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Effets
toxiques du mercure et du mercure organique et affections neurologiques
Boyd E. Haley, Ph.D.
Présentation
Le Dr. Haley présentera des données appuyant
l’hypothèse selon laquelle le mercure et
d’autres substances toxiques sont à la source de
la maladie d’Alzheimer, de l’autisme et
d’autres affections neurologiques. Les recherches montrent
que le mercure pourrait être la cause de bon nombre
d’anomalies biochimiques retrouvées dans le
cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Les expériences faites sur des animaux ont permis de
révéler que les vapeurs de mercure provoquent ces
mêmes anomalies. Le thimérosal, un agent de
conservation qui contient de l’éthylmercure, est
utilisé dans les vaccins et sa neurotoxicité est
supérieure à celle du mercure. Il serait donc
l’un des principaux agents responsables de
l’autisme.
Boyd Haley est professeur et directeur au département de
chimie de l’University of Kentucky. Il a
obtenu un BA en chimie et en physique du Franklin College
en 1963, une MA en chimie organique à l’University
of Idaho et, en 1971, un doctorat en chimie et biochimie du Yale
University Medical Center. En 1985, il a
été nommé membre permanent de la National
Institutes of Health Biomedical Sciences Section. Le Dr.
Haley est l’auteur de plus de 114 comptes rendus de
recherche.
Conférence
Recherches menées in vitro
sur le thimérosal et les vaccins qui en contiennent ou non
à titre d’agent de conservation : comparaison avec
la toxicité du Hg2+.
RÉSUMÉ
Je vous présenterai des données qui permettent
d’établir une comparaison entre la
toxicité du Hg2+ et du thimérosal, ainsi que
celle des vaccins qui contiennent ou non du thimérosal. Je
traiterai également des mécanismes biochimiques
de ces substances toxiques. Récemment, nous avons
procédé à une évaluation
approfondie, en laboratoire, de la toxicité in
vitro du thimérosal et des vaccins qui
contiennent cet agent de conservation ou non. Au cours de ces
recherches préliminaires, nous avons pu constater que le
thimérosal pur était plus toxique que le Hg2+
pour les enzymes du système nerveux central. De plus, les
vaccins dans lesquels il est utilisé à titre
d’agent de conservation présentaient une
toxicité in vitro
plus marquée pour les enzymes que ceux qui en contenaient
peu ou
pas du tout. Nous avons également comparé la
toxicité du thimérosal à celle de
solutions de
chlorure mercurique. Les données recueillies portent
à
croire que le thimérosal représente
habituellement une
substance plus toxique que le Hg2+ pour ce qui est des enzymes de
mammifères et de la polymérisation de la tubuline
de
cerveau. En outre, la toxicité du thimérosal pour
les
enzymes pures est rapide et ne nécessite pas la
transformation
de l’éthylmercure en Hg2+. De plus,
l’effet
inhibiteur du thimérosal sur les enzymes des
homogénats
de cerveau humain est très différent de celui du
Hg2+.
Voilà donc qui vient prouver encore une fois que
l’éthylmercure libéré par le
thimérosal possède lui aussi des
propriétés
inhibitrices et ce, même lorsqu’il n’est
pas
transformé en Hg2+. Il semble plausible que
l’éthylmercure (CH3CH2-Hg+) puisse produire un
effet
toxique en causant une rupture des liaisons dithiols (-S-S-) internes
(zone hydrophobe) de la cystine qui sont nécessaires pour
qu’il y ait conformation structurale normale des enzymes et
liaison avec les groupements thiols réduits des
cystéines
(-SH). Ces données permettent donc de
révéler que
le Hg2+ et l’éthylmercure peuvent agir de
façon
synergique et ainsi entraîner une toxicité accrue.
