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Le
mercure : un tueur du 21ème siècle
(2ème partie)
http://www.nutranews.org/
Mitchell A. Fleisher, M.D., FAAFP, DcABCT
(Avec l'autorisation de Nutranews)
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Dans
la première partie
de cet article, nous avons traité les questions
physiopathologiques et politiques concernant la toxicité
systémique du mercure, en particulier, lorsqu’elle
se rapporte à un amalgame dentaire au mercure, principale
source d’empoisonnement au mercure. Le choix des
méthodes de détoxification du mercure de
l’organisme humain dépend des formes
spécifiques de mercure à éliminer, du
système organique cible et/ou des tissus
impliqués, de l’âge et de
l’état de santé du patient. |
Précautions
environnementales et alimentaires
En
premier lieu, il
est prudent, lorsque cela est possible, d’éliminer
les sources de contamination par le mercure. Une bonne
première étape consiste à limiter (ou
à éviter complètement) certains
aliments à haut risque comme les crustacés, les
poissons d’eau douce ainsi que des charognards des fonds de
l’océan comme la raie et le flet.
Cependant, même les poissons des mers profondes comme le
thon, l’espadon, le loup et le requin peuvent avoir des
niveaux importants de contamination au mercure. Les poissons
relativement moins contaminés par le mercure incluent la
morue, le flétan, le lieu, le maquereau, les sardines, le
rouget et le hareng. Le mercure étant essentiellement
stocké dans les tissus graisseux, il est judicieux de
griller le poisson et de jeter les jus de cuisson.
Les volailles élevées industriellement (et leurs
œufs) qui sont nourris avec une alimentation à
base de poissons et certains produits (particulièrement les
fruits comme les pommes) qui peuvent avoir été
aspergés de pesticides contenant du mercure doivent
être soigneusement lavés ou
éliminés de l’alimentation.
Il est prudent d’éviter le sucre blanc industriel
dans les bonbons et les aliments transformés ; des
bactéries buccales favorisées par ces
non-aliments font fermenter le sucre en acides organiques. Cela
augmente la libération de mercure et d’autres
métaux lourds toxiques des amalgames. (1,2)
De plus, il est très important de boire quotidiennement au
moins 15 ml par kilo de poids d’eau fraîche
non-fluorée pour aider le corps à
éliminer les toxines.
Une autre source possible de toxicité au mercure se trouve
dans certains médicaments incluant des
médicaments allopathiques conventionnels (comme le
mercurochrome) et des vaccins contenant du thimérosal comme
conservateur (sodium- éthyl-mercurithiosalicylate).
En outre, il est arrivé que certaines plantes
médicinales chinoises et ayurvédiques se soient
trouvées contaminées et/ou falsifiées.
(3)
Cependant, la principale source de toxicité
systémique au mercure chez l’homme
(confirmée par l’OMS et les services de
santé publique américains) est de loin
l’amalgame dentaire au mercure. (4, 5)
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Mesurer le mercure dans
l’organisme
Le
mercure et
d’autres métaux lourds toxiques sont
essentiellement mesurés dans les cheveux, les cellules
sanguines et des prélèvements d’urine.
L’analyse des cheveux est un outil d’examen
excellent et peu onéreux, mais il ne donne pas
d’informations sur la quantité réelle
de mercure dans l’organisme ni sur la quantité
mobilisée par l’intervention
thérapeutique.
L’analyse des globules rouges donne un peu plus
d’informations sur les niveaux tissulaires mais passe
à côté des quantités de
mercure dans le cerveau, les os et les tissus graisseux. De loin, la
mesure clinique la plus exacte et la plus pratique de la charge totale
relative de mercure dans l’organisme est obtenue par une
analyse d’urine élémentaire sur 24
heures.
Dans cette procédure, une dose de DMSA et de glycine est
prise le soir avant le début des tests. Le mercure et
d’autres métaux lourds toxiques sont extraits de
leurs profondes cachettes dans les tissus. Ces toxines sont ensuite
recueillies dans les urines, donnant ainsi une mesure plus exacte de la
charge totale dans l’organisme.
