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barre de liens mercure
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Lorsqu'un
rayon de lumière atteint la surface où elles vivent, les cellules
nerveuses cultivées par Todd Pappas émettent un signal le long de leurs
neurones. Pourtant, elles ne sont reliées ni à des cônes ni à des
bâtonnets, ces cellules sensibles à la lumière qui tapissent nos
rétines. Elles vivent sur un substrat inerte mais parsemé de
nanoparticules qui, elles, sont sensibles à la lumière. La connexion
entre ces minuscules structures et les cellules vivantes sont purement
électriques. Un contact étroit entre les deux n'est même pas
nécessaire.
La recette de ce chercheur et son équipe de l'UTMB
(University of Texas Medical Branch, Galveston, Etats-Unis) commence
par un sandwich. Déposées sur une surface de verre, des couches de deux
types sont superposées. Les unes, très fines, sont formées de
nanoparticules composées de tellurium et de mercure. Les autres sont
faites d'un polymère (PDDA) chargé positivement. Le tout est enduit
d'argile et d'acides aminés et on dispose alors les neurones.
Quand
la lumière touche les couches de nanoparticules, elles émettent des
électrons qui circulent vers les couches de PDDA. Ce courant parvient
jusqu'à la surface sur laquelle vivent les neurones. La membrane des
cellules touchées se trouve dépolarisée, ce qui revient à déclencher un
influx nerveux, lequel se propage ensuite le long de l'axone.
http://www.futura-sciences.com/fr
Nous pouvons une fois encore ,constater les surprenantes
caractéristiques électro-chimiques du mercure.
Ce
qui est encore plus étonnant , c'est que l'on sait les "reconnaître"
quand elles peuvent être exploitées à des fins commerciales....mais
qu'on les ignore , si on ne les nie pas tout simplement , quand ces
propriétés sont susceptibles d'expliquer le rôle déterminant du mercure
, dans la genése d'une multitude de pathologies neurologiques .
Nous
pouvons aussi remarquer que l'industrie du mercure qui s'éssoufflait un
peu depuis quelques temps , trouve dans l'industrie des nanoparticules
de nouvelles perspectives financières.
Les conséquences pour l'homme et la nature risquent d'être désastreuses.
Le mercure aurait trouvé un transport aérien
Si
la présence de mercure a bien été détectée, comme les chercheurs s’y
attendaient, ils ont été surpris par la découverte d’une émission
conjointe de particules de tailles nanométriques (10 à 20 nm). Si
petites, elles peuvent être emportées par les vents sur de grandes
distances et deviennent alors des aérosols parmi d'autres.
Ces
particules devraient influer sur la formation des gouttelettes d’eau
dans les nuages et plus généralement intervenir dans le bilan radiatif
de l’atmosphère terrestre, c'est-à-dire dans la façon dont celle-ci
absorbe ou réfléchit l’énergie lumineuse en provenance du Soleil.
Même
si les chercheurs avaient déjà découvert que des nanotubes pouvaient
être synthétisés en laboratoire à partir de roches volcaniques, c’est
la première fois qu’ils mettent en évidence la production naturelle de
nanoparticules par les volcans. Pour le moment, ils ignorent encore
leur nature exacte. S’agit-il de gouttelettes de Magma figé ou encore
de condensations de sels provenant du refroidissement des gaz ?
Reste
que la quantité de mercure émise par un seul évent sur le Masaya
stupéfie des chercheurs comme Melanie Witt de l’Université d’Oxford.
Elle a en effet montré que 7 tonnes de ce métal toxique était émises
par an, alors que l’industrie anglaise tout entière n’en émet que 5,5
chaque année.
http://www.futura-sciences.com/fr
Cela
démontre une fois encore l'omniprésence du mercure d'origine naturelle
dans notre environnement ....auquel il faut ajouter les innombrables
sources d'origine humaine....ainsi que le relargage massif du mercure
des pôles , consécutif à la fonte des calottes glaciaires.
Tout va bien continuons !
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