D’autres études menées sur la
destruction des neurones humains en culture montrent que le
thimérosal est toxique même à des
concentrations nanomolaires. Ceci vient appuyer nos observations sur la
tubuline/les enzymes. De plus, dans le cadre
d’études menées récemment
sur des neurones en culture, on s’est servi de plusieurs
métaux lourds et on a ainsi découvert
qu’à des concentrations molaires de 10-7
à 10-10, seul le Hg2+ pouvait rompre les structures des
neurites en causant une polymérisation anormale de la
tubuline, ce qui a pour effet de l’éliminer des
neurofibrilles qui en viennent alors à former des
enchevêtrements neurofibrillaires. Il s’agit
là de l’un des traits caractéristiques
de la maladie d’Alzheimer. Ces données viennent
corroborer les résultats que nous avons obtenus à
notre laboratoire. En effet, nous avons pu constater que,
lorsqu’il y a chélation, seul le Hg2+
présent dans le tissu cérébral peut
être à la source du comportement anormal de la
tubuline que l’on peut retrouver dans la maladie
d’Alzheimer. On sait que, pour qu’il y ait
croissance des neurites, deux protéines structurales sont
nécessaires : la tubuline et l’actine. Le Hg2+
semble exercer un effet toxique plus marqué sur les
propriétés biochimiques de la tubuline. Par
contraste, le thimérosal paraît être
toxique autant pour la tubuline que pour l’actine. Les
différences constatées sur le plan biochimique
(tout comme les vecteurs de partage) pourraient permettre
d’expliquer les écarts observés en ce
qui concerne la toxicité du Hg2+ et des composés
organo-mercuriels, comme le méthylmercure et
l’éthylmercure. L’analyse des vaccins
avec et sans thimérosal en vue de déterminer leur
toxicité pour les neurones humains en culture vient
également confirmer les observations effectuées
sur le plan biochimique. Les vaccins sans thimérosal sont
beaucoup moins toxiques que ceux qui en contiennent.
Lorsqu’on étudie une substance toxique, il ne faut
pas laisser de côté les autres substances qui
peuvent venir en accroître la toxicité. Dans le
cas du thimérosal, des données
révélaient qu’un antibiotique, la
tétracycline, pouvait produire cet effet. Nous avons donc
mené des études préliminaires
à l’aide de la tétracycline et de
l’ampicilline sur la destruction des neurones par le
thimérosal. Nous avons alors noté que ces deux
antibiotiques semblaient augmenter la toxicité de ce
dernier. Ce phénomène peut être
attribuable aux interactions que ces antibiotiques peuvent avoir avec
la portion de l’éthylmercure qui
représente un métal lourd et qui peut
accroître la libération de la substance toxique
dans des sites spécifiques des neurones. Il faudrait
accorder une attention particulière à ce point
bien précis, car de nombreux enfants prennent des
antibiotiques. Cet aspect de la toxicité du
thimérosal devrait donc faire l’objet
d’autres études si l’on veut arriver
à en évaluer toute la portée.
INTRODUCTION
Le mercure représente une neurotoxine bien connue et, au
cours des 10 dernières années, nous avons
étudié les mécanismes de sa
neurotoxicité. Pour en arriver à
déterminer sa toxicité relative, nous avons
utilisé deux systèmes
d’évaluation différents : (i) les
homogénats de cerveau et (ii) un mélange de
quatre enzymes de mammifères purifiées. Dans les
homogénats de cerveau humain, nous avions
préalablement pu observer que les ions de mercure inhibaient
rapidement la viabilité de la tubuline et ce, même
à des concentrations micromolaires, mais qu’ils
étaient moins toxiques pour l’actine. La tubuline
et l’actine sont toutes deux des protéines
polymérisées qui jouent un rôle
important au plan de l’activité du cône
de croissance des neurites. Par contraste, les vaccins qui contiennent
du thimérosal inhibent la viabilité à
la fois de la tubuline et de l’actine. Ceci porte
à croire que le thimérosal peut être
beaucoup plus nocif pour ce qui est du développement des
neurites que les ions de mercure (en quantités
équivalentes). Je crois donc que
l’éthylmercure contenu dans le
thimérosal se libère rapidement, ce qui peut
très vraisemblablement entraver directement la croissance
des neurites et le développement neuronal chez les enfants
et ce, en inhibant plusieurs protéines/enzymes sensibles aux
groupements thiols et dithiols. Dans ce qui suit, je vous
présenterai mon interprétation de ces recherches
et de celles qui ont été faites dans
d’autres laboratoires et qui portent sur la
toxicité possible du thimérosal contenu dans les
vaccins.