Un outil utile d’examen de l’histoire
médicale, appelé le questionnaire de
sensibilité au métal toxique/mercure (tableau 1)
a été défini par le Dr Keith Sehnert
et ses collaborateurs pour déterminer si d’autres
évaluations de laboratoires sont recommandées. Si
quelqu’un inscrit «oui» en
réponse à 5 questions ou plus, cela devrait
servir de signal d’alerte pour procéder
à un test de métal lourd toxique.
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Retirez le mercure de vos dents !
La
désamalgamation, c’est-à-dire la
suppression soigneuse et judicieuse des amalgames dentaires au
mercure/argent par un chirurgien-dentiste spécialement
formé et leur remplacement par des plombages dentaires
composites, non métalliques et hypoallergéniques
est la principale mesure que toute personne, avec des amalgames au
mercure, doit prendre. La suppression de l’amalgame dentaire
au mercure est un processus avec des étapes prudentes. Il
nécessite de déterminer
l’électroconductibilité des plombages
qui doivent être enlevés dans l’ordre du
plus électriquement chargé jusqu’au
moins chargé. Cela permet de diminuer la sublimation
quotidienne chronique du mercure dans les tissus de
l’organisme entre les consultations dentaires.
Il existe un grand nombre de techniques admises pour
protéger le patient des expositions toxiques aiguës
aux vapeurs de mercure au cours de la désamalgamation. Ces
techniques protectrices incluent : l’utilisation
d’un masque nasal pour délivrer de l’air
frais ; une fraise à haute vitesse et haute
intensité ; un pulvérisateur d’eau
froide ; deux canules ou plus à haute aspiration pour
éliminer les déchets de fraise et les vapeurs ;
rinçage fréquent de la bouche avec de
l’eau.
Certains dentistes peuvent recommander une piqûre
intraveineuse concomitante avec de l’acide ascorbique
(vitamine C) pendant la procédure pour aider la
chélation du mercure libéré. (5)
Des tests spéciaux de laboratoire, comme le test Clifford de
réactivité des matériaux, (6) peuvent
également être réalisés pour
aider à sélectionner le composite sans mercure
approprié qui sera utilisé pour remplacer le
plombage au mercure.
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Questionnaire de sensibilité au
métal toxique/mercure
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Détoxification
homéopathique
Depuis le
milieu du
19ème siècle, des praticiens qualifiés
ont prétendu que les médecines
homéopathiques aidaient à soulager les
symptômes généraux et locaux de
l’intoxication au mercure.
Une étude scientifique, par Cazin et al., en 1987, de
l’Ecole de Médecine de
l’Université de Paris, a
démontré que le trioxyde d’arsenic
(Arsenicum album) homéopathiquement potentialisé,
dans différentes dilutions élevées,
peut stimuler significativement l’élimination de
l’arsenic chez des animaux de laboratoire volontairement
empoisonnés avec des toxines de métaux lourds.
(9)
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Une autre
étude par Fisher et al. du département de
pharmacologie clinique de l’hôpital St Bartholomew
de Londres, a révélé,
également en 1987, que du plomb
préparé homéopathiquement ne
provoquait pas de changement significatif dans
l’excrétion urinaire du plomb par rapport
à de l’eau distillée.
D’autres études ont montré que le DMPS
(Dimercaptopropane sulfonate) produisait une grande augmentation de
l’excrétion urinaire de plomb. (10)
Cependant, aucune autre recherche semblable n’a
montré que du mercure préparé
homéopathiquement (Mercurius solubilis) augmentait
l’excrétion du mercure de l’organisme.
L’efficacité
de l’approche peu méthodique de type
«livre de cuisine» consistant à
prescrire une combinaison de remèdes
homéopathiques, prétendument dans
l’objectif d’une détoxification du
mercure, n’a pas été
démontrée par des études cliniques et
n’est pas recommandée.
