisent
isolément .
(1) petit rappel , pris sur
le site du Sénat. http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261119.html
Une intoxication mortelle d'origine
professionnelle a encore été rapportée
en 1997. Elle concerne une chimiste américaine qui
étudiait les interactions entre métaux lourds et
processus biologiques. Au cours d'une manipulation, elle a
laissé tomber quelques gouttes de diméthylmercure
sur ses gants en latex. Le diméthylmercure a
traversé le gant, atteint le flux sanguin à
travers la peau. Trois mois plus tard, les premiers symptômes
sont apparus (nausée, vomissements...) conduisant quelques
semaines plus tard à la mort.
A
noter le délai de trois mois avant l'apparition des premiers
symptômes...ce qui pour un non-spécialiste rend
quasiment
impossible l'identification de la cause des symptômes .
Si cela vous arrive , vous serez mort de n'importe quoi , mais jamais
d'une intoxication au mercure..car ce genre d'intoxication n'est pas
une affaire de quantité (quelques gouttes sur un gant en
latex) .
A oui , j'oubliais ...le dimèthylmercure peut se former
à
partir du mercure ordinaire...avec l'aide sans doute de
certaines
bactéries .
Il peut donc aussi vous intoxiquer à travers la
peau...pendant la toilette .
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.Sur ce....Tchin-tchin , et n'oubliez pas de prendre une bonne douche .
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