CONTENU DE LA CONFÉRENCE
On sait que le thimérosal et les autres complexes mercure
organique-thiol représentent des agents neurotoxiques
particulièrement nocifs. Les données que nous
avons recueillies quant à leur toxicité ne nous
ont donc pas surpris. En effet, elles étaient comparables
à celles que l’on peut retrouver dans des
études menées en 1986 sur la toxicité
des vaccins avec thimérosal par comparaison à
ceux qui n’en contiennent pas. La neurotoxicité du
thimérosal peut être expliquée par le
fait que l’un des produits de dégradation de ce
dernier est l’éthylmercure, neurotoxine dont les
effets sont bien connus. De plus, lorsque le thimérosal se
trouve en présence de cations aluminium (en concentrations
millimolaires) et d’une quantité importante de
formaldéhyde, tous deux également
présents dans les vaccins, la neurotoxicité se
trouve alors accrue. En effet, comme de nombreux comptes rendus en font
foi, lorsque le mercure est associé à
d’autres métaux lourds (plomb, cadmium ou zinc),
sa toxicité augmente alors considérablement (voir
ci-dessous).
Lorsqu’on administre un vaccin à de jeunes enfants
malades dont les systèmes biliaire (foie) et
rénal (rein) ne sont pas encore pleinement
développés, les effets toxiques deviennent
beaucoup plus importants qu’ils ne le sont pour les adultes
en santé. Les effets du thimérosal chez ces
enfants ne peuvent en effet se comparer à ceux que
l’on peut observer chez des adultes qui sont
exposés à des composés similaires qui
contiennent de l’éthylmercure ou du
méthylmercure. Le mercure est principalement
éliminé par le système biliaire et
l’aluminium, par le système rénal. Chez
un enfant qui ne peut éliminer ces substances toxiques de
son organisme, les torts qu’ils peuvent causer se trouvent
considérablement accrus.
La nécessité d’utiliser un agent de
conservation anti-microbien dans les vaccins afin
d’empêcher la contamination semble logique et
acceptable. Cependant, l’utilisation d’un agent de
conservation qui se dégrade pour ensuite libérer
une neurotoxine bien connue ne paraît pas être la
solution idéale, particulièrement, lorsque les
enfants reçoivent plusieurs vaccins qui contiennent du
thimérosal au cours d’une même visite
chez le médecin. La toxicité d’une
substance est déterminée par le nombre
d’unités de cette dernière par
unité de masse corporelle. Cela signifie que, si
l’on administre quatre vaccins, en une seule
journée, à un bébé dont le
poids est de 10 livres, cela équivaut à 60
vaccins pour un adulte de 150 livres. Cette façon de faire
semble assez répandue en clinique. Il faudrait donc prendre
les mesures qui s’imposent afin que les choses puissent
changer.
L’une des découvertes que j’ai faites au
cours des 11 dernières années est qu’il
est impossible de déterminer la quantité exacte
de mercure ou de composés mercuriels qui est sans danger
pour les humains. Il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer
pourquoi le mercure ne devrait pas être
considéré comme étant inoffensif pour
les humains et ce, même aux taux mesurables que les
organismes de réglementation gouvernementaux jugent
présentement «sans danger».
D’abord, il faut dire que l’éthylmercure
est toxique en soi et qu’il n’a pas besoin de se
transformer en Hg2+ pour l’être. Par
conséquent, il ne semble pas justifié, sur le
plan scientifique, d’évaluer la
toxicité du mercure contenu dans le thimérosal
par comparaison à celle du mercure
élémentaire. De plus, chez tous les humains, le
taux de toxicité que l’on peut retrouver est
vraisemblablement attribuable à d’autres formes de
mercure et à des substances qui n’en contiennent
pas. Celles-ci pourraient donc agir de façon synergique avec
l’éthylmercure pour ainsi le rendre encore plus
toxique qu’il ne le serait si ces substances
n’étaient pas présentes (par exemple :
le mercure élémentaire qui provient des amalgames
dentaires, le cadmium attribuable au tabagisme, le plomb contenu dans
la peinture et l’eau que nous buvons, l’aluminium,
etc.). Après tout, les humains ne sont pas des rats de
laboratoire qui vivent dans une cage parfaite et qui ont une
alimentation conçue spécialement pour eux afin
d’éliminer les substances toxiques. En effet, les
humains fument, ils consomment de l’alcool, ils ont des
amalgames dentaires qui laissent échapper du mercure, ils
mangent des aliments de qualité douteuse et ils boivent de
l’eau qui renferme d’autres substances toxiques.