Ma
plus forte recommandation, comme médecin
homéopathe expérimenté, est
d’éviter tout praticien de santé qui
cherche à vous faire une telle prescription. Cela pourrait
supprimer les symptômes plutôt que les
guérir et affaiblir votre vitalité
générale .*
Je
recommande
fortement que vous repériez un praticien
homéopathe qui examinera holistiquement votre
état de santé, prenant en compte toute votre
symptomatologie physique, émotionnelle et mentale et par une
analyse soigneuse, prescrira une médecine
homéopathique spécifique,
individualisée et unique qui servira à renforcer
votre vitalité et à
accélérer le processus de
détoxification. (11)
* C'est Petihous qui met en rouge cette recommandation importante
.L'homèopathie pouvant conduire à des
catastrophes dans
le domaine de la détoxication mercurielle . Je
prècise
par la même occasion , que le test
kinèsiologique
traditionnel ouvre la porte à toutes sortes de
dèlires
.Le seul test fiable est le test de résonnance directe
proposé par le Dr Klinghardt . |
Régime de doses de
suppléments nutritionnels recommandé pour la
détoxification du mercure
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Retirez le mercure de votre
organisme (et du cerveau)
Le
glutathion (GSH)
est l’un des nutriments les plus importants pour la
détoxification du mercure. Le GSH est important pour la
détoxification hépatique et pour
l’élimination du mercure et d’autres
métaux lourds toxiques liposolubles. Le GSH sert aussi
d’antioxydant systémique. Cependant, le GSH est
relativement cher et très instable. Par
conséquent, un moyen plus économique
d’augmenter les stocks de GSH dans le foie et
l’organisme est d’utiliser l’acide
aminé N-acétyl-L-Cystéine (NAC). La
NAC est un acide aminé qui contient du soufre qui peut
également chélater le mercure
jusqu’à un certain degré. Certains
pensent que la glycine, un autre acide aminé, peut augmenter
l’excrétion du mercure.
Le MSM (méthylsulfonylméthane) est un composant
naturel du soufre alimentaire qui peut fournir du soufre organique
biodisponible pour la synthèse d’acides
aminés contenant du soufre. Le MSM semble être
inerte dans les tissus du corps, non allergique et pratiquement sans
effet secondaire indésirable. Les minéraux comme
le calcium, le magnésium, le fer, le zinc, le
sélénium et le manganèse peuvent
protéger contre l’empoisonnement au mercure
organique et inorganique. (7)
La vitamine E travaille avec le sélénium pour
aider à neutraliser le mercure. Le zinc est important pour
la production de métallothionine, présente dans
la L-cystéine, qui détoxifie le mercure. Le
molybdène diminue l’accumulation de mercure dans
les reins en augmentant l’excrétion urinaire.
L’exposition chronique aux vapeurs de mercure
déprime les stocks d’acide ascorbique (vitamine C)
dans les glandes surrénales, diminuant ainsi la
réponse de l’organisme au stress et aux
infections. Une supplémentation en vitamine C sous formes
lipo et hydrosoluble est essentielle à une
détoxification systémique du mercure.
L’acide alpha-lipoïque ou acide thioctique est un
puissant antioxydant universel, à la fois hydro et
liposoluble. Il régénère les
antioxydants endogènes, les vitamines C et E et le
glutathion et répare les lésions tissulaires
provoquées par le stress oxydant. Le plus important est que
l’acide alpha-lipoïque augmente substantiellement le
GSH intracellulaire réduit.
La silymarine, un bioflavonoïde que l’on trouve dans
l’extrait de chardon Marie (Silybum marianum) augmente la
synthèse du GSH hépatique
jusqu’à 35%. C’est également
un puissant détoxifiant du foie ainsi qu’un
puissant antioxydant. L’extrait d’ail, contenant de
fortes quantités de composants de sulfure
d’allyle, en particulier de l’allicine, est utile
dans l’élimination
progressive de faibles niveaux de mercure dans l’organisme.
La Chlorella et la Spiruline, des algues contenant de la chlorophylle
micro-activée peuvent également aider
à détoxifier le mercure organique et inorganique.
Des probiotiques comme Lactobacilli et bifidobactériae, sont
utiles pour restaurer une flore intestinale normale et non nuisible,
lésée par les composants au mercure et qui sert
à réduire les symptômes
gastro-intestinaux incluant flatulence, constipation,
diarrhée et halitose.
Enfin, le charbon activé est souvent prescrit
immédiatement avant et après la
procédure d’élimination de
l’amalgame pour aider à absorber le mercure
libéré et à prévenir sa
recirculation entéropatique. (8)
Le DMPS, acide 2,3-dimercapto-1-propane-sulfonique est un
médicament utilisé depuis les années
50, en Europe et en Russie, comme chélateur du mercure. Il
est disponible en Europe sous les noms Unithiol et Dimaval. Le DMPS,
jusqu’à présent, n’a pas
l’approbation de la FDA aux USA pour un usage
thérapeutique général et fait
actuellement l’objet d’essais cliniques
sélectifs dans différents sites
américains de recherche médicale pour
déterminer son efficacité réelle et
son innocuité.
Le DMSA, acide dimercaptosuccinique est un agent important,
administré oralement, qui a été
utilisé comme antidote dans les empoisonnements aux
métaux lourds toxiques. Depuis les années 50 de
vastes études cliniques chinoises, japonaises et russes ont
démontré que le DMSA
accélère l’élimination du
mercure du cerveau et qu’il élimine efficacement
le mercure du sang, du foie et des reins. Le DMPS, qui est
généralement donné par voie
intraveineuse, est considérablement moins efficace que le
DMSA et a davantage d’effets secondaires. Aux Etats-Unis,
l’utilisation du DMSA dans le traitement des intoxications au
plomb chez l’enfant a été
approuvée et il est commercialisé comme produit
pharmaceutique sous les noms Chemet et Succimer.
En l’état actuel de nos connaissances, le DMSA
semble être l’agent pharmaceutique favori pour la
détoxification systémique du mercure. (12, 13,
14, 15). Il existe différents protocoles
d’administration du DMSA. Le régime de dosage
recommandé en médecine conventionnelle pour la
toxicité du mercure est de 10 mg par kilo divisés
en 5 à 10 doses ou plus en cycles de trois jours suivis de
15 jours d’arrêt du traitement. Il peut
entraîner des effets secondaires inutiles.
Un autre protocole efficace qui minimise les effets secondaires
consiste en 500 mg tous les deux jours pendant un minimum de 5
semaines. Si à cette dose, un sujet souffre
d’effets secondaires, un autre dosage possible de 250 mg peut
être essayé tous les deux jours pendant deux
à trois semaines, suivi par 500 mg tous les deux jours
pendant un total de cinq semaines.
Selon une communication personnelle avec Sir Arnold Takamoto,
l’un des plus grands experts mondiaux sur
l’influence du mercure sur les maladies chroniques et la
promotion du cancer, une détoxification adéquate
du mercure peut demander deux à trois ans ou plus, selon la
charge globale de l’organisme et l’état
de santé. De nombreux médecins
expérimentés en chélation
considèrent que le protocole, décrit dans le
tableau ci-dessous, est bien toléré pour un
traitement prolongé.
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DMSA*
(100
mg/capsule)
Pour des patients d’un poids inférieur
à 16 kilos : 1 capsule tous les deux jours.
Pour les patients d’un poids inférieur
à 35 kilos : 1 capsule deux fois par jour, tous les deux
jours.
Pour les patients d’un poids inférieur
à 50 kilos : 1 capsule le matin et 2 capsules le soir,
données tous les deux jours.
Pour les patients de plus de 50 kilos :
2 capsules deux fois par jour, données un jour sur deux**
Ce régime est suivi pendant trois semaines et
arrêté une semaine chaque mois. La
durée du traitement doit être
déterminée par votre médecin
à travers des tests de laboratoire de la charge
résiduelle totale de mercure dans votre organisme.
- Le DMSA devra être pris sous la surveillance d’un
médecin formé au traitement de la
chélation.
- Ne pas prendre de suppléments contenant des
minéraux les jours de prise de DMSA et éviter
l’usage concomitant de glutathion. La
supplémentation avec de la glycine (500mg) avec chaque dose
de DMSA peut renforcer son activité.
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Le
mercure : un tueur du 21ème siècle
(2ème partie)
Mitchell A. Fleisher, M.D., FAAFP, DcABCT |
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