Dans nos laboratoires, nous avons procédé
à une analyse de la toxicité in vitro
du mercure élémentaire associé
à d’autres substances toxiques. Comme il fallait
s’y attendre, les données que nous avons
recueillies ont permis de révéler que la
toxicité se trouvait alors considérablement
accrue. Celles-ci viennent en outre confirmer les résultats
d’études antérieures qui montraient que
lorsque le mercure est mis en présence du plomb (DL 1, pour
chaque métal), le mélange qui en
résulte présente une toxicité beaucoup
plus élevée (DL 100), ce qui
représente au moins 50 fois l’effet auquel on
aurait pu s’attendre (Schubert, J., Riley, E.J., et S.A.
Tyler, Combined Effects in Toxicology – A Rapid
Systematic Testing Procedure : Cadmium, Mercury and Lead, J.
of Toxicology and Environmental Health, 4 : 763-776, 1978).
Il est donc impossible de déterminer avec certitude quel
effet toxique un vaccin contenant du thimérosal produira,
à moins de savoir à quelles autres substances
toxiques ou métaux lourds la personne a
été exposée ou peut-être
encore quels antibiotiques elle prenait au moment où elle a
reçu le vaccin.
On peut dire que l’effet adverse du mercure ou des
composés qui en contiennent sur le métabolisme
d’une personne est directement proportionnel aux taux de
«composés biologiques protégeant
l’organisme» (le glutathion, l’apoE et la
métallothionéine, par exemple) que cette personne
présente au moment de l’exposition et à
sa capacité d’éliminer les substances
toxiques de son organisme. Les taux de ces composés
pourraient très certainement dépendre de deux
facteurs : l’âge et l’état de
santé. Les enfants, dont la physiologie et le
métabolisme ne sont pas encore parvenus à
maturité, ne sont pas aptes à éliminer
le mercure de façon aussi efficace que les adultes. Par
comparaison aux jeunes adultes ou à ceux
d’âge moyen, les personnes
âgées présentent des taux
réduits de glutathion et de mélatonine. Elles
sont également plus vulnérables aux substances
toxiques oxydantes, comme le mercure. En outre, leur système
immunitaire est plus faible et elles sont plus sujettes aux infections,
qui causent une baisse de l’énergie chimique
nécessaire pour l’élimination des
substances toxiques. De la même façon, leur
capacité à synthétiser les
protéines qui assurent une protection contre les
métaux lourds est également amoindrie.
Les expositions toxiques sont également plus
néfastes chez les enfants. En effet, au cours des premiers
mois de leur vie, les enfants produisent peu de bile et ils sont ainsi
incapables d’éliminer le mercure par voie biliaire
(sa principale voie d’élimination). De plus, leur
système rénal, qui permettrait
l’élimination des autres métaux lourds,
n’est pas aussi développé que chez les
adultes. Par conséquent, l’âge est un
facteur qu’il faut prendre en considération dans
le cas d’une exposition aux métaux lourds ou
d’infections microbiennes.
La prédisposition génétique est
également importante. En effet, d’autres
chercheurs ont noté que les porteurs de l’apoE2
(protéine présente dans le cerveau)
bénéficiaient d’une protection contre
la maladie d’Alzheimer (MA), alors que les porteurs du
génotype de l’apoE4 présentent un
risque accru de manifester cette maladie. Les apoE sont
synthétisées dans le cerveau. Leur rôle
est de transporter certains résidus du cerveau au liquide
céphalorachidien, en traversant la barrière
hémato-encéphalique jusqu’au plasma
où elles sont acheminées vers le foie pour
être ensuite éliminées. La
différence qui existe sur le plan biochimique entre
l’apoE2 et l’apoE4 est que la première
comporte deux groupements thiols additionnels, qui ont la
capacité de se lier au mercure (et à
l’éthylmercure) et de permettre ainsi son
élimination, propriété que
l’apoE4 ne possède pas. La seconde plus forte
concentration d’apoE se retrouve dans le liquide
céphalorachidien. Par conséquent, je crois que
l’effet protecteur de l’apoE2 est attribuable au
fait qu’elle protège le cerveau de
l’exposition à des oxydants, tels que le mercure
et l’éthylmercure, en se fixant à
ceux-ci dans le liquide céphalorachidien et en les
empêchant de pénétrer dans le cerveau.
Certains médecins étudient
présentement le lien qui peut exister entre les apoE et
l’autisme, et les premières données
recueillies semblent indiquer qu’il existe bel et bien un
lien entre les deux.
Ce que l’on entend le plus souvent de la part des personnes
qui disent que le thimérosal ne cause pas
l’autisme est le fait que le nombre d’enfants
autistes est peu élevé par comparaison au nombre
d’enfants qui reçoivent des vaccins. On aurait pu
tenir des propos similaires en ce qui concerne l’acrodynie
attribuable à la poudre de dentition. Peut-être
que ce qui s’est produit avec l’acrodynie, soit le
retrait de ce qui en était la cause (les poudres de
dentition renfermant du mercure) et la fin de cette maladie, pourra
également être appliqué à
l’autisme.
Je crois que notre plus grand tort, en tant
qu’êtres doués d’intelligence,
est notre incapacité à voir les effets que les
substances toxiques auxquelles nous sommes constamment
exposés, même à de faibles doses, ont
sur notre santé. Au cours de la dernière
année, par exemple, dans deux articles
rédigés par des chercheurs provenant
d’importantes universités, on pouvait lire que le
mercure, et uniquement le mercure, pouvait être la cause des
deux traits pathologiques les plus importants au plan du diagnostic de
la maladie d’Alzheimer. Il faut également ajouter
que le mercure agit de cette façon même
à des concentrations nanomolaires. Il s’agit donc
là de concentrations qui sont inférieures ou
presque similaires à celles que l’on mentionne
dans la plupart des comptes rendus qui font état
d’analyses effectuées sur les taux de mercure
retrouvés dans le cerveau humain. Il faut d’abord
dire que même à un très faible taux
(10-9), le mercure entraîne une augmentation de la
sécrétion de la protéine
amyloïde (qui compose les plaques séniles ou
amyloïdes) et de la phosphorylation de la protéine
tau (voir Oliveri et coll., J. of Neurochemistry,
V. 74, p. 231, 2000) et il est également responsable de la
formation d’enchevêtrements neurofibrillaires
(Leong et coll., NeuroReports, V. 12 (4), p. 733,
2001). Des neurones en culture ont permis aux chercheurs d’en
arriver à ces observations qui permettent
d’établir le diagnostic de maladie
d’Alzheimer. En outre, dans un article publié
récemment par le Dr Ashley Bush dans le
périodique Neuron, on laisse entendre
que la maladie d’Alzheimer pourrait être
attribuable à une accumulation de métaux lourds.
Cet article porte principalement sur la chélation du zinc et
du cuivre, ce qui a pour effet de réduire la formation de
plaques amyloïdes chez les rats (le mercure n’a pas
fait partie de l’étude). Cependant, ces
métaux, tout comme c’est le cas pour le mercure et
l’argent, peuvent se retrouver dans les amalgames dentaires.
La majeure partie des données de cette étude
vient confirmer celles qui ont été
publiées précédemment par mon
laboratoire dans certains articles, mais qui sont
résumées dans un seul article (Pendergrass et
Haley, Metal Ions in Biological Systems, V. 34,
chap. 16, Mercury and Its Effects on Environment and Biology,
Siegel and Siegel EDS, Marcel Dekker, Inc. 1996). Ces
données permettent donc de révéler que
l’ajout de très faibles quantités de
mercure à des homogénats de cerveau humain
entraîne l’inhibition d’enzymes
importantes (créatine kinase, glutamine
synthétase et tubuline). Il est à noter que, dans
le cerveau des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer,
l’inhibition de ces enzymes est également
très marquée. La conclusion qui
s’impose alors est la suivante : toute exposition au mercure
ou aux composés qui en contiennent vient exacerber la
maladie d’Alzheimer et on peut même dire
qu’une exposition chronique à de faibles
quantités de mercure pourrait être la cause de
cette maladie.
Il est très difficile de prouver que le mercure ou les
composés organo-mercuriels sont à la source
d’une maladie spécifique que l’on peut
identifier à l’aide des symptômes
qu’elle provoque. La raison en est le nombre
élevé de variables confusionnelles
présentes dans notre environnement. Cependant, puisque des
enfants souffrent d’autisme et de troubles
apparentés et que de nombreuses personnes
âgées sont atteintes de la maladie
d’Alzheimer, nous pouvons déterminer
qu’ils ont franchi la mince ligne rouge qui mène
aux troubles neurologiques. Il ne fait pas l’ombre
d’un doute que l’utilisation du mercure dans la
médecine et l’art dentaire,
particulièrement si elle est prolongée et
excessive, est en grande partie responsable de ce fait.
La médecine académique a pendant longtemps
cherché
à identifier les causes de nombreuses maladies
neurologiques,
telles que la maladie d’Alzheimer, la sclérose
latérale amyotrophique, la sclérose en plaques,
la
maladie de Parkinson et bien d’autres, mais sans
succès.
Le NIH a consacré des sommes importantes à
l’étude de la protéine
amyloïde, de la
protéine tau et des enchevêtrements
neurofibrillaires en
vue de trouver la cause de la maladie d’Alzheimer. Or, il a
maintenant été démontré
que, même
à de très faibles concentrations, le mercure peut
entraîner des anomalies de ces protéines dans des
neurones
en culture. Lorsque le tissu cérébral est
exposé
au mercure, on remarque également l’inhibition
spécifique d’autres enzymes/protéines,
ce qui est
également le cas dans la maladie d’Alzheimer.
Toutefois,
le NIH a consacré peu de fonds à
l’étude de
la neurotoxicité possible du mercure utilisé en
médecine ou en art dentaire. De plus, nos organismes de
réglementation, comme la FDA, semblent peu
concernés par
les recherches fondamentales qui montrent la toxicité du
mercure, même à de très faibles
concentrations, et
ils continuent de permettre son utilisation sans avoir mené
d’analyses. Certains organismes utilisent
d’ailleurs
couramment des substances toxiques qui contiennent du mercure sans
posséder de preuves expérimentales de leur
innocuité. Ils affirment ensuite que l’on
n’a pas
encore pu prouver avec «certitude» que le mercure
est
nocif, et la FDA les croit. Il semble pourtant logique de dire
qu’il faudrait déterminer
l’innocuité des
substances toxiques utilisées en médecine et en
art
dentaire avant de commencer à les utiliser et non
après.
Le bon sens nous indique que la seule présence de mercure
est le
signe d’une certaine toxicité. Ce manque de
jugement est
flagrant tout particulièrement lorsqu’on pense aux
enfants
qui ont été exposés au
thimérosal contenu
dans les vaccins avant que des études adéquates
ne soient
menées à cet égard.
En 2001 le Dr Fritz Lorscheider et son équipe à
l'Université de Calgary montrent comment le mercure rend
inopérantes et détruit certaines parties des
cellules
nerveuses. Ils indiquent que les cellules nerveuses d'escargots
exposées à de faibles quantités de
mercure
présentent des lésions semblables à
celles qui
sont observées dans le cerveau d'humains atteints de la
maladie
d'Alzheimer. Leurs conclusions pourraient offrir de nouvelles pistes
pour aider à comprendre comment survient cette maladie